La Conscience vengeresse

faudra tout d’abord considérer que l’action mauvaise s’ancre dans la volonté de chacun. Ensuite, nous étudierons dans quelles mesures on peut penser que l’Homme est capable de souhaiter le mal ; et enfin, nous examinerons l’impact de Dieu et de la conscience de chacun tendant à tirailler l’Homme entre sa volonté du bien et sa volonté du mal. Etre méchant, au-delà d’être une possible caractéristique radicale à chaque homme, s’inscrit dans la volonté de l’Homme. En effet, on peut choisir le mal, tout

421 et 416 avant Jésus-Christ qu’Euripide a fait représenter La Folie d’Héraklès dont l’action principale repose sur les malheurs d’Héraklès qui après avoir courageusement accompli ses douze travaux revient chez lui et est condamné par la volonté vengeresse d’Héra à un accès de folie au cours duquel il tue les siens. Après Geoffroi de Monmouth, Holinshed et John Higgins, William Shakespeare reprend dès 1605 l’histoire du roi Lear qui devient fou à cause de la cruauté égoïste de ses filles. Il fit jouer

remarquable par sa métrique, Matamore, répondant à une nouvelle provocation, explose de colère dans un rythme ternaire entrecoupé de soupirs (au sens musical du terme) « Ah! », l’allitération en « r » dénotant d’un bout de la tirade à l’autre une menace vengeresse et agressive. Matamore gronde avec emphase comme un être surnaturel, surnaturel autant qu’il utilise des mots d’homme. Puis les références se hissent à la mythologie : v. 237 : « D’un seul commandement... Parques » v. 239 : « La foudre… les Destins

elle voulait se préserver une vieillesse tranquille, choyée à qui mieux-mieux, par une nièce et son mari, et voilà qu'elle découvre qu'ils sont les assassins de l'être qui lui était le plus cher, son fils Camille. Son regard devient celui de la conscience comme celui de Dieu pour l'assassin d'Abel, Caïn, dans La Légende des siècles, elle voit, et son regard parle. Certes l'essentiel du récit de la fin des amants criminels se fait en focalisation zéro, le narrateur voit tout, connaît les pensées

droit de penser que cette foule compacte agit comme une entité à part entière, mut par une seule et même conscience, celle de voir son ennemi dans «le parigot» défait et déchu de cette stèle d’arrogance sur laquelle les habitants de Marseille semblent avoir hissé la population parisienne. L’individu disparait dans la foule. Dans une parfaite scission, il prête son désir à cette foule vengeresse. "Marseille a été, pendant plusieurs siècles, une ville indépendante et fière d’assumer seule son destin

Jupiter à Égisthe. En effet, Jupiter intervient dans la pièce dès que quelqu'un l'invoque (Électre puis Oreste) pour faire un "miracle", mais perd tout pouvoir sur celui qui se sait libre. De même Égisthe ne pourrait gouverner si son peuple avait conscience de l'impuissance du souverain. C'est pourquoi ils doivent empêcher Oreste de "contaminer" le peuple (le "troupeau"). Mais ce peuple semble se complaire dans sa pénitence, et rejette la proposition de liberté que lui fait Électre. On peut ici voir

donné Zola : de même que les graines germent pour donner le blé et les autres plantes nourricières, la révolte des mineurs porte en germe d'autres luttes, plus vastes, qui changeront un jour le monde : « Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la terre. » La «légendaire solidarité des mineurs», entre silicose et coups de grisou, se manifeste dans

morale = maladie qui rend l’homme moralisé. L’homme est un animal, la morale s’empare alors de ses valeurs posées en premier par les vivants barbares, elle modifie la conscience et l’interprétation de leurs actes avec des notions inouïes (faute, pêché, libre arbitre) en inventant des passions inconnues ( pitié, mauvaise conscience, ressentiment, vengeance… sur leur forme morale). - il critique les valeurs morales comme grandeur installée sur le déni de ses origines Thèses principales que soutient

soldats; c'est une société frappée par le taux de mortalité et le deuil généralisé. Par conséquent, tout personnage réagit différemment a la situation ou il se trouve ancré. Mathilde, courageuse, s'attaque a la recherche de son fiancé, quant a Tina, vengeresse, s'attaque aux haut-gradés ayant causés la mort de son amoureux Ange. De plus, dans le roman de Remarque, Paul et ses camarades ne sont pas des civils mais les soldats-mêmes, au front-même, qui subissent la brutalité de la guerre. Ils répondent

situation conflictuelle en lui donnant une dimension amoureuse, et en faisant de Britannicus un rival à la fois politique et amoureux. => Néron se trouve au sommet de la pyramide du pouvoir : «César», «empereur» ==> rend l'acte inquiétant -> prend conscience qu’il est celui «À qui Rome a commis l’empire des humains» (vers 582). MAIS inhibitions et les liens troubles qui l’unissent à sa mère freinent encore ses penchants. => => Narcisse : âme damnée, s’attache à accélérer sa dangereuse émancipation