La Regle Autonome Et La Regle Heteronome

et les hommes» en 1958 dans lequel il présente le jeu comme une activité libre, séparée de l’occupation quotidienne, improductive, réglée (soumise à des lois qui lui sont propres), fictive et à l’issue incertaine. (CAILLOIS, 1991) Enfin, dans un article publié en 1979, Gilbert Boss4 a synthétisé l’énoncé de Caillois au maximum : le jeu est une action réglée autonome. Cette définition -on ne peut plus synthétique- reprend les caractéristiques fondamentales exposées par Caillois. Boss explique 2

la loi d’un autre, que cet autre soit un homme un Dieu ou la nature, est dans un état qualifié d’hétéronomie et qui s’oppose à l’autonomie. Un être libre, qui se gouverne lui-même et, en ce sens, ne reconnaît que sa propre loi, est autonome. L’animal est hétéronome. Il ne suffit pas à l’homme d’atteindre un certain âge pour devenir majeur, il lui faut encore le vouloir et prendre la décision de se gouverner lui-même en fonction de ce que lui-même juge être le meilleur, et non de rester soumis

-inceste/parricide/adultère-). Cependant, ce n'étaient pas pour autant des règles de droits à l'époque mais elles étaient essentielles car elles permettaient aux personne de vivre ensemble. Mais si celles ci ne sont pas respectées, s'il y a le non respect de ces règle essentielles, l'individu les ayant violé ou non respecté risque l'exclusion, la mise à l 'écart de groupe social dans lequel il se trouve. ( Ex : La peine de mort pour les individus jugés de crimes, qui sont condamnés à mourir = exclusion de la société

penser et liberté d'expression. L'apprentissage de la liberté est nécessaire, non seulement pour soi, mais aussi pour vivre en société. Apprendre à être libre c'est apprendre à penser et à s'exprimer librement par soi-même de façon autonome (gr. Nomos : norme → règle/loi) sans aliéner sa raison à autrui ou en faire un instrument de pouvoir sur autrui. Texte : « A la liberté de penser s'oppose, en premier lieu, la contrainte civile. … » Emmanuel Kant, Qu'est-ce que s'orienter dans la pensée 

école d'imagination d'humaine, j'aimais poète n'a interprété la nature aussi librement, qu'un juriste la réalité». Pas de société sans règles A quel prix veut-on vivre ensemble? Après mai 68 idylle d'une vie communautaire débarrassée de toute règle Guerre et paix= Moyens de réguler la société JP Sartre (1905-1980) «Un droit n'est jamais que l'autre aspect d'un devoir» Déclaration des devoirs? Inexistants Multitude de déclarations de droits Olympe de Gouges se rebelle contre la déclaration

légitimité et pourquoi Kant va-t-il jusqu’à affirmer qu’elle ne doit jamais s’ériger contre la légalité extérieure et doit par conséquent s’y soumettre ? Le légitime est-il un impératif raisonnable et autonome, comme le postulait Kant, ou bien est-il au contraire ce qui fait autorité sur nous, nous rendant hétéronome et obéissant, voire soumis à lui ? Le sociologue et historien Max Weber tranche en faveur de la deuxième hypothèse dans Le savant et le politique,(10/18, p. 126) : « Comme tous les groupements

le droit. On définit le droit parce qu'il n'est pas. On rapporte le droit à la notion de règle pour autant la règle de droit est l'une des nombreuses règles qui peuvent exister. Il y a deux sens/ approches au mot droit qui ressortent plus que les autre. D'une approche globale, le droit est une norme supérieure qui va s'imposer à l'ensemble de la société. Carbonnier a défini le droit comme une règle de conduite humaine à l'observation de laquelle la société peut nous contraindre à la pression

article 311-1 et article 311-3, qui puni le vol de 3 ans de prison. La distinction est nécessaire cependant. Le divorce est interdit dans la religion catholique. Cependant, selon les règles juridiques, nous pouvons divorcer. La règle juridique à une finalité sociale, la règle religieuse a une dimension transcendante. Une fois cette distinction évoqué, il faut savoir que le Droit reçoit et prend en compte les règles religieuses. B) La réception du fait religieux par le Droit Dans certaines

plaît universellement sans concept ». Troisième moment : des jugements de goût envisagés d'après la relation des fins qui y sont considérées §10 : De la finalité en générale (§ important, qui anticipe sur l'affirmation d'un plaisir esthétique autonome en ménageant la possibilité théorique d'une finalité sans fin): définition de « fin » : « est fin l'objet d'un concept dans la mesure ou ce concept est considéré comme cause de cet objet ». Définition de « finalité » : une telle causalité s'appelle

sa nature véritable et sa portée réelle. Et c’est cela même qui explique la différence des sanctions du droit et de la morale. Kant explique cette différence en considérant que le droit est hétéronome (nul ne peut être à la fois juge et partie), alors que l'éthique dérivant des règles de la morale est autonome (chacun est son propre juge et c’est la voix de conscience qui joue le rôle de censeur). Conclusion Le droit ne peut ainsi être totalement dissocié de l'éthique morale. Certains auteurs