Imagination Lucrèce

problématique 10 : L’homme est-il libre de choisir qui il est ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Thomas d’Aquin - problématique 11 : La liberté s’acquiert-elle ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 Lucrèce - problématique 12 : Existe-t-il une contradiction entre l’affirmation de la liberté humaine et le déterminisme scientifique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 Freud - problématique 13 : L’idée d’inconscient exclut-elle

entendu, le profes- 10 Bulletin officiel-PH00 © Cned – Académie en ligne seur peut aussi utiliser pour les besoins de son enseignement des extraits d’écrits dont les auteurs ne figurent pas sur cette liste. Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselme ; Thomas d’Aquin ; Guillaume d’Ockham. Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz ;

décrit la nature parfois de façon syncrétique. D’autres courants comme la Kabbale ou l’alchimie, vont aussi parcourir et influencer ces courants d’écriture. Ces poètes se caractérisent par une érudition pleine et entière. Les références à Ovide et Lucrèce sont constantes. Ces poètes entre eux s’influencent aussi beaucoup et se plagient dans le style ainsi que dans les contenus. La science telle qu’elle est envisagée est parfois un prétexte au poème lui-même, parfois un vrai travail de naturaliste.

d’un acte d’adhésion totale qui exclut, du moins provisoirement, tout jugement ». Le livre comme raptus, le livre qui capte le lecteur, son attention, son esprit et qui lui permet aussi d’entrer en contact avec son auteur, « les mouvements d’une imagination et les dessins d’une composition », et par là avec sa propre nature d’être rationnel et parlant. Valéry lui-même dans « Au sujet du Cimetière marin » affirme qu’ « il n’y a pas de vrai sens d’un texte », et que par conséquent il n’y a pas plus

christianisme’’, transfigure les derniers moments du chrétien, elle périt victime de sa superstitieuse ignorance, et l'indignation de Chactas devant une religion qui contredit la nature (mais dont les rites mystérieux l’ont d’abord frappé, son imagination primitive leur attribuant une valeur magique) est aussi touchante que les sermons du père Aubry sur le néant des passions et la bonté de la Providence. En définitive nous sommes trop séduits par la poésie de la vie sauvage et par l'idylle d'Atala

aussi au spectacle de l’oppression dont un autre est victime. Il y a donc, dans ce cas, identification à l’autre individu. Et il faut préciser qu’il ne s’agit pas d’une identification psychologique, subterfuge par lequel l’individu sentirait en imagination que c’est à lui que l’offense s’adresse. Il peut arriver au contraire qu’on ne supporte pas de voir infliger à d’autres des offenses que nous-mêmes avons subies sans révolte. Les suicides de protestation, au bagne, parmi les terroristes russes dont

connaissance scientfique du monde qui les entoure, c’est la peur et l’ignorance des phénomènes naturels qui explique en premier lieu le besoin (intellectuel) qu’ils ont de croire en des dieux ou en un seul, première approche matérialiste avec par exemple Lucrèce (98-54). Les aléas de l’existence les conduisent aussi à ressentir le besoin (affectif) d’être protégés, rassurés : pour ce faire, ils s’inventent un dieu-substitut (du père pour la psychanalyse freudienne) ; ils cherchent en outre à donner un sens

pratique ». « Nietzsche ». Deleuze et C. Parnet : « Dialogues ». Alain : « Spinoza ». Billecoq : « Les combats de Spinoza ». Hume : « Traité de la Nature Humaine ». Jean-Didier Vincent : « Biologie des passions ». Epicure : « Lettre à Ménécée ». Lucrèce : « De la nature ». Roland Barthes : « Fragments d’un discours amoureux ». Michel Foucault : « Histoire de la sexualité -2- l’usage des plaisirs ». Schopenhauer : « Métaphysique de l’amour ». Lévinas : « Le temps et l’autre ». Alain Finkielkraut :

bornes, le monde imaginaire est infini. » Nous avons déjà compris que pour Rousseau l a jouissance réside moins dans la possession effective de ce que l'on désire que dans la représentation que nous donne l'imagination de cette satisfaction. Notre imagination est si puissante qu'elle peut nous procurer en images ou par des images une satisfaction réelle. Tout ce qu'a dit Rousseau peut être ainsi résumé : « Tant qu'on désire on peut se passer d'être heureux puisqu'on s'attend à le devenir. Ainsi, cet

de cette société, et les raisons qui président à cette organisation politique. Par exemple, une pie explique ainsi leurs principes de gouvernement à Dyrcona : « Pensiez-vous donc, dit-elle, que ce grand Aigle fut nostre souverain ? C’est une imagination de vous autres Hommes, qui à cause que vous laissez commander aux plus grands, aux plus forts, et aux plus cruels de vos compagnons, avez sotement crû, jugeant de toutes choses par vous, que l’Aigle nous devait commander. Mais nostre politique