Experience Esthétique

La World’s Columbian Exposition de Chicago en 1893 n’a pas seulement été le berceau d’un mouvement esthétique urbain, le City Beautiful (Smith, 2006), elle a marqué les débuts publics1 de l’art aujourd’hui le plus universellement répandu, le cinématographe. On a oublié que l’attraction la plus populaire de cette exposition a été la présentation du kinétoscope2 de Thomas Edison (Hagan, 1979); avant qu’il ne fasse ses véritables débuts commerciaux à New York un an plus tard. Le cinéma est devenu

diplôme, est prévu en mai 2012. Cette formation, en alternance, m’a permis d’acquérir, dans le domaine de l’immobilier, d’une part des connaissances théoriques (gestion, comptabilité, techniques du bâtiment, droit, économie…) et d’autre part, une expérience professionnelle. Ces 2 années riches d’enseignements m’ont appris à faire valoir et améliorer mon sens du contact, du travail en équipe ainsi que mes capacités d’adaptation, d’organisation dans un secteur exigeant et diversifié. Les cours

ce que vise la technique c’est l’utilité de son produit dans les activités humaines. Or, de ce point de vue, c’est une condition de l’œuvre d’art qu’elle soit « inutile » ou plus exactement désintéressée. On ne peut même pas dire que le plaisir esthétique (le « c’est beau ») soit un sentiment agréable (« utilité » pour le corps, les sens). Enfin, ce « plaisir » se distingue du sentiment d’un accomplissement du « bon », au sens d’un devoir moral. On comprend que l’ensemble de ces oppositions « négatives

perception que l'on peut avoir à propos de quelque chose. Tout d'abord, le goût est quelque chose de subjectif : en effet, si intuitivement nous sentons bien la différence entre une oeuvre d'art et un simple objet, chaque personne est faite de ses expériences, de son vécut, d'un caractère spécifique qui lui confèrent un ressenti qui lui est propre. On peut donc ressentir du plaisir, ou du déplaisir, face à une chose, sans pouvoir expliquer cela de façon rationnelle, puisque l'expliquation de ces sentiments

et concepts (parfois compris comme des fictions) : idée (l'art, la culture), objet (l'œuvre, la technique, la matière), individu (l'artiste, le spectateur), langage (les discours portés dans et autour de l'objet d'art, le medium, la perception), expérience poétique (qu'est-ce que faire œuvre ?) ou imaginaire (la représentation, la figure). À l'origine de l'histoire de l'art[modifier] On retrouve ces questions face à des collections d'objets et des pratiques depuis l'Antiquité méditerranéenne (Pline

philosophe et celui de l’artiste. Alors que la philosophie se veut une connaissance conceptuelle sur la totalité du vécu, l’art paraît à tout le moins irréductible au concept tant il est vrai, comme on a coutume de le dire que l’intensité des expériences esthétiques singulières et la simplicité de l’acte créateur réclament le silence et le secret. Au point que certains philosophes n’ont pas hésité de taxer d’irrationnel l’activité de l’artiste. Un philosophe comme Gilles-Gaston GRANGER par exemple n’hésite

directrice de ce mémoire, Marie-France PEYRELONG, pour ses conseils, son écoute et sa disponibilité. Mes remerciements chaleureux s’adressent aux équipes des bibliothèques pour leur accueil, le temps qu’elles m’ont consacré et le partage de leurs expériences. Je suis tout particulièrement reconnaissante à Sylvie THEVENOT et Anne-Marie ROUGE de la Médiathèque du Bachut, Michèle CHAPEAU de la Médiathèque de Mérignac et JeanMarc VIDAL et Hélène CHAPUIS de la Bibliothèque Kateb Yacine. Enfin, je remercie

encore, avec ce jeu de nos facultés qui suscite , nous pouvons éprouvé en nous d’autres sentiments inconnu qui rend cette expérience unique. Donc pour la conception de Kant, on remarque que lorsque nous jugeons un objet beau, nous nous intéressons à sa forme pure, indépendamment du contenu matériel de l’objet, voire méme de l’existence de celui-ci. Cependant le jugement esthétique est formel, et non matériel : C’est la forme de l’objet qui nous plait non pas son utilité ou encore le contenu matériel

lui que la rai-son pour laquelle il s'incarne c'est d'être lui-même tout en vivant de multiples expériences. Son âme a d'ailleurs choisi la famille et l'environnement dans lesquels il naît dans un but très précis. Nous avons tous la même mission en venant sur cette planète : celle de vivre des expériences jusqu'à ce que nous arrivions à les accepter et à nous aimer à travers elles. Tant qu'une expérience est vécue dans la non acceptation, c'est-àdire dans le jugement, dans la culpabilité, la peur,

côté qui me semble le plus intéressant : s’exprimer autrement que par la parole, mettre son corps en mouvement pour communiquer, les mots deviennent des actions, des mouvements corporels. Ainsi comment mettre en mouvement les élèves n’ayant aucune expérience et comment les aider à améliorer leurs gestes ? Je vais donc d’abord présenter l’activité dans le cadre de l’EPS à l’école primaire, pour ensuite proposer la mise en œuvre d’une séance de danse dans une classe. Enfin, j’essayerai de montrer le