Jugement Déterminant Kant

que les cinq sens externes ; ceux-ci se manifestent plus tôt, dès la tendre enfance, celui-là beaucoup plus tard, d’où l’illusion qu’il résulterait de l’éducation et de l’instruction ; il n’en est rien. Diderot met en doute un tel sens dans le jugement ci-après : «Hutcheson et ses sectateurs s’efforcent d’établir la nécessité du sens interne du beau ; mais ils ne parviennent qu’à démontrer qu’il y a quelque chose d’obscur et d’impénétrable dans le plaisir que le beau nous cause ; que ce plaisir

AUTRES. Remarquons tout d’abord l’intérêt non seulement théorique mais aussi pratique de la réconciliation envisagée. Si, en effet, l’affirmation du déterminisme ne peut se concilier avec celle de la liberté humaine, qu’advient-il alors du jugement moral ? Comment juger, soit qu’on le loue, soit qu’on le blâme, celui qui n’a pas pu agir autrement qu’il n’a fait ? Le déterminisme semble nier la responsabilité, et sans responsabilité, il n’y a plus de morale qui tienne. Comment, donc, peut-on

même aussi toute douleur est un mal, mais toute douleur n’est pas telle qu’elle doive toujours être évitée.” (L96 à 99). Le sage ne s’en tient pas à la perception (plaisir et douleur); la raison et la prudence(la sagesse pratique) jouent un rôle déterminant dans la recherche du bonheur. Dans sa recherche du bonheur le sage tient aussi compte du temps, c’est pourquoi “nous en usons dans certaines circonstances, avec le bien (plaisir) comme s’il était un mal, et avec le mal (douleur) inversement comme

logique juridique, cherchant à analyser l’argumentation juridique ; Quant à la théorie générale du droit, elle viserait exclusivement à décrire et analyser le droit tel qu’il est, grâce à l’emploi d’une méthode scientifique, et se voudrait pure de tout jugement de valeur. Elle ne remplacerait pas la philosophie du droit, qui subsisterait, mais à un niveau plus élevé d’abstraction. Cette distinction est en effet raisonnable, mais ne correspond pas à l’emploi effectif des expressions « philosophie du droit »

cohérent. Pour lui, le sentiment esthétique part de la sensation (visuelle surtout) et aboutit au jugement qui est reconnaissance en tant que telle. Il tient, comme saint Augustin, que le beau est d’origine divine et ses qualités essentielles sont à placer dans l’intégrité (la complétude), la juste proportion ou l’harmonie et la clarté. II.2. L’âge critique Cette étape a comme centre l’héritage de Kant dont la révolution copernicienne n’excepte point la conception esthétique. Celle-ci abandonne l’ontologique

Tout ce que nous faisons, disons, et même sommes, est profondément lié à ce que nous avons fait, subi, etc., dans notre enfance. Par conséquent, notre passé est déterminant : il est la cause de nos actes. Nous ne sommes donc pas libres. Il semble que le déterminisme ici soit un obstacle à la liberté, et fasse de celle-ci une véritable illusion. Si c’est vrai, alors nous ne sommes pas responsables de nos actes. Donc Affirmer le déterminisme est-ce nier la liberté ? Il semble donc important

6 1. La question de l’objectivité : le beau et l’agréable (Kant) __________________________________ 6 2. Le rapport à la volonté : le beau et le jo li (Schopenhauer et Niet zsche) ________________________ 7 3. La norme du goût (Hu me)__________________________________________________________ 8 C. La création artistique ____________________________________________________ 8 1. Le 2. La 3. Le 4. La 5. La mythe de l’inspiration (Kant) _____________________________________________________ 8 création

scientifique, de l’ordre de la sociologie ou de la psychologie (mais ces sciences humaines me font atteindre les autres dans ce qu’ils ont en commun, non dans ce qui fait leur individualité) b) Par l’amour d’amitié. Scheler parle du jugement par sympathie. Je « connaîtrai » l’autre en respectant son mystère et son intimité grâce à l’amour d’amitié (amour de communion) qui me permet de m’unir à lui dans la différence. Je ne cherche plus à le connaître, je le comprends. Il y

détourner le cour d’un fleuve » : cela illustre les individus qui ont eu le courage d’agir. Ce mouvement individuel associatif, politique va alimenter une double critique, proprement philosophique et va s’en alimenter : - l’oubli du mal, de ce que Kant nomme « le mal radical » : Veut dire que le marxisme et le léninisme ect.., s’est convaincu de la réalité d’un mal exclusivement social, attaché au rôle économique et social des individus. Autrement dit l’idée est que le mal est une idée extérieur

servitude, de la violence et du conformisme. La société remet même, au sein du conformisme, l'idée même d'individualité en question. De ce point de vue, nous devrions, en tant qu'individus, nous protéger et protéger autrui de la société. Ce paradoxe, que Kant a nommé « l'asociale sociabilité de l'homme » semble néanmoins difficilement dépassable, sauf en nuançant la question posée. Il ne s'agit pas de protéger l'individu de la société, qui reste une donné essentielle dans son accomplissement. L'homme a