Épicure

dire que les bonheurs les plus simples sont les meilleurs et ils sont sans conséquences. Mais le bonheur plus complexe ne peut-il pas exister ? N’est-ce pas le dérèglement du bonheur que l’homme cherche ? Dans « la lettre à Ménécée », le penseur Epicure établie une distinction entre les différents types de désirs. Pour lui, seuls les désirs nécessaires tels que la faim, la soif ou l’amitié doivent être satisfaits. Les autres désirs ne doivent pas être satisfaits car ils créent un manque et les rendent

mépriser une forme de réalité physique. Épicure aurait dit qu’il y a dans cette attitude, non pas tant de la malhonnêteté, qu’un « présomption fausse ». En effet, le disciple du matérialiste Démocrite a su définir avec une intransigeance intellectuelle rare l’enracinement sensible, physique de toutes les réalités que l’homme vit et que parfois il traduit dans des abstractions qui ne sont, comme il le dit dans la Lettre à Ménécée, que des « spéculations ». Pour Épicure seule la « sensation » manifeste la

pense au moment même où je le dis. Ainsi Descartes, avec son Cogito, démontre que j’existe tant que je pense, c’est d’ailleurs le premier temps du Cogito, celui ou j’acquiers la certitude d’exister. Pour Descartes je suis une substance pensante, pour Epicure je suis avant tout constitué d’atomes et ce n’est qu’après que je peux penser mais le fait d’être constitué d’atome montre aussi que j’existe. D’ailleurs la conscience de soi que possède l’homme signifie à la fois une présence au sens spatial car

français, pour arriver à l’heure actuelle à bonheur qui signifie d’après l’étymologie : la chance, le sort heureux. Puis, il prend le sens de : bien-être, satisfaction, contentement. Le bonheur est-ilseulement un état de pleine satisfaction ? Pour Epicure « Etre heureux, c’est savoir se contenter de peu », pour d’autres le bonheur est dû à une succession de plaisirs. Mais le bonheur est-il réellement accessible ? De là nous pouvons nous demander s’il n’est pas qu’une illusion. Sachant que l’illusion

amassé une grande richesse lui permettant de tout avoir à sa disposition, elle même ne sera jamais rassasiée et ne cessera de désirer. Elle pourrait ainsi désirer l’immortalité, quête inachevable qu’elle mènera jusqu’à la fin de sa vie. C’est ce que Epicure nomme les “désirs vains” dans la Lettre à Menécée. Schopenhauer annonce “Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la vie humaine”. L’Homme passe donc sa vie à désirer, à désirer différentes choses sans jamais en être pleinement satisfait

Tenter d’obtenir tout ce que l’on désir signifierai juger tous les désirs comme équivalents. Chaque objet du désir serait jugé comme indispensable et donc équivaudrait un besoin. Or, la différence entre besoin et désir est clairement établie. Epicure, dans la Lettre à Ménecée différencie les désirs en plusieurs catégories. Il différencie d’abord les désirs naturels des désirs vains. Les désirs vains, tout d’abord, sont ceux impossibles à combler. L’homme n’en à aucun besoin mais s’imagine pouvoir

d’apporter satisfactionet plaisir. Epicure constate que le plasir récherche par tous est l’lélemnt essentiel de la vie heureuse. Conforme à la nature humaine il procure un critère parfait de tous les choix que nous avons à faire. Il réside dans la sensation qui nous met en rapport avec le monde. C’est la règle qui nous fait choisir. Ce bien inné et personnel car chacun est juge de ce qui lui convient. « Le plaisir est notre bine principal et inné » écrit épicure dans la lettre à Ménécée. L’homme

injustement vienne la négation de l’existence par celui qui souffre. Seule la liberté peut rompre cette chaîne qui lie malheur et abattement, avec pour moyen la révolte. Quant à s’interroger sur l’association entre Dieu et le mal, citons pour conclure Epicure : « Ou bien Dieu veut supprimer les maux mais il ne le peut pas, ou bien il le peut mais il ne le veut pas. Ou bien il ne le peut ni ne le veut. S’il le veut et ne le peut pas, il est impuissant, ce qui est contraire à sa nature. S’il ne le veut ni

ce qui concerne l'amitié et le plaisir (Livre IX). Il est possible de distinguer une forme superficielle de l'activité (manger boire etc) ou plaisir sensitif et une forme profonde de l'activité plaisir de vivre, de vouloir, de penser. Pour Epicure le plaisir c'est l'absence de souffrance. Il distingue le plaisir en mouvement qu'il faut poursuivre à l'infini et qui est source de souffrance et le plaisir qui est un état de satisfaction durablePour Spinoza, l'homme est un être de désir, l'essence

de travailler à ce que le bonheur dépende de nous c’est à dire en limitant ses conditions à la réalisation des désirs possibles. Mais en réalité, quoi que l’on fasse il y a toujours quelque chose pour nous éloigner du bonheur. Tout d’abord Epicure dans Lettre à Ménécée nous propose une philosophie du bonheur au quotidien. Il distingue plusieurs sorte de désirs : en premier lieu les désirs naturels tel que manger, dormir. L’homme par rapport aux animaux n’a pas de protection naturelle. Deuxièmement