Flexisécurité

mondialisation, représente aussi un enjeu économique, social et environnemental pour les Etats. Face a l’option de la relocalisation, les économistes conseillent plutot de diversifier les sources d’approvisionnement, d’appliquer les principes de la flexisécurité en réinsérrant les travailleurs au chomage dans des nouveaux secteurs, et puis d’inciter les producteurs étrangers à s’adapter aux normes environnementales des pays developpés.

moyens à chacun de pouvoir s'adapter en permanence aux aléas du libéralisme, grâce à : un système d'éducation et de formation professionnelle efficace, un système de santé ouvert à tous, une félxibilité de l'emploi assortie d'une sécurisation (flexisécurité). Sous l'impulsion de Tony Blair et de Gerhard Schröder, les partis socialistes européens, même s'ils ont conservé leur ancienne dénomination, peuvent être considérés, pour la plupart, comme sociaux-libéraux (Labour Party au Royaume-Uni, SPD en

coûts de sortie de travail (doc 6) sont très faible grâce à une économie libérale contrairement à la France où les entreprises ont peur de licencier pour protéger leur image et car les coûts sont élevés. Au Danemark, le gouvernement utilise la flexisécurité. C’est-à-dire que le travail est flexible, sortie et entrée au travail rapide et que le chômage est sécurisé avec un revenu de 90% par rapport au dernier emploi de l’individu. Cela permet aux ménages d’avoir un pouvoir d’achat toujours important

flexibilité peut créer des impacts négatifs sur la création d’emplois. Les pays d’Europe du Nord (Danemark) ont à cet égard développer un modèle de marché du travail original combinant la flexibilité du travail et la protection des travailleurs : la fléxisécurité Celle-ci repose sur un triangle d’or : -une flexibilité du marché du travail -une protection du parcours des travailleurs -accompagnement des chômeurs Sur le marché, on y retrouve donc l’existence de différentes approches : la théorie

remarquer le Professeur Christophe Willman « une facilitation de la mobilité professionnelle et géographique des demandeurs d’emploi » De plus, la crise de 2008 a amené une véritable refonte des droits du chômeur. Dans une logique de flexisécurité, le système d’indemnisation a été modifié, et la convention Unedic de 2009 vient ajuster les objectifs de performance et concrétiser la volonté d’une meilleure efficacité des droits reconnus aux chômeurs à travers la fusion Unedic-ANPE. De nouveaux

fr/entreprendre-­‐et-­‐innover-­‐contre-­‐le-­‐ chomage_fr_art_116_11398.html   http://alternatives-­‐economiques.fr/blogs/abherve/2012/05/13/linstauration-­‐de-­‐la-­‐flexisecurite-­‐a-­‐la-­‐ danoise-­‐suppose-­‐un-­‐dialogue-­‐social-­‐constructif/   http://www.alternatives-­‐economiques.fr/bientot-­‐une-­‐flexisecurite-­‐a-­‐la-­‐ fran_fr_art_1164_60321.html   http://www.ideologie-­‐europeenne.fr/Faut-­‐il-­‐se-­‐mefier-­‐du-­‐modele-­‐social.html   http://www.internationalcamp.org/spip

actuelle la baisse des charges sociales, l'annualisation du temps de travail, l'augmentation du nombre d'heures supplémentaires, une nouvelle façon de calculer le SMIC (intégrant les primes de fin d'année ou le l3ème mois), le CNE ou le CPE, la flexisécurité... afin de rendre nos entreprises plus compétitives et de baisser le chômage structurel, à l'instar du modèle anglo-saxon. Il y aurait alors davantage de créations d'emplois, notamment pour les travailleurs peu qualifiés Cependant, comme peut nous

Castel précise ensuite que l’emploi n’a pas perdu d’importance puisqu’il conserve sa centralité, mais a perdu de sa consistance, devenant fragmenté. Pour lutter il faut chercher de nouveaux droits, ménager des transitions : c’est par exemple la fléxisécurité, passer du workfare libéral au learnfare en assurant la formation tout au long de la vie ou attacher la protection aux travailleurs non plus à l’emploi. Cette dernière n’est cependant pas évidente à mettre  en place techniquement. Une question

sens large, que l'on ne retrouve pas dans les pays comparables et qui est fortement corrélée avec l'incivisme et la désobéissance civile. Leur explication est le modèle social français étatiste, hérité des Trente Glorieuses. Ils plaident pour la flexisécurité parce que pour eux il y a un coût de la défiance, notamment par le biais d'une innovation insuffisante. C'est une idée qu'avait déjà développée Tocqueville. Sur la défiance envers les élites du savoir politique prospèrent toutes sortes d’idées

question de l’emploi une « question d’intérêt commun » : Atteindre un niveau d’emploi élevé sans pour autant affaiblir la compétitivité. Le traité de Lisbonne (2000) va dans ce sens en promouvant « l’activation » des politiques de l’emploi et la « flexisécurité ». Des mesures censées permettre « mobilisation accrue sur le marché du travail » des Européens pour davantage contribuer à la croissance. C’est dans cette lignée que nous devons nous diriger, dès que la situation économique nous le permettra.