La Chose d'un autre monde

ne peut les comprendre sans les comparer l'une à l'autre. Ainsi en est-il de la vie de Platon et de celle d'Aristote. Platon tire de la contemplation des idées séparées l'inspiration nécessaire au gouvernement de cette cité qui fut pour lui l'objet d'un souci constant. Aristote s'est consacré à l'observation de la nature, des hommes, de leurs cités, avec détachement, sans se soucier d'assurer le triomphe de ses idées sur la place publique. Par l'intermédiaire d'Alexandre, dont il fut le maître, il

L'art est-il évasion de la réalité ? S'il y a bien une idée que tout le monde partage aujourd'hui, c'est que l'art est un moyen d'évasion. Il rompt notre quotidien et nous permet de nous évader. Cependant l'évasion ne dure qu'un temps, est éphémère. N'est-ce pas une illusion ? L'art n'est-il justement pas fait pour transformer et changer la réalité ? Faire passer un message ? Néanmoins, en tant que production humaine, l'art, même s'il nous divertit et nous donne l'impression de nous évader, il nous

regarder quelque chose qu'il peut voir dans le réel ? L'artiste ne produit-il que des imitations ? Pourtant l'art existe depuis le début de l'Humanité, les hommes ont toujours eu le besoin de représenter le réel. Alors qu'y a t'il de plus dans l’œuvre de l'artiste que dans le réel ? Quelque chose que nous ne pouvons pas voir ? Quelque chose que nous ne savons pas voir ? L'inutilité de l'artiste et de son œuvre peut-elle nous être bénéfique pour la connaissance de quelque chose que nous ne voyons

moque de Boubouroche ? Les rapports affectifs devraient se fonder sur la fidélité et sur la sincérité. Le verbe latin ludere nous l'apprend : l'illusion se joue de nous, par exemple dans le jeu de l'amour. L'illusion vit dans son fantasme, dans un monde qui n'est que le sien, qui n'a de valeur que subjective. La force du fantasme est si grande que Boubouroche ne tire pas la conclusion qui s'impose à un regard extérieur : ma maitresse abrite un amant dans son placard, donc je suis « cocu »! L'illusion

est le plus fort qu’on trouve sa faiblesse, et à l’inverse c’est là où on le pense plus faible qu’on doit le plus le redouter. L’art de la pensée a ce principe en commun avec l’art de la guerre. Lorsqu’on aborde un thème, il faut bien distribuer d’un côté ce qui serait simple, clair et de l’autre confus, instable. On saisit ce qu’il y a lorsqu’on réalise que ce qui fait la fragilité d’une idée peut en même temps en faire sa force et son intérêt. Ce préambule permet d’aborder la notion d’imagination

d'être de leur existence et de leurs actions". Ainsi le sens, c'est la "signification qu'à une chose pour une personne et qui constitue sa justification. « Sens » est un mot polysémique par lequel on entend la signification, mais aussi l’orientation, la direction, le projet, et le but. Le sens regroupe tant l'idée, le concept, le foyer d'organisations d'activités que le caractère intelligible d'une chose permettant d'admettre son existence .D'une part, "Sens", en métaphysique, a pour synonymes "fondement"

orgueilleux qui ai existé, mais cet orgueil est fondé, il veut fonder le monde à partir du cogito, de lui même. Le dieu de Descartes n'as plus rien à voir avec celui de la religion. Pour lui, si on peut se dire qu'un dieu existe, c'est forcement que ce n'est pas le dieu que la majorité des hommes imaginent. C'est une sorte de dieu qui nous appartient, pour lui, dieu n'est pas une personne, mais une structure mathématique qui dirige le monde. Le dieu de Descartes accorde le réel à l'intelligence des hommes

philosophe et la chance de connaître un autre pays). Il parle de son début comme écrivain en France en étant l’histoire d’un cauchemar. Ecrire en français c’est pour Cioran un détachement total : « J’ai rompu d’un coup avec tout : avec ma langue, avec mon passée, avec tout. » Il voulait d’une côté d’oublier le passé et de vivre sa nouvelle vie, et d’une autre côté d’être près de sa famille, seulement avec l’âme et soulager le mal de son pays natal. Etre dans un autre pays se fait seulement par saut et

aussi la plus douloureuse. En effet, nous sommes des êtres conscients, mais sitôt que nous prenons conscience de nous-mêmes nous nous découvrons séparés (distincts) du monde et séparés (distincts) des autres. En fait, je n’existe pour moi-même qu’en me différenciant (en me distinguant) de ce qui n’est pas moi, Ie. en m’opposant au monde et aux autres. De sorte que je ne suis moi-même qu’en n’étant pas les autres. Cette originaire séparation, constitutive de notre existence consciente, nous isole des

****** Dissertation ** ***** Dans quelle mesure les personnages dans le roman révèlent-ils la vision qu’a l’écrivain de l’homme et du monde ? Vous répondrez à cette question en utilisant les textes du corpus, ceux que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles. En lisant un roman, nous avons souvent tendance à considérer le personnage comme l’unique composante qui exprime la vision de l’auteur. En réalité, il y en a plusieurs : le contenu narratif