La Figure Du Monstre

Louis Marin d’une théorie virtuelle du coup d’Etat qui se révélerait dans le théâtre, et ici particulièrement dans la Médée de Corneille. Pourquoi Médée ? On verra dans un premier temps que cette figure mythique monstrueuse et subversive, dans son opposition au pouvoir établi que représente Créon, met en évidence et dénonce les fonctionnements fallacieux du pouvoir officiel. Les ressorts surnaturels du mythe, la magie de Médée et son ascendance divine

l’humanité. A/ L’identité de Bérenger est mise à mal car il se met à douter de son humanité. Cette interrogation est source d’une angoisse métaphysique causée par la disparition de l’humanité. Comment peut-il rester humain dans un monde peuplé de monstres ? Bérenger est renvoyé à sa différence. Il se voit comme anormal, une erreur humaine mais tente de se rattacher à son humanité L 22-23/ Parallélisme où il clame son humanité/ effet de répétition soulignant la recherche de la certitude de son humanité

scène des personnages de spectres, eux aussi interdits par les conventions du théâtre classique. Enfin dans la sixième scène de l’acte V de Phèdre, Théramène raconte une scène surnaturelle : celle de l’attaque et du meurtre d’Hippolyte par un monstre marin envoyé par le dieu Neptune à la demande de Thésée. Le caractère surnaturel de cette scène, et le fait que Racine ait recours à un merveilleux païen, interdit toute représentation directe. Toutefois, il faut noter que ce recours au récit ne

la narration pour consacrer un chapitre entier à l’animal qui met Gilliat en danger de mort, la pieuvre. Nous verrons, dans le fragment proposé ici, comment il part d’une peinture objective de la réalité pour aboutir à la vision fantastique d’un monstre en communiquant un sentiment d’épouvante à son lecteur. Lecture La pieuvre n'a pas de masse musculaire, pas de cri menaçant, pas de cuirasse, pas de corne, pas de dard, pas de pince, pas de queue prenante ou contondante, pas d'ailerons tranchants

repérage et l’analyse des figures de style nous a conduits à préciser le propos de Victor Hugo dans son poème intitulé Melancholia. Le thème central du poème est le travail des enfants en usine à l’époque industrielle, que condamne manifestement son auteur. Certaines figures stylistiques récurrentes permettent de cerner deux aspects (ou sous-thèmes) de la dénonciation qu’en fait Hugo. Premièrement, le poète présente l’univers de l’usine comme l’équivalent d’un monstre, ainsi que l’indiquent plusieurs

vieillards : v36 : « Ce sinistre vieillards qui se multipliaient » Les petites vieilles : v5 : « Ces monstres disloqués furent jadis des femmes ». « Les petites vieilles » est un placement logique car il est à la suite des 7 vieillards qui nous parle de personnages abandonnés. Les personnage sont décrits de manières dures, en insistant sur leur atrocité. Les 7 vieillards : v40 : « Ces sept monstres hideux avaient l'air éternel » Les petites vieilles : v73 : « Débris d'humanité pour l'éternité murs »

même à lui posai une question : -Qui…qui êtes vous ? Le monstre s’approcha un peu plus de moi et me répondit : -Mais c’est moi, ton ami… Je ne savais pas sur le moment si j’étais fatigué ou si c’était réellement ce que j’avais entendu car sa voix me paraissait tellement lointaine. Puis une drôle d’odeur s’installa dans la pièce, une odeur de mort, j’avais du mal à respirer tellement que l’odeur était forte, je suffoquai. Le monstre s’approcha de moi en souriant et me demande : -Dis moi mon

Racine, écrit au XVIIème siècle, se doit respecter les règles de bienséance du théâtre classique interdisant la représentation de scènes violentes sur scène. Par conséquent le spectateur ne peut voir directement la confrontation d’Hippolyte et du monstre marin et doit écouter avec attention le discours de Théramène qui relate du combat et de la mort de ce dernier. A l'inverse, on retrouve dans La machine infernale des dialogues entre le sphinx et Œdipe et des didascalies comme à la ligne 5 « Il

le côté insoluble de ce dilemme. Le texte prend deux arguments majeurs. D'un côté la cruauté de Pyrrhus qui a été sans bornes et qui ne laisse place à aucun autre sentiment hormis la haine et de l'autre l'amour maternel et conjugal réunis dans la figure de Astyanax. Le premier argument est longuement développé, il réside dans un passé revécu au moment où il est raconté, le second n'a même pas besoin d'être développé pour être percutant. Il apparaît comme une évidence soulevée par Céphise avec vigueur

mais aussi XXI, XXII, XXIII (surtout, "La Chevelure")... Cette série de poèmes met au jour une figure féminine qui porte la voix du poète, l'inspire et le charme ; objet des fantasmes de l'homme, elle se fait l'allégorie de la beauté et de la poésie comme absolu. Trois axes (que tu as vus toi-même) peuvent ainsi être dégagés pour une première partie. Cependant, un drame se joue au coeur de la figure idéalisée de la femme. Le recueil est parcouru par une sorte de lourdeur d'angoisse ne laissant