Le Pater Familias

famille moderne afin de commenter la citation ci-dessus. En effet, le passage de la famille traditionnelle à la famille moderne s’opère notamment par l’interventionnisme de l’État. La famille traditionnelle reposait sur une figure : celle du « pater familias ». Il représentait l’autorité et « l’emblème » de la famille. Il assurait sa légitimité. Dans la famille moderne, un nouvel acteur intervient : l’État. La famille moderne est « sous surveillance » de l’État, par la médiation de l’école, des politiques

apparait pour la première fois au sein du Code civil de 1804, insistant sur la puissance paternelle, car c’est le père légitime qui l’exerçait. En effet, le concept de patria potestas a longtemps existé en droit Romain comme désignant l’autorité du pater familia, père de famille ayant une puissance exclusive. Il possédait alors tous pouvoir sur l’enfant. Toutefois, la loi du 4 Juin 1970 a substitué l’autorité parentale à la puissance paternelle, afin de se fonder sur une égalité entre les parents et

Les membres des familles ont un ancêtre commun, un culte commun et portent le même nom : le gentilice. Les Romains ont trois noms : d’abord le prénom, puis le gentilice puis le nom de famille étroite. Chaque gens à un chef (pater, les patres) et une organisation. Le pater familias a un pouvoir absolu, la patria potestas, avec, sans doute dès l’origine, le droit de vie et de mort. Cette organisation regroupe également les clients (du verbe cluere, obéir), qui sont des hommes libres mais placés sous la

lorsque le délit est commis par une personne incapable juridiquement, et bien à partir de ce moment là, c’est le titulaire de cette personne qui va être pécuniairement responsable de la « poena ». A Rome, beaucoup de personnes incapables. C’est le pater familias qui va être responsable. Il va payer la poena mais va pouvoir refuser et den l’échange abandonner à la victime son fils ou son esclave responsable du délit. On appelle ça l’abandon « noxal » (noxa=faute, dommage). Si le fis ou l’esclave meurt

existe une relation paradoxale quant à la présence d'enfants dans une famille. Alors que cette présence augmente de taux de chômage féminin, elle fait baisser de 2/3 de points celui des hommes. Cela montre bien la persistance du modèle du « Pater Familias » en charge de nourrir et de faire vivre sa famille. Au delà de cette vulnérabilité au chômage, les femmes ont aussi plus tendance à se voir offrir des emplois plus instables. En effet, certaines formes particulières d'emplois comme le temps

09/11/2012 Conduites addictives : historique – définitions & concepts 1- Un peu d’histoire Etymologie latine : Ad-dicere : « dire à » Dans la civilisation romaine, les esclaves n’avaient pas de nom propre, ils étaient « dits à » leur Pater Familias. L’addiction exprime donc un esclavage. Sous l’Empire romain et au Moyen Âge, il s’agit d’une expression juridique qui est utilisée pour signifier la mise à disposition contrainte, mise en esclavage, de la personne endettée insolvable envers son

progressivement remplacé le modèle de la famille élargie qui comprend aussi les grands-parents, parfois les oncles, les tantes et leurs descendants. En Grèce antique, la famille élargie en une « maisonnée » regroupe aussi les esclaves devant obéir au pater familias. Afin d'obtenir une reconnaissance légale des familles homoparentales, les associations ont créé ou repris des notions pour définir l'ensemble des acteurs qui composent la famille et qui profitent également à tous les schémas familiaux contemporains

L’infamie : à l’époque classique, c’était quand le prêteur ajoutait des conséquences juridiques à sa peine. Ces conséquences juridiques sont des interdictions de droit privé et des incapacités de droit public. Par exemple, le condamné n’est plus pater familias (droit privé) et n’est plus citoyen (droit public) car il a perdu la bonne réputation, la fama. A la fin de l’évolution, au Bas-Empire, ça devient une peine accessoire ou une peine principale. Sous l’Empire, s’il n’y a pas de sanction légale

le lien de parenté. Cela se traduit aussi par le fait qu’on ait renforcé en matière de succession le droit des conjoints. On a pu aussi assister au relâchement du lien familial au profit d’une certaine liberté individuelle dans la mesure où le Pater Familias n’existe plus depuis longtemps. La notion de chef de famille a ainsi disparu en 1970. On est arrivé à une égalité entre les divers membres de la famille : entre enfants, entre enfants adultérins aussi, entre hommes et femmes et donc égalité au

ce dont la famille a besoin. * * La gens la plus puissante est la Julia descendante de Julius le fils d’Enée. Cette Gens contient environ 3 000 personnes. Chaque Gens a un chef. C’est l’ancêtre male le plus âgé de la famille. C’est le Pater Familias. Lui seul a l’intégralité des droits civils. Lui seul peut conclure un contrat. Il a l’intégralité des droits politiques. * * 2) Les institutions politiques * * Les organisations politique a Rome sont tripartites : *