Le Choeur Antigone

La morale : la catharsis 1) Le rôle de la comédie Enseigner la vertue par le vice : la comédie de Molière -> l’avare (vice particulier), les précieuses ridicules (vice social), Dom Juan (hypocrisie) 2) Le rôle de la tragédie Antigone -> destinée évoquée dès le début, évolution montrée au public 3) Le théâtre de l’absurde Ionesco – Rhinocéros -> dénoncer la condition humaine Fourberies de Scapin En l’absence de leurs pères partis en voyage, Octave, fils d’Argante

Jason et Medee est, elle, entierement originale. En effet, Anouilh est interesse moins par l’infanticide de Medee que par le divorce des deux heros. Celui-ci s’explique par une vision de la vie différente et pas des caractères opposés. Un peu comme Antigone du meme auteur, Medee refuse un bonheur simple et facile, celui que recherche Jason aupres de Creuse ; elle veut aussi nier l’usure du temps, l’erosion de son amour pour Jason (significativement, Anouilh est le seul a dater les evenements). Le deuxième

à travers le sort militaire, ou la malédiction familiale (dans le cas de Thèbes et des Atrides notamment). Euripide (480-406 avant JC) a pour la première fois montrer le conflit du poète avec lui même. Il y a donc un dialogue. Sous Euripide le choeur, qui jouait un rôle important, il n'a plus qu'un intérêt musical. En effet, Euripide est le seul des trois « grands tragiques » auxquels on puisse attribuer, avec quelque vraisemblance, une œuvre musicale. Aristote le qualifiait comme "le plus tragique

théâtral. Le premier est tiré de Mr de Pourceaugnac (Molière, 1669), le deuxième est extrait du Jeu de l’amour et du hasard (Marivaux, 1730, le troisième appartient à la pièce de Musset On ne badine pas avec l’amour ( 1834) et le dernier est issu d’ Antigone (Anouilh, 1944). 2- Reprise de la question A partir de ces quatre documents, on peut dégager les caractéristiques d’une scène d’exposition. Rappelons tout d’abord que la scène d’exposition se définit comme le début d’une pièce de théâtre dans lequel

assemblé, dans un dialogue réglé, des acteurs incarnant des héros des anciens mythes ou de simples hommes de la société contemporaine et de les introduire dans une intrigue suivie et complète, elle-même divisée en actes (épisodes). Entre ceux-ci, un chœur commentait l'action par des chants lyriques. Il intervenait aussi dans les épisodes par la voix de son chef. La musique de la Grèce antique mérite une réflexion approfondie. Il se peut qu'elle n'ait été que l'une parmi beaucoup d'autres de ces innombrables

même, à mi-chemin entre la fiction (la pièce) et le public (au moment de la représentation) ; il ne fait pas non plus partie du public, puisque c’est un acteur (qui joue un être fictif). Ce rôle était dévolu dans les pièces antiques au Prologue, au Chœur. Il représente souvent l’auteur. ©HATIER Le monologue Voir sujet n° 6 page 178. Le monologue est un moyen de créer une connivence entre le personnage et le spectateur, et un subterfuge de l’auteur pour dévoiler les pensées intimes d’un personnage

Cours N. Di Méo (MLTF40F) Le bonheur dans Antigone • • • • • • Le thème du bonheur revient à plusieurs reprises chez les protagonistes. La pièce présente le bonheur comme une sorte d’horizon inaccessible. Elle pose de ce fait la question des rapports entre bonheur et tragédie : y a-t-il un bonheur possible dans l’univers de la tragédie ? Nul ne parvient à atteindre le bonheur : malédiction des Labdacides (famille d’Œdipe). Famille de héros incarnant dans l’imaginaire occidental à la fois le tragique

encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la consolation dérisoire de vieillir ; la vie, ce n'est peut-être tout de même que le bonheur. ANTIGONE, murmure, le regard perdu : - Le bonheur... CREON, a un peu honte soudain : - Un pauvre mot, hein? ANTIGONE : - Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui

dramaturge utilise la double-énonciation théâtrale dès la première scène pour annoncer la suite de l’intrigue et montrer que le destin de son personnage est déjà tracé et inévitable, procédé également utilisé dans des pièces tragiques comme Antigone d’Anouilh où le chœur nous annonce le sort d’Antigone avant même que l’intrigue ne nous ait été présentée. Arnolphe n’est donc pas maître de son destin : en effet, malgré sa longueur d’avance sur Horace qu’il maintient durant toute la pièce (l’adoption d’Agnès

constitue l’ensemble de ces pièces. I- L’histoire de la tragédie Dans l’antiquité, la tragédie nait à Athènes. A ce moment-là, la tragédie permet de mettre en scène les malheurs des personnages à l’aide de répliques accompagné des chants des chœurs. Aristote (dire rapidement qui c’est) explique que la tragédie a pour but de faire appelle à appelle à la terreur et à la pitié du spectateur pour l’amener à une purgation des passions qu’il baptisa catharsis. C’est seulement à partir du Vème siècle