Complicité Lecteur Auteur

les lieux et les �poques. Le th��tre, le roman, l�apologue, la po�sie sont autant de formes litt�raires qui � la fois touchent un public tr�s large et tr�s vari�, et permettent d�allier le divertissement ou le plaisir � une r�flexion instaur�e par l�auteur. Au XVIIe si�cle, La Fontaine, sous couvert de fables pour les enfants, critiquait de mani�re plaisante et piquante la cour ou la soci�t� et les comportements humains en g�n�ral ; le si�cle des Lumi�res a us� encore plus de la diversit� des formes

implicitement, ce qui demande au lecteur une participation plus vive pour comprendre le message.Candide de Voltaire aussi bien qu’une pièce comme Tartuffe de Molière, montrent dans leurs structures même qu’un enseignement peut nécessiter un parcours personnel pour que son destinataire trouve enfin à y adhérer. Candide est un personnage naïf prêt à croire le premier enseignement théorique qu’on lui livre, et qui n’apprendra véritablement que de ses expériences ;  de même, le lecteur est invité à recevoir le

cible privilégiée pour l’écriture ironique de Lampedusa (voir notamment aussi attitude du Prince envers le père Pirrone/ récit des miracles de « la Bienheureuse Corbera », aïeule du Prince. ð     Attitude distanciée et narquoise du narrateur (parfois auteur) envers ses personnages : -         l’auteur ne résiste pas au plaisir de tourner en dérision ses personnages (par ex.le père Pirrone, la gouvernante Melle Dombreuil, Maria-Stella : encore une fois, l’ironie est liée à la contradiction sensualité-religion…

Corvino. En cela c’est une bonne scène d’exposition. Nous marquons cependant des traces de longueur dans cette scène, l’action tarde à arriver (la première visite ne survient que neuf pages après le commencement), ainsi, l’auteur se risque à ce que le lecteur décroche son intention de sa lecture, mais c’est également une des caractéristiques qui font de cette pièce, une œuvre appartenant au théâtre élisabéthain. En effet, en rupture avec toutes les règles conventionnelles, le théâtre élisabéthain s’oppose

(l .4) , « chasse à courre » (l.4/5), ce qui a pour effet de l’intégrer comme une banalité au yeux du lecteur. La guerre est donc ici banalisé et rabaissé au maximum. Mais encore, l’auteur utilise un langage oral « Donc pas d’erreur ? », « Rien à dire » qui lui permet d’ancrer le lecteur dans le cadre historique, mais aussi un langage familier pour créer une certaine complicité avec le lecteur « crétin » « engueulade ». D’autre part, l’auteur mets en avant l’atrocité de la guerre. Celle-ci

EXPLICATION LINEAIRE 1 :INTRO : La deuxième moitié du XVIIe siècle est marquée par le classicisme. Les auteurs appartenant à ce mouvement s’inspirent des œuvres antiques et évoquent dans leurs écrits un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent l’idéal de l’honnête homme et développent une esthétique fondée sur la recherche de la perfection. Dans les Caractères publiés en 1688, Jean de La Bruyère dresse une série de portraits satiriques

littéraire et artistique qu’après 1850. Les réalistes ne veulent pas copier la réalité mais la représente de façon signifiante. L’exigence de vérité qui les caractérise se prolonge dans le naturalisme, à partir de 1860 environ. Le point commun des auteurs : s'éloigner des excès romantiques. Des constantes sont à noter : un style efficace, un vocabulaire précis et documenté, des descriptions qui reposent sur des recherches souvent scientifiques et savantes, une intrigue sobre, des portraits de personnages

maître-livre, qui rencontre un énorme succès, établit les principes fondamentaux des sciences économiques et sociales et concentre toute la substance de la pensée libérale. Il est cependant critiqué, attaqué et montré du doigt, ce qui conduit son auteur à publier en 1750 la Défense de l'Esprit des lois. Il poursuit sa vie de notable, mais reste affligé par la perte presque totale de la vue. Il trouve cependant le moyen de participer à l'Encyclopédie, que son statut permettra de faire connaître, et

exemple d'ironie. Russo fait montre d'une hypocrisie de façade, les deux personnages se comprennent. Le prince de Salina subit deux humiliations : d'une part, Russo le protège, et d'autre part, Tancredi a rejoint les troupes garibaldiennes. Il y a une complicité inavouable, mais dont les deux hommes sont aussi conscients l'un que l'autre. Russo dit au prince de Salina ce qu'il a envie d'entendre. Le prince a besoin de savoir qu'à l'arrivée rien ne changera. Il y a l'idée que les révolutions profitent aux

que se pose son lecteur, mais il y répond dès les premières lignes, et instaure ainsi une relation originale avec le narrataire. En effet, ce commencement de roman propose une transformation des éléments traditionnels de l'incipit. Si ces derniers permettent communément d'introduire une histoire dans un contexte en présentant le cadre spatio-temporel et en donnant des informations de base comme le lieu, l'année, le temps et les comportements des personnages afin que le lecteur dispose de suffisamment