Divertir Pour Instruire

Emile Faguet, L’art de lire * Avant-propos. Il y a un art de lire, à quoi sert cet art ? Dans quel but lit-on ? Trois possibilités : pour nous instruire, pour juger les ouvrages ou pour en jouir. Pour nous instruire : il faut alors lire lentement, se relire en notant tout ce qu’on apprend. Aucun plaisir. Pour juger des ouvrages : c'est-à-dire en critique. Il faut lire lentement, prendre des notes, faire des fiches d’où l’on tire des idées générales et des idées particulières qu’il faut

narratif démonstratif, à visée argumentative et didactique, très souvent allégorique, rédigé en vers ou en prose, qui renferme des enseignements dont on tire une morale pratique. Il réunit les deux vertus « placere » et « docere » : plaire et instruire. Par ce principe il doit convaincre et séduire : c’est un genre argumentatif. • C’est le grec Esope qui est considéré come le fondateur de l’apologue. Cet ancien esclave qui aurait vécu au VIe siècle av. J-C a laissé des centaines de fables en

cacher To raise a child= élever un enfant To shake= secouer, trembler To shape= façonner To share= partager To stammer= bégayer To full= remplir To emply= vider To switch on/off= allumer/éteindre To sail= naviguer To entertain= divertir To bargain= marchander To row= ramer To loathe= détester To rob a person, a bank= voler qqn => escroquer To throw= jeter To punish= punir To chase= poursuivre To burgle= cambrioler A burglar= cambrioleur A burglary= un cambriolage

pratique dans le salon de Mme de Rambouillet ses dons de badinage et de galanterie, puis Antoine Gombaud, chevalier de Méré, le père Bouhours, l’abbé Cotin ou encore Madeleine de Scudéry ont transcrit dans des ouvrages-manuels ce souci de plaire, instruire et divertir tout à la fois en rejetant « tout ce qui tient de l’étude car cela est presque toujours mal reçu »6. On retrouve volontiers toutes ces notions esthétiques dans les lettres de Mme de Sévigné, qui a le souci de rappeler fièrement ses origines

différentes situations, portrait à charge puisqu’il s’agit de démontrer en quoi Euphrosine est « vaine minaudière et coquette ». Le théâtre de Marivaux s’inscrit ici dans la démarche du « castigat ridendo mores », corriger les mœurs par le rire, instruire et amuser ; l’auteur s’emploie ici à démontrer comment la vanité influence les rapports sociaux, comment l’hypocrisie mondaine et la coquetterie cantonnent les personnes (et en particulier les femmes) dans des comportements factices. La cible de

confrontations. L’action a souvent lieu dans un espace propice aux rencontres : le château, l’auberge dans les romans du XVIIe et du XVIII c) les visées du récit : amuser le lecteur, le distraire en lui faisant oublier la réalité qui l’entoure` instruire le lecteur en lui faisant découvrir une réalité qu’il ignore expliquer un événement ou un fait, le fonctionnement d’une société ou d’un système politique faire réfléchir le lecteur, le convaincre, le persuader. Ces différentes visées se conjuguent

jeune veuve correspond à un topos littéraire : celui de la veuve éplorée qui ne tarde pas à renoncer à sa peine. Cette fable est extraite du Livre VI, du recueil que le célèbre fabuliste classique La Fontaine (1621-1695) destinait au départ à divertir et à instruire le dauphin. Elle est inspirée de la fable en prose La femme pleurant son mari mort et son père la consolant de l'auteur Abstémius. Elle se présente comme une amplification versifiée de ce texte qui innove en présentant la morale avant le récit

communication de masse C’est l’ensemble des techniques et moyen qui permette de diffuser des messages écrit ou audio, auprès d’une audience vaste et hétérogène. Ex : télé, radio, cinéma. L’objectif de cette communication de masse et d’informer de persuader, divertir. ii. La communication publique C’est le cas pour un seul émetteur communique avec plusieurs autres, l’orateur communique avec un auditoire pour informer, convaincre ex : les cours, un meeting politique. iii. La communication dans un petit groupe

était : un ordre précis (en contre du baroque), soumettre tout á la raison (rationalisme qu’adoptèrent les Lumières, dignes représentant du classicisme du XVIIIe siècle) ; langage correct et claire ; et aussi, avoir un discours agréable, plaire et instruire. Furetière et Sade s’éloignent, en général, de tout ces idéaux et de certaines définitions de canon que nous avons déjà révisés. Sade s’éloigne surtout des Lumières qui étaient, d’une manière ou d’une autre, le « canon » (ce n’est pas une coïncidence

être réel => je sèche sur l'exemple II- Les fonctions de l'illusion permettant un accès à la réalité: A-La catharsis => L'image du bourgeois près de son argent dans L'avare de Molière B-"Placere"(plaire)... =>La farce du Cuvier C-..."et docere"(et instruire) =>Les proches qui se connaissent mal et les gens se ressemblant tous ( effet de la mode) dans La cantatrice chauve de Ionesco III-Savoir faire la part du vrai et de l'illusion au théâtre A-Le théâtre est un spectacle, les spectateurs acceptent l'idée