Le Champ Lexical De La Colonisation

peuples indigènes. L’anaphore «c’est là où» donne du rythme au texte, comme s’il était écrit pour être prononcé à l’oral. La «nature» est personnifiée, en effet elle «frémit», l'horreur de la colonisation réveille des forces surnaturelles, tant elle est brute. Nous pouvons également relever le champ lexical du conflit: «horreur», «division», «âmes endurcies», «discorde» et «agitent» ont pour but d’émouvoir de lecteur. Nous pouvons relever une antithèse entre «l’humanité» et les «âmes endurcies»,

« l’abus moderne sur l’antique injustice ; l’odieux racisme sur la vieille inégalité ». Le présent de vérité générale a alors remplacé le présent d’énonciation généralisant la condamnation du colonialisme. « À mon tour de poser une équation : colonisation = chosification ». La thèse est clairement énoncée et mise en valeur par l’utilisation des italiques.  Le signe égal et le terme « équation » montrent que le résultat est logique, sans équivoque, comme une fatalité liée au procédé. Avec la même

elle se met au service de l’engagement politique. Elle est un témoignage pour les générations à venir. Dans un contexte historique précis (la colonisation puis la décolonisation), le poète AIME CESAIRE (« cahier d’un retour au pays natal » – 1939) va décider de mettre son art au service d’une cause : dénoncer l’absurdité du racisme de la colonisation, les inégalités, la misère. Sa poésie est engagée, elle invite ses lecteurs à la réflexion, à l’action. Elle est ancrée dans l’Histoire avec un grand

linéaire extrait Cahier d’un retour au pays natal Aimé Césaire né en 1913 en Martinique, il est à la fois poète, dramaturge, essayiste, biographe, mais il mène également des combats politiques, notamment contre la colonisation et l’esclavage. Il est le créateur de la négritude, un concept prônant la culture africaine et s’opposant au racisme engendré par le colonialisme. Il publie de nombreuses œuvres défendant ce concept, tel que Cahier d’un retour au pays

Elle a permit la rencontre entre le monde maghrébin et le monde français. Le besoin de parler en français est venu de l’envie de parler des coutumes et des traditions de lasociété de l’auteur, ainsi que de la souffrance de son peuple face à la colonisation française, puis et enfin de sa voie d’être humain. -Le genre littéraire : Ahmed Sefrioui, raconte lessouvenirs d’un enfant nommé Sidi Mohamed, à travers un roman autobiographique. Le fait est que le roman autobiographique est très différent

d’autant moins que l’histoire se passe en Asie péninsulaire. II. Le décor : une touche de réalisme dans un univers incertain Car il s’agit aussi d’un témoignage sur l’Indochine ou ce qu’on appelait alors l’Indochine. L’une des zones de colonisation française. Le cadre est très clairement asiatique, comme en témoigne les animaux évoqués : « les tigres, les buffles » aux lignes 25 et 26; La faune comme la flore est celle de cette partie du monde où s’est joué le drame raconté dans Le barrage

« leur remontraient au demeurant la créance d’un seul Dieu et la vérité de notre religion »(l.13 -15) mais aussi par le champ lexical religieux « pape »(l.7), »dieu »(l.8), « bénignement » (l.10) , « religion »(l.14-15) .on remarque la violence des espagnols par la phrase «ils leur conseillaient d’accepter, y ajoutant quelques menaces » (l.15-16) mais aussi par le champ lexicale de la violence « armés (l.42), « justiciés » (l.45), « menaces » (l.16,37) ce qui met en évidence que malgré leur portrait

 Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au Viêt-Nam une tête coupée et un œil crevé et qu’en France on accepte, une fille violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui

chapitre « La première communion », le pronom personnel « nous » (« nous vivions en tribu ») laisse vite sa place au pronom « ils », souvent accompagné de termes péjoratifs, notamment du champ lexical de l’animalité[7]. La rupture est consommée, d’autant que les membres de la famille maternelle sont définis par le champ lexical de l’homogénéité - « ils avaient une âme commune », « ils se ressemblaient tous », « si voisins, si homonymes », « ils étaient identiques » (p.78-81) - ce qui ne peut qu’être condamné

ne pas s'émouvoir du départ de ces hommes civilisés. Il cherche à leurs ouvrir les yeux sur la véritable identité de ces hommes; il dit aux Tahitiens "un jour, vous les connaitrez mieux"; les européens reviendront pour les soumettre, ce sera la colonisation. Il y a une énumération de la ligne 11 à 12 avec "vous enchaînez, vous égorgez, ou vous assujettir", cela révèle le procédé qu'utiliseront les colons lorsqu'ils reviendront, et la cruauté de leurs actes. Les européens sont qualifiés d'"ambitieux