Jugement Déterminant Kant

le philosophe qui s'enferme d'abord dans la pensée ne trouvera jamais une porte vers l'être, de même celui qui s'enferme d'abord dans le moi ne trouve jamais le chemin vers autrui." E. Mounier, Le personnalisme. PUF p.39 9- "La sévérité de nos jugements sur les autres tient d’ordinaire à ce que nous prenons notre idéal pour notre pratique et leur pratique pour leur idéal. " M. Blondel, L’action, p.169. 10- "Entre autrui et moi-même il y a un néant de séparation. Ce néant ne tire pas son origine

choses qui sont ont été créées et produites » (Méditation Troisième, IX, 36-VII, 45). L’un des thèmes principaux de cette réflexion est celui des caractéristiques hypothétiques de Dieu, qui sont selon Descartes, parfaites en tous points. C’est ce jugement qui guide l’argumentation de Descartes, qui ne cesse de mettre en valeur les différences entre l’être parfait, Dieu, et nous autres, êtres imparfaits. Il dénigre les qualités sensibles, qui donnent lieu à des idées confuses et irréelles et définit

reçues de la conscience immédiate). La conscience a donc la capacité de se retrouver sur elle-même et de se prendre pour objet de pensée, elle opère donc un dédoublement (s'apercevoir que l'on s'aperçoit). La conscience morale: faculté de porter un jugement sur nos pensées ou nos actes en fonction de normes, de valeurs, le bien et le mal. Elle intervient avant une action sous formes de conseils ou d'ordres et après l'action sous formes de consentements ou de remord. L'animal ne possède que la conscience

à cet ordre symbolique en inventant de nouvelles règles ou bien en composant avec celles déjà existantes, en jouant avec elles. Exemple : les musiciens ont non seulement toujours su jouer avec des règles existantes (Beethoven et Bach), ou du jazz. Kant définit le génie « comme le don ou le talent de donner de nouvelles règles à l’art ». (Invention du clair/obscur par De Vinci) Une règle n’entrave pas la liberté mais l’inspire : sans le solfège le musicien ne pourrait pas progresser dans son art,

réaliste et objective se basant uniquement sur les faits tels qu'ils sont et tels qu'ils nous apparaissanr, sans aucune interprétation .Le but étant de régler l'action sans être influencé par une quelconque philosophie de l'histoire, ni par ses propres jugements ou rêves, la politique devant être parfaitement objective. Merleau-Ponty réfute cette thèse en affimant qu'il est impossible de rester parfaitement objectif, par exemple de par le simple fait de se baser sur les faits, ce qui sous-entend de faire

elle et elle seule a ce pouvoir de prise de décisions. Rien ne lui est imposé car chacun de nous est libre de ses actes. La théorie de l’autonomie de la volonté s’est développée sous l’influence de la doctrine économique libérale. Ensuite est venu Kant qui a soutenu que la volonté individuelle est la source unique de toute obligation juridique si ce n’est la source unique de justice : « quand quelqu’un décide quelque chose à l’égard d’un autre, dit-il, il est toujours possible qu’il lui fasse quelqu’un

au Soi.
Dans la pensée nietzschéenne la conscience psychologique telle que l'a élaborée la philosophie de Descartes doit être mise en question. "Autrefois on croyait à l'âme comme on croyait à la grammaire et au sujet grammatical. On disait "je" déterminant, "pense" prédicat déterminé ; penser est une activité à laquelle il est indispensable de supposer un sujet comme cause"(Par delà le bien et le mal, § 54). Aujourd'hui il faut apprendre à "se méfier de l'observation de soi" qui conduirait à une "folle

l’appellent Boulêsis – quant à nous, nous l’appelons volountas. Ils pensent qu’elle ne se rencontre que chez le sage, et en donnent la définition suivante : la voluntas est un désir accompagné de raison ». Ainsi, en intériorisant la volonté dans l’acte de jugement qui en produit la représentation initiatrice, les stoïciens en arrivent à affirmer la grande puissance de la volonté. Epictète dans Entretiens explique que certes « le corps, les biens, la réputation, les dignités » ne dépendent pas de nous ; mais

montre bien l’importance de la question de la relation entre l’éducation et la psychanalyse. En effet, l’enfance est un lieu privilégié pour étudier l’origine des névroses d’un patient. C’est à ce moment de la vie d’un jeune enfant qu’un facteur déterminant entre en scène, c’est l’éducation. Mais qu’est ce que l’éducation ? L'éducation désigne à la fois un processus et le résultat de ce processus. Le processus consiste en un travail de formation par lequel l'enfant est appelé à développer les facultés

sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. (Conscience morale: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. Conscience philosophique : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.) Le terme vient du Latin cum