La Matiere Peut Elle Penser

Cinq courants, fondés sur les notions d'esprit, de matière, de raison, d'humanité et d'individu, se combattent ou s'associent. Le courant spiritualiste Ce courant qui inclus (Platon, Saint Augustin, Bergson) professe que l'«esprit» est une réalité distincte de la matière et supérieure à tout ce qui est perçu par les sens. L'âme, indépendante du corps et plus aisée à connaître que celui-ci, est immatérielle, invisible, indivisible et immortelle. «Le corps, dit Platon, est un tombeau.» Notre

suite de cela nous allons en voir que cette grande diversité n’est pas réductible dans son ensemble puis nous verrons par la suite que elle peut l’être celons la situation. Pour terminer nous verrons que ces réductions des diversités des sciences possèdent des avis plus ou moins partagé dans le milieu scientifique. Le vitalisme est un courant de penser ou voir même une doctrine celons laquelle tous les organismes vivants sont doués d’une force vitale qui est principe, cause de tous les phénomènes

INTRODUCTION. Entrée en matière : La réalité ne manque pas d´éveiller notre étonnement dès qu´il s´agit d´en saisir les principes fondateurs. Face à un corps vivant ou un diamant découvert dans la terre, nous sommes amenés à nous interroger sur les principes qui régulent leur existence : la correspondance étrange de l´organe et de sa fonction biologique, présente chez tous les vivants, et la correspondance mystérieuse de la forme du diamant avec les formules géométriques et mathématiques les plus

Essais de Montaigne, le message diffère un peu. Pour lui, la connaissance, c’est la compréhension et l’application du savoir appris. Il est vrai, pour ma part, que les matières comprises, comme les sciences, restent applicables même après quelques années. Un savoir acquit est retenue plus facilement. Cela est valable dans d’autres matières en fonction de nos intérêts personnelles. Pour certains auteurs dont Rabelais et Montaigne, la connaissance se résume à la compréhension et à l’application du savoir

une telle agitation de la part de l’homme ? Face à cette interrogation, Pascal répondra que cela « vient d’une chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre » ; autrement dit, la raison essentielle pour laquelle l’homme ne peut s’empêcher de s’occuper réside dans son incapacité à demeurer dans le calme. Ainsi, le repos n’apparaît pas aux yeux de l’homme comme enviable mais plutôt comme une punition. En clair, « les diverses agitations des hommes et les périls et les peines

Essai : On distingue l’Homme par sa faculté de penser, donc contrairement aux autres espèces, il est doué de raison. Depuis l’antiquité, la relation entre l’Homme et l’animal fait débat. Certains philosophes, écrivains ou médecins affirment que l’Homme est supérieur à l’animal et par conséquent, que nous avons le droit d’exercer un rapport de force à ce dernier. Tandis que d’autres estiment que l’animal est l’égal de l’Homme, et remettent en question les mauvais traitements infligés à l’animal. L’Homme

sens grec, c'est l'ensemble des règles qu'il faut suivre pour produire un objet donné. Mais la technique moderne peut-elle encore se comprendre ainsi ? 1. La technique est-elle spécifiquement humaine ? • Chez l'animal, l'organe et l'outil se confondent : le crabe, par exemple, se sert de ses pinces pour s'enterrer. Même les primates ne fabriquent pas d'outils : un chimpanzé peut se servir d'un bâton pointu qu'il a ramassé, mais il ne saurait le tailler lui-même pour le rendre pointu. • Dans

mal chez Paul Ricoeur INTRODUCTION Depuis toujours, les hommes cherchent  à expliquer leur malheur. L’explication se situe le plus souvent sur le plan de la causalité efficiente et formelle (d’où vient le mal  et  ce qu’est que le mal) mais elle ne peut pas aboutir à une considération de sa cause finale : quel est le rôle du mal ? Ainsi, la question du mal, ante la vie des hommes : d’où vient le mal ?, pourquoi le mal ?, qu’est-ce que le mal ?,  qui en est le principal responsable : est-ce Dieu, les

pensant (notamment par les neurosciences) seraient liées, dans la mesure où cette dernière thèse reste un mobile pour lequel on pourrait être moins enclin à dévaloriser le corps aujourd’hui qu’hier 1. Quand le corps n’est perçu que comme entrave pour penser, il est à bannir ; quand il est conçu comme une machine, il est secondaire, bien que nécessaire à la vie, tant qu’on ignore comment construire à notre tour une machine équivalente. Seules la pensée et l’âme, immatérielles, demeurant après la mort

tourné vers la pensée de Descartes. Pour lui, en effet, c’est parce qu’il est doué du libre-arbitre que l’homme peut-être dit « à l’image et à la ressemblance de Dieu » - et en cela différent des animaux. Descartes face aux critiques Mais la thèse défendue par Descartes ne rencontre-t-elle pas des obstacles ? Indépendamment de la question de Dieu, dont on peut ici faire abstraction, peut-on, ainsi qu’il le fait, distinguer si radicalement l’homme de l’animal et affirmer que le fondement de cette