La Chose d'un autre monde

Pourquoi donner quelque chose contre rien ?POURQUOI DONNER QUELQUE CHOSE CONTRE RIEN ? Alvin W. Gouldner La Découverte | « Revue du MAUSS » 2008/2 n° 32 | pages 65 à 86 ISSN 1247-4819 ISBN 9782707156433 DOI 10.3917/rdm.032.0065 Article disponible en ligne à l'adresse : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2008-2-page-65.htm -------------------------------------------------

elle porte le nom de « religion » et de « morale ». Toute proposition que formule la religion et la morale renferme cette erreur ; les prêtres et les législateurs moraux sont les promoteurs de cette perversion de raison. Je cite un exemple. Tout le monde connaît le livre du célèbre Cornaro où l’auteur recommande sa diète étroite, comme recette d’une vie longue et heureuse — autant que vertueuse. Bien peu de livres ont été autant lus, et, maintenant encore, en Angleterre, on en imprime chaque année

l’attelage ailé. (245c – 249d) La partition du monde sensible et du monde intelligible : Que ce soit l'opposition entre le monde des ombres dans la caverne et la réalité extérieure hors de la caverne dans la République, que ce soit l'opposition entre l'intérieur et l'extérieur du ciel dans le Phèdre, la philosophie platonicienne repose sur l'opposition entre un monde sensible qui n'est qu'apparence et dans lequel seule l'opinion est possible et un monde intelligible qui est la réalité dont la science

provoquées par exemple par un être malicieux. Finalement la seule chose qui résiste à l'épreuve du doute se trouve être le sujet pensant (d'où la célèbre citation de l'auteur : « Je pense donc je suis »). A partir de là, mis à part l'existence de notre « moi », une autre va être mise en évidence : l'existence d'Autrui, cet être qui dit « moi », comme moi, mais qui n'est pas moi. Mais qui est donc cet autre? En effet au départ, cette « chose » que l'on perçoit pourrait nous apparaître comme un objet

physicien récent » ne proposait pas une physique vraiment récente. Ses contemporains ont été frappés par le fait qu’il renouait, en deçà de Platon, d’Aristote et même de Socrate, avec la tradition des « physiciens » (les phusikoi) présocratiques ; vue d’un peu loin, sa physique ressemblait fort à l’atomisme de Démocrite, malgré ses professions d’autodidactisme ; et quelques uns de ses principes fondamentaux remontaient, à travers Démocrite, jusqu’à Parménide. La nouveauté de cette physique tenait, dans

que quand on parle de quelque chose d’objectif on désigne quelque chose qui peut être saisi à l’intérieur du sujet / Chose = Mais la notion de chose est indépendante par rapport au sujet. Elle est une chose que je la pense ou pas. Ce qui fait la chose c’est son indépendance ontologique. Par définition la chose est ce qui a une certaine consistance, une certaine indépendance ontologique indépendamment de l’objet qui la saisit ou qui la pense. Réel = lat. Rès: La chose  Est réel ce qui a les caractéristiques

exhortatifs, et de frapper les imaginations pour se montrer un homme actif et bienfaisant ; m’être détaché de la rhétorique, de la poétique et de l’art de parler avec trop d’élégance ; m’être interdit de me promener en toge à la maison, et d’étaler quelque autre faste ; écrire mes lettres avec simplicité, comme était celle qu’il écrivit lui-même de Sinuesse 10 à ma mère ; envers ceux qui nous ont irrités et offensés, être disposé à l’indulgence et à la réconciliation, aussitôt qu’ils veulent revenir ; lire

Ces méditations sont une expérience philosophique. L'usage du terme « méditation » ne s'est d'ailleurs pas fait par hasard : il s'agit d'une introspection, il s'agit de narrer le cheminement d'une réflexion plutôt que d'exposer un traité constitué d'un ensemble de raisonnements déductifs. La méditation se distingue donc de la simple recherche scientifique, et peut-être rapprochée de l'exercice spirituel. La méditation est donc un exercice qui s'impose par la nature même de la recherche menée par

CONNAITRE LE MONDE EST-CE L’NTERPRETER ? Que suis-je censée connaitre ? Quel est le contenu de cette connaissance. Mais surtout comment peut-on définir la connaissance ? La connaissance découle-t-elle irrévocablement de la vérité. ? Tant de question que l’homme s’est posé et se pose toujours. Par définition générale, la connaissance c’est le fait de connaître, d'avoir des compétences dans un domaine. Mais pour être plus précis, celle-ci vient du latin cognitio, « action d'apprendre ». Activité

à la franchir, c’est une invitation vers autre chose. Ce passage auquel elle invite est le plus souvent dans l’acceptation symbolique du domaine profane au domaine sacré. Ce passage je l’ai vécu avec une grande intensité, je me rappelle être sortie du cabinet de réflexion, le bandeau sur les yeux. On me mit des chaînes autours des poignets, peut être que ceci était fait pour me rappeler quelles étaient mes conditions de vie dans ce monde profane, ce monde matérialiste dénudé de tout sens. Cette porte