Jankelevitch

établit ; « fixent » ; « restreignent » ; « entre des limites ») ; la raison invoquée au détour des lignes suivantes, est non seulement inattendue mais tactiquement imparable. On sait qu’une bonne définition de l’ironie notamment proposée par Vladimir Jankélévitch consiste a assimiler cette technique a l’envahissement du coup de l’adversaire dont on retourne du même coup les armes contre lui : c’est précisément le jeu auquel se lie ici Diderot en soutenant que « D.ieu est un maitre aussi jaloux qu’absolue

que j’ai froid près des autres. Paul Eluard La Mort de Procris peint par Piero di Cosimo en 1495 et conservé à la National Gallery à Londres Préface « La mort révèle l'amour, c'est l'inconsolable qui pleure l'irremplaçable. » -Vladimir Jankélévitch L’anthologie que, vous lecteurs, vous apprêtez à lire relate de la mort de l’être aimé. À travers elle, nous découvrirons comment les différents auteurs présentés parviennent de manière imagée à embellir le sujet peu plaisant qu’est la mort

c’est prendre la ferme décision de tout vérifier ,de tout remettre en cause ,de tout reprendre à zéro comme le souligne Jacqueline Russ. Pour le philosophe rien ne va de soit ,rien n’est vrai à priori ,par conséquent tout est à réévaluer ?Vladimir Jankélévitch dit à ce propos que « philosopher ,c’est se comporter à l’égard du monde comme si rien n’allait de soit ».En philosophie toute idée est appelé à se justifier devant la raison pour être acceptée .Etant la seule autorité reconnue ,la raison joue

la raison pratique, 1ère partie, Livre I, ch. 3. 173. « L’homme se croit libre parce qu’il a conscience d’agir et qu’il ignore les causes qui le font agir » Spinoza, Éthique. 174. « La liberté ne se prouve que par un acte de liberté » Vladimir Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien. 175. « On ne forcera jamais quelqu’un à penser qu’il est libre » alain. 176. « La liberté est le postulat de la raison pratique » Emmanuel Kant, Critique de la raison pratique. 177. « Lorsqu’on prend un

par la figure de Jean-Paul Sartre et où les khâgnes, notamment avec Jean Beaufret, destinataire de la Lettre sur l’humanisme de Heidegger, et le concours de l’Ecole normale lui-même, avec son jury composé de Maurice Merleau-Ponty et de Vladimir Jankélévitch, étaient ou pouvaient apparaître comme des hauts lieux de la vie intellectuelle. La khâgne était le cœur de l’appareil de production de l’ambition intellectuelle à la française dans sa forme la plus élevée, c’est-à-dire philosophique. L’intellectuel

sentiment de plaisir, on peut considérer que l’art dépasse le simple plaisir pris à sa contemplation et qu’il est une propension naturellement humaine qui répond à un besoin nécessaire. En effet, si l’homme a recourt à l’art c’est parce que selon Jankélévitch il permet de rendre compte d’un ineffable. A l’encontre du langage qui apparaît insuffisant à exprimer l’intériorité et la singularité des êtres, l’art a cette fonction que d’exprimer notre vie intérieure. A travers l’expression artistique, l’homme

pour l'homme un adversaire... À qui ferions-nous donc la guerre ? Contre qui ouvririons-nous les hostilités ? Le combat contre la mort est un affrontement sans partenaire, et l'idée même de victoire ou de défaite n'est plus qu'une métaphore ». Jankélévitch (1977) Le médecin doit écouter le patient raconter sa vie, ses espoirs, ses réussites et ses échecs, peut-être telle confidence jamais dite ou tel secret qu’il confie comme un ami à un ami. Si cette attitude ne relève pas de la science médicale

Le mensonge lui-même n'a semble-t-il pas la même valeur s'il est l'œuvre d'un esprit machiavélique pour qui la fin justifie les moyens ou le résultat d'une omission intentionnelle afin de préserver autrui d'une vérité douloureuse. C'est pourquoi Jankélévitch estime qu'il y a des vérités « qu'il faut manier avec des précautions infinies, à travers toutes sortes d'euphémismes, et d'astucieuses périphrases ». Il faut donc administrer la vérité avec précaution, à la manière d'un « élixir puissant » et

| | | |Vladimir Jankélévitch | |(Quelque part dans l'inachevé)

Principes de la Philosophie, Garnier. J.J. Rousseau Essai sur l'Origine des Langues, Hatier. Bergson Le rire, P.U.F. La Pensée et le Mouvant, P.U.F. Louis Lavelle la Parole et l'écriture, Artisan du livre. G. Gusdorf La Parole, P.U.F. W. Jankélévitch Le je ne sais quoi et le presque rien, P.U.F. Foucault Les Mots et les Choses, Gallimard. E. Weil Philosophie et Réalité, chapitre  XV, Vrin. Raymond Ruyer L'Animal, l'Homme, la Fonction symbolique, Gallimard, Paris, 1964. La Gnose de Princeton