Kant Et Obéissance

l’histoire» ne va pas tarder à se mettre en place dans l’oeuvre de Kant. Elle est interprétée comme une «idée», c’est-à-dire un modèle de raison pure susceptible de donner un 1 Aristote, De l’âme, I, A, 1, 402 a. 2 Buffon, Histoire naturelle, 1774, tome I, p. 30. 32 TROISIÈME COLLOQUE D'ETHIQUE ECONOMIQUE sens total et achevé à la suite chaotique des actions et des passions individuelles qui semblent n’avoir aucun sens. Kant au fond veut penser de façon systématique, dans l’ordre pratique

d’existence normales d’une société, l’obéissance ne pose pas de problèmes car on obéit par éducation, par habitude, par tradition. On obéit car il y a un Etat et il serait plus désavantageux de ne pas obéir. La force et le droit répondent à cette obéissance : - on obéit parce qu’on est contraint par la force  menace coercitive en cas de désobéissance. La force s’avère néanmoins indispensable car sans sanction, une règle risque d’être systématiquement violée (cf. soft law). Ce qui vaut pour un règle

social, liberté, égalité, fraternité s'amplifient depuis la redécouverte des classiques grecs à la Renaissance (16e) puis lors de l'âge classique (17e : DESCARTES, GROTIUS, HOBBES) jusqu'au siècle des lumières (18e : MONTESQUIEU, ROUSSEAU, VOLTAIRE, KANT,..). Cette évolution des idées va soutenir l'émergence des révolutions politiques. 1.2 Développement des sciences et techniques Le développement d'une pensée rationnelle s'accompagne également de celui des sciences naturelles comme la physique,

condition absolue du salut, je ne voudrais pas, en vue de mon salut, courir ce risque. Je choisirais de m'abstenir tant que je n'aurais pas la conviction de ne pas courir ce risque. On a une telle conviction seulement quand on pense qu'on agit par obéissance. L'obéissance seule est invulnérable au temps. Si j'avais mon salut éternel posé devant moi sur cette table, et si je n'avais qu'à tendre la main pour l'obtenir, je ne tendrais pas la main aussi longtemps que je ne penserais pas en avoir

condition absolue du salut, je ne voudrais pas, en vue de mon salut, courir ce risque. Je choisirais de m'abstenir tant que je n'aurais pas la conviction de ne pas courir ce risque. On a une telle conviction seulement quand on pense qu'on agit par obéissance. L'obéissance seule est invulnérable au temps. Si j'avais mon salut éternel posé devant moi sur cette table, et si je n'avais qu'à tendre la main pour l'obtenir, je ne tendrais pas la main aussi longtemps que je ne penserais pas en avoir reçu

le chef charismatique. 3) Il y a enfin une possibilité de soumission à l’autorité en vertu de la « légalité », càd l’existence d’un statut d’une compétence positive fondé sur des règles rationnellement établies. * Cela signifie une obéissance à une autorité disposant d’un statut, de moyen pour faire respecter une règle de droit. Weber nuance ses analyses et pense que dans l’obéissance, quel que soit la forme, on ne peut exclure ce qu’il appelle « la peur ou l’espoir » : * la

extrême différence que la violence n'a qu'un cours borné au lieu que la vérité subsiste éternellement et triomphe enfin de ses ennemis" (B. Pascal). Le droit véritable, même vaincu, reste le droit. L'échec ou la défaite ne lui donnent pas tort. Voir Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs: la moralité est indépendante de son succès comme de son échec. Le "droit du plus fort" périt aussitôt qu'il n'est plus soutenu par la force. Donc, sans la force, il n'est rien. En fait, ici, c'est la force

Arendt tente de démontrer les principes de la domination totale à travers une normalité sociologique. Une question subsiste : Faut-il dès lors invoquer la cruauté et la méchanceté humaines pour expliquer la Shoah ?  Hannah Arendt, bien qu’inspirée par Kant, prend un tournant et montre que le mal réside plus dans les stratégies par lesquelles la conscience se disculpe du mal commis que dans l’intention délibérée de commettre des crimes, à savoir qu’un crime effectué dans un système totalitaire est impossible

sciences et les arts, 1750  -4 documents qui exposent et justifient l’activité scientifique ou l’exercice de la pensée rationnelle Montesquieu, Lettres persanes, 1721 Descartes, Discours de la méthode, 1637  Ernest Renan, L’Avenir de la science, 1890 Kant, Qu’est-ce que les lumières ? (Pourquoi exercer sa raison ?) -Corpus de quatre documents portant sur la biologie de nos jours et la nécessité d’une science guidée par l’érhique (textes de Fr. Quéré ; Nowotny, Scott et Gibbons ; Chr. De Duve ; M. Boulgakov)

1876 : trois courants : + Ecole de la justice absolue : Représenter par Kant « la responsabilité pénal est un libre arbitre catégorique ». Le délinquant doit être punie car il choisit le mal. Exemple célèbre de Kant : on est sur une île et tout le monde doit partir. Cette société va éclater partout dans la planète et dans l’île : un seul prisonnier condamner a mort. On pourrait le libérer et bien non Kant : justice absolue = impératif catégorique défense de la morale. Elle est une des