Chateaubriand Le Génie De Christianisme

le rendre absolument libre, mâchant seulement dans sa bouche écumante le frein d’or de la Rime ! » (Petit Traité de poésie française). 3. Pièce créée au Théâtre-Français en 1866. Fiche 3 Hugo / Barbey d’Aurevilly Victor Hugo croit en son génie. Il le croit incréé comme Dieu et consubstantiel avec lui. Il ne doute pas qu’il ne fût destiné à être Hugo de toute éternité. Barbey d’Aurevilly, Les Poètes Témoin constant de la production – en particulier romanesque – de Hugo, Barbey lui consacre

s'amuse à exagérer et grossir le caractère romantique (les clairs de lune, les lacs, les châteaux). Il introduit par ailleurs des références moqueuses sur le courant romantique et ses écrivains les plus représentatifs, comme Chateaubriand avec la mention du “Génie du christianisme”, ou Lamartine  « elle se laissa donc glisser dans les méandres Lamartiniens:, écouta les harpes sur les lacs, tous les chants de cygnes mourants…” (Partie1, Chapitre6) On perçoit donc beaucoup d'ironie dans ses passages

plan littéraire, de nouveaux genres apparaissent. En effet, le roman au XIXe est devenu un genre où toutes les formes possibles de discours prennent une place. Le roman à la première personne résiste assez bien au XIXe avec des auteurs comme Chateaubriand avec René, Benjamin Constant avec Adolphe et Musset avec La confession d’un enfant du siècle. Mais contrairement à l’emploi des romans à la première personne au XVIIIe siècle, les auteurs du XIXe en font un moyen d’expression du mal du siècle.

airs,  Ces prés riants que l'aquilon moissonne,  Plaisent aux cœurs. Vers la terre courbée Nous imitons, ou flétris ou tombés,  L'herbe en hiver et la feuille en automne. François-René de Chateaubriand Chanson Vive le vent de l’hiver C'était le temps d'une autre année  Le temps des néons allumés  Le temps des témoins des colombes  Le temps de la vitesse et de l'ombre  Le temps des lettres jetées au feu  Le temps où on

montagneux, éclairés par la lune, des précipices, des cascades, etc.) - Le romantisme a le goût du rêve, du mystère, du fantastique, de la métaphysique, de l’imagination. Exemples *François-René de CHATEAUBRIAND (1768-1848), Atala (1801); René(1805); Mémoires d’outre-tombe(1848-1850), Le génie du christianisme. *Madame de STAËL, De l’Allemagne (1813) *Benjamin CONSTANT (1767-1830), Adolphe. *George SAND (1804-1876), La mare au diable. *Victor HUGO (1802-1885), Notre-Dame de Paris; Les Misérables(1862); Les

Odes furent publiées J: Que pouvez vous nous dire de Chateaubriand?Vous a-t-il inspiré? VH: Je l'admirais autant qu'en homme politique qu'en homme intellectuel. J'étais entierrement daccord avec ses idées politiques et c'était le plus opposant le plus tenace de la politique de Bonaparte. Il m'a beaucoup marqué J: En effet, est-il grâce à lui que vous parlez autant de Dieu dans vos oeuvres? VH: C'est avec “genie du christianisme” que j'ai découvert en quelques sorte le 'sentiment' religieux

ignore les prérogatives ». En conséquence, ce discours ébranle le jeune homme et provoque le trouble en lui. En premier lieu, le personnage narrateur, Alvare remet en question la véracité de la situation: c’est le doute fantastique. René, de Chateaubriand 1805 : René établie une correspondance entre les paysages qu'il parcourt et les émotions qu'il ressent. Il est seul + absence de sentiments + absence de but + absence de raison de vivre. René n'arrive pas à transformer ses passions en raisons

depuis son origine. Cette confrontation donne aux penseurs un sentiment de crise permanente, de rupture. La pensée occidentale oscille entre ces deux visions du monde : • L’Empire Romain est du côté Grec • A la fin de l’Empire, le christianisme triomphe ainsi que la vision transcendante du monde. • L’enseignement du Moyen Age vient du clergé : les étudiants sont des clercs et étudient la scolastique (enseignement de la théologie) à la Sorbonne. La fête des clercs était la fête des

de vue d'un vieillard qui est plus proche du tombeau que du brin d'herbe et s'adresse au lecteur pour lui transmettre la leçon du dialogue entre le brin d’herbe et le tombeau, à travers une vision religieuse romantique, inspirée du Génie du Christianisme de Chateaubriand. Cherchant à persuader plutôt qu'à convaincre, le poète s'adresse davantage aux émotions et aux sentiments du lecteur qu'à sa raison. Multipliant les interrogations oratoires : "Avez-vous Vénus à travers la forêt ?", "Avez-vous vu

anglais de spleen (qui dérive du grec et veut dire rate qui est le siège de la mélancolie puisqu’elle produit dans la théorie des quatre humeurs la bile noire). Or une telle tristesse n’a pas de cause identifiée. C’est une « déchirure de l’âme » (Chateaubriand) inséparable d’un sentiment de décadence du temps présent. La destruction, la maladie, le crime deviennent donc des objets à scruter, décrire, exprimer. Musset (1810-1857) écrit, « je crois au néant comme à moi-même ». Pour les romantiques, le