De La Présomption Montaigne

inséparable de celle d’individu, depuis l’époque, déjà évoquée, 1750-1850, depuis laquelle les notions critiques nous sont immédiatement accessibles. Il se peut même que l’auteur soit non seulement l’individu par excellence mais le modèle de l’individu : Montaigne, auteur des Essais. Avant même que l’histoire et la littérature n’aient reçu leurs définitions modernes au début du xixe siècle, on avait rédigé des chroniques de la vie des écrivains et des livres, belles-lettres et sciences comprises, comme la

• La croyance susceptible d’être vraie ou d’avoir un certain fondement objectif, ou croyance qui est en attente de justification ou de vérification. On parle de soupçons, suppositions, prévisions, estimations, hypothèses, conjectures ou présomptions (registre scientifique ou de la justice). On se situe dans le rationnel. • Celle où il s’agit de désigner des croyances qui reposent sur un fort sentiment subjectif mais dont le fondement objectif n’est pas garanti : convictions, doctrines

les sociétés ne peuvent pas être organisées sur le même modèle. Dans ses Essais Montaigne met en évidence le pluralisme social. Il révèle l’existence d’une diversité sociale selon les différentes cultures liées aux diverses sociétés. Ses voyages lui ont permis de découvrir cette diversité, d’être face à de nouveaux mœurs, de nouvelles religions, de nouveaux régimes politiques. Il a ainsi éliminé le défaut de présomption qui l’habitait (et qui s’avère présent chez chaque individu) en se remettant en

enracinements nationaux. C’est cette prodigieuse diversité culturelle de leur continent qui donne aux Européens leur propre identité d’Européen. C’est parce que je ne peux pas moi-même comprendre intimement ma propre littérature et ma propre poésie, MONTAIGNE, CHATEAUBRIAND, BAUDELAIRE ou MALLARME sans DANTE ALIGHIERI et BOCCACE, sans CERVANTES et St. Jean DE LA CROIX, sans SHAKESPEARE et STERNE, sans GOETHE et sans HEINE que je suis Européen. C’est parce que je partage avec tous les autres Européens

littéraire) n’est pertinent que si les 2 passages renvoient à une intention cohérente. Mais certains auteurs revendiquent leur incsquence non seulnt à travers le temps mais d’un instant à l’autre : « Moi à cette heure et moi tantôt sommes bien 2 » (Montaigne). Les 2 arguments contre l’intention Objectivisme – L’interprète doit chercher dans le texte ce que l’auteur a voulu dire, son « intention claire et lucide » (> Picard) = seul critère de la validité de l’interprétation. Etudier dans le texte

personne est effectivement morte ». La présomption d’absence L’absent est présumé être en vie. Il faut se rapprocher des juges des tutelles : toutes personne intéressée, ou le ministère public, peuvent demander aux juges des tutelles de constater qu’on est sans nouvelle de telle personne depuis telle date. On va pouvoir affirmer que cette personne n’a pas reparu à son domicile, qu’elle n’a pas donnée nouvelles. Le juge va rendre un jugement de présomption d’absence. Pourquoi saisir le juge des

Mais, les règles mises en œuvre sont aussi présentes pour disculper celui qui est mis en cause à tort, la procédure pénale doit être une garantie pour innocenter ce dernier. Des règles de procédure pénale aussi fondamentales que la présomption d’innocence, les droits de la défense, l’indépendance et l’impartialité des juridictions notamment, sont explicitement des remparts à l’erreur et comme le soulignent S. Guinchard et J. Buisson, ces dispositions sont aussi

vient de la connaissance qu'il a de sa misère. (Fragment 101 : sur la supériorité du cœur sur la raison pour connaitre la vérité). Liasse VII : Contrariétés (fragments 110 à 122) L'Homme est fait de ses contradictions entre grandeur et misère, présomption et vanité, nature et coutume. Aucune philosophie, dogmatique ou pyrrhonienne (sceptique), ne peut résoudre ces contradictions pour aider l'Homme à accéder à la vérité ; seule la foi en Dieu peut l'y faire parvenir. (Fragment 122 sur l'impuissance

Selon ce positivisme, le droit n’a d’autre justification que d’être engendré par l’Etat. La loi fut-elle injuste doit être respectée parce qu’elle est loi. On le traduit par l’adage suivant : Dura Lex Sed Lex = La loi est dure, mais c’est la loi. Montaigne la traduit ainsi : la loi ne se maintient non pas parce qu’elle est juste mais parce qu’elle est loi ; il est donc partisan du pouvoir absolue. Hobbes, Machiavel, Hegel (philosophe allemand) a déclaré « tous ce qui est juridique est étatique et tous

Son Excellence | connote le respect et l'importance | Un jeune homme de beaucoup d'esprit | connote l'intelligence et la sagesse | Notre philosophe de Sirius | sens laudatif | L'animal de Sirius | selon le regard des humains ( dénoncer leur présomption) | Le voyageur | insister sur l'esprit curieux | LE SATURNIEN L'habitant de Saturne | évoque sa provenance | Le petit homme de Saturne | évoque sa taille | Le nain de Saturne | évoque sa très petite taille | Le secrétaire de l'académie