Celine, voyage au bout de la nuit

649 mots 3 pages
Louis Ferdinand Céline critique avec violence dans cet extrait « on y passerait tous » la brutalité de la guerre et des hommes.
Tout d’abord, l’auteur a recours à un registre qui est un moyen très efficace pour passer un message qui est l’ironie. En effet il y’a un décalage entre ce qu’il dit et ce qu’il veut dire. Pour cela, Céline utilise des antiphrases qui consiste à dire le contraire de ce que l’on pense
(l. 3 / l. 2) ainsi qu’une question rhétorique « Donc pas d’erreur ? »
De plus, l’auteur dénigre la guerre en la comparant à des « fiançailles » (l .4) , « chasse à courre » (l.4/5), ce qui a pour effet de l’intégrer comme une banalité au yeux du lecteur. La guerre est donc ici banalisé et rabaissé au maximum.
Mais encore, l’auteur utilise un langage oral « Donc pas d’erreur ? », « Rien à dire » qui lui permet d’ancrer le lecteur dans le cadre historique, mais aussi un langage familier pour créer une certaine complicité avec le lecteur « crétin » « engueulade ».
D’autre part, l’auteur mets en avant l’atrocité de la guerre. Celle-ci est assimilée à un feu qui ne veut pas s’éteindre « il n’était pas près de s’éteindre ». On relève le champ lexical du feu « brûlait, allumer, charbon, s’éteindre ». A travers ces mots, on a l’impression que le combattant est réduit à un simple « rôti ». La souffrance de la guerre est marquée d’une part par cette douleur physique et d’autre part, par la brutalisation des comportements. ‘Tuer des hommes’ était encouragé par toutes les personnes « encouragé, reconnu ».
De plus, Céline relève le caractère pervers de la guerre comme en témoigne le terme « la vache », et le caractère mortel, c’est une sorte de condamnation a mort comme l’illustre l’expression « le colonel comme les autres » appuyée par la comparaison. Le pronom indéfini «on » confirme le coté universel des conséquences de la guerre.
D’autre part, la ponctuation expressive exprime le caractère révoltant et l’indignation de l’auteur face a la guerre (9

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