La Regle Autonome Et La Regle Heteronome

que les garçons qui avaient maintenu leurs comportements violents tout le long des études primaires rencontraient des difficultés importantes d’adaptation scolaire et sociale. La violence est une sorte de nécessité pour s’affirmer en tant qu’être autonome et défendre ses possessions par rapport aux autres enfants. La non violence totale s’accompagne d’une soumission à autrui et une dissolution du moi qui peut être pathologique. 3.7 Les psychopathologies développementales Troubles oppositionnels

et traitent de sujets différents. Tout ce qui est commandé par la morale n’est pas nécessairement sanctionné par le droit et inversement certaines règles de droit peuvent apparaître dépourvues de fondement moral et aller parfois à l’encontre de la règle morale Le droit peut en effet s’affranchir de la morale parce que les problèmes sont purement techniques. Ainsi en est-il des règles qui constituent le Code de la route. Il n’y a aucune justification morale au choix des priorités ou aux interdictions

comme le montre les contestations actuelles, espère et demande la vérité sur les problèmes de notre temps. Au niveau individuel le jugement fidèle à son objet, implique l’affirmation d’une vérité. Celle-ci devient une valeur morale, une norme, une règle. Elle est désirée pour elle-même. Elle imprègne notre société comme un barrage moral aux dérives nombreuses de notre époque. Les exemples ne manquent pas. Combien de juges ne recherchent-ils pas la vérité dans nombre d’affaires où l’éthique, les valeurs

règles ; sans celles-ci, la pensée ne pourra survivre longtemps, toutefois se soumettre aux lois d'autrui, soumettre sa pensée aux lois d'autrui, en outre l'hétéronomie, comme l'appelle Kant, ne permet pas la liberté de penser ; comme l'absence de règle, l'hétéronomie ne libère pas la pensée, au contraire elle la contraint. C'est pour cela que pour avoir une véritable liberté de penser il faut se construire ses propres lois et règles à partir desquelles sa pensée se construira ; on peut aussi dire

liberté est pourtant problématique : il faut distinguer indépendance (non obéissance à des règles) et autonomie (obéissance aux règles que l’on s’est prescrites soi-même). Dans cette perspective, assimiler la liberté à une augmentation de puissance sans règle qui vienne l’orienter, c’est réduire la liberté à l’indépendance. I] La technique, libératrice... La technique est vue tantôt comme un auxiliaire de l’humanité, tantôt comme une menace pour l’homme et la nature. Dans un cas, elle provoque de

Titre 1 : Etude de la règle de droit en elle-même Chapitre 1er _ Définition et caractères de la règle de droit Section 1 / Analyse des termes de la définition C’est une règle de conduite sociale dont le respect est assuré par l’autorité publique. C’est une règle, un commandement. C’est une règle de conduite, une règle qui commande les actes et non les pensées. Mais attention, l’expression de sa pensée est un acte qui peut être saisi par le droit en

ensemble Droit : ensemble des règles édictées et sanctionnées par l'Etat en vue de faire régner dans la société, la liberté et l'autorité Idée de sanction Droit : Une règle sanctionné Sanction qi contribue à la reconnaissance de la règle Est-ce que la sanction fait partie de la reconnaissance du droit et de la règle ? Autorité et liberté : deux pôles contradictoires qui doivent tenter de se concilier s'il y a règles et sanctions, il faut une autorité. Pas de liberté, alors système

individu est tenu de respecter sachant que s'il ne respecte pas la rêgle il y a une sanction. Le droit se résume la peur de la justice. Cette approche est incomplète. Le droit est en réalité un phénomène d'une extrême diversité car chaque peuple possède un corps de rêgles qui lui est propre sachant que toute organisation humaine est organisée selon des rêgles de droit. Dans chaque système, les individus sont tenus de respecter la rêgle de droit. Chaque système met en place une contrainte qui peut prendre

Titre I. le droit objectif. Chapitre I. La règle de droit. Section I. Généralités. I. Les spécificités de la règle de droit. La règle de droit, de caractère général et impersonnel, n'est pas la seule qui régisse les rapports dans la société : la religion, la bienséance, l'hygiène, le jeu répondent tous à des règles qui ne sont pas du droit, bien qu’ayant également un caractère abstrait. Cette spécificité se détermine dans un débat droit/morale et un débat droit/équité. A. Le droit par rapport

une loi universelle ». Le but du droit est la finalité sociale c’est-à-dire que le droit doit régler l’activité hu-maine pour respecter l’intérêt général. La liberté d’un individu se termine là où la liberté d’un autre individu commence. Le droit règle la vie commune dans une société et protège les individus entre eux et contre l’état (le pouvoir exécutif). Excepté de la liberté, les autres buts du droit sont la paix, l’intégration, le contrôle, la régulation de la vie quotidienne et la défense d’un