analyse linéaire
le et repoussante, ce qui est une première description très négative de cette rue *comparaison : « comme les parties honteuses du bourg »(l.2,3), le poète souligne de nouveau l’aspect pitoyable de cette rue qui fait honte*« route coloniale »(l.4)→se passe dans une colonie, la Martinique natale d’Aimé Césaire, il décrit donc son pays natal bien que plein de misère*Rimes internes : « dégoûtant » (l.2)→ « étend »(l.3)→ « essentes »(l.5), cela donne du rythme au passage et accentue le sens de ces mots et donne une description plus sensorielle de la rue Paille*allitération : « embrun »(l.6) et « brunis »(l.6)répétition du son « br »→ralentit la phrase et l’alourdit, le son « br » évoque le vent, la tempête ce qui accentue l’aspect insalubre de la rue et …afficher plus de contenu…
Itinéraire, l’homme part de la misère de son peuple pour défendre la discrimination de tous les peuples (l.21 à41)* « Au bout du petit matin […] Europe »(l.21 à 23)→paragraphe court,il fait le lien entre les deux parties et entre une description plus concrète et une réflexion plus poétique « le vent de jadis qui s’élève »(l.21) et fais voyager le lecteur et le texte plus loin, en Europe, c’est un parallèle entre la situation décrite précédemment et un ailleurs* « Partir. » (l.24)→phrase constituée en un mot unique, ce mot est seul, mis en valeur comme un titre, c’est également un verbe d’action, on quitte la rue Paille qui était repoussante * énumération « homme-cafre »(l.27), « homme-hindou-de-Calcutta »(l.28), « homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas »(l.29)… →les termes sont accolés avec des tirets comme pour former un tout ce qui crée une métaphore et « plus les mots sont regroupés plus l’expression poétique est forte » disait Baudelaire. C’est bien le cas ici où l’homme est