Cas Pratique Procédure Législative

de la dissolution du 25 juin 1877 opérée par le Maréchal de Mac-Mahon. Parallèlement, le bicamérisme égalitaire mis en place par les lois constitutionnelles de 1875 est source de paralysie : aucune procédure de conciliation n’étant prévue en cas de désaccord entre les Chambres, la "navette législative" peut se poursuivre indéfiniment. Cette situation de blocage s’avère extrêmement préjudiciable, alors que le pays est confronté à une grave crise économique et que le contexte international est caractérisé

« remplacement temporaire » des membres du Parlement en cas d'acceptation par eux de fonctions gouvernementales. Cette modification entend rompre avec l'hypocrisie souvent dénoncée de la pratique de la démission du suppléant et de l'organisation d'une élection partielle afin de permettre à l'ancien titulaire de retrouver son siège dans le cas où ses fonctions gouvernementales auraient pris fin prématurément: elle consiste en fait à légitimer cette pratique en postulant que l'acceptation de fonctions gouvernementales

constituants de 1958 ont mis en place un régime parlementaire fortement rationalisé. La loi est par excellence l’émanation de la souveraineté nationale dont le Parlement (Sénat et Assemblée Nationale) élu par le peuple en est l’incarnation. La procédure législative va néanmoins subir quelques modifications. Si la loi reste une règle écrite, générale, permanente votée par le Parlement, pour la première fois depuis 1789 son domaine n’est plus illimité. L’article 34 de la Constitution de 1958 délimite le

compétences entre la loi et le règlement Les ordonnances, sous la Ve République, sont un moyen volontaire de méconnaître la répartition des compétences normatives entre la loi et le règlement, même si elles constituent une constitutionnalisation de la pratique des décrets-lois des Républiques précédentes. L'actualité de l'été 2005 a suscité un regain d'intérêt politique pour les ordonnances, le pouvoir exécutif ayant fait adopter la loi n° 2005-846 du 26 juillet 2005 habilitant le Gouvernement à prendre

rapports entre institutions publiques, et entre institutions politiques produit d'une recherche empirique et tâtonnante = produit de l'histoire (pratiques qui se sont incorporées aux habitudes) produit d'une lente évolu° DC historiquement marqué règles relativement claires, mais ne suffit pas d'exposer la règle car DC = essentiellement une pratique : manière dont la règle est appliquée, contournée ou violée est aussi importante que règle elle même DC est assez largement sans contrôle, organes

double contestation. Sur sa gauche, celle du parti communiste et sur sa droite, celle du RPF (Rassemblement du Peuple Français) créé par De gaulle. On a deux partis antisystème, contre les partis en place. Ensuite, le mode de scrutin aux élections législatives est la représentation proportionnelle. Ce mode de scrutin présente l’avantage d’une justice électorale. Il est le grand inconvénient de ne pas être favorable à l’émergence d’une véritable majorité parlementaire. Sous la IVème république, il y aura

difficilement applicables, désormais le controle est possible dès lors que les lois concernent les droits et libertés. Ce qu'il faut dire ici c'est que pendant longtemps le droit constitutionnel etait une affaire de spécialistes ce qui n'est plus le cas depuis 2008 puisque tous les avocats notamment, doivent aujourd'hui connaître le droit constitutionnel , les magistrats également. La constitution est devenu un instrument vivant au service des justiciables , la réforme a donné une nouvelle dimension

LA CONSTITUTION DU 27.10.1946   A- Les conditions de la révision de la constitution   Le général de Gaule souhaite échapper aux critiques qui ont suivis l’arrivée au pouvoir de Pétain. La révision préalable de l’article 90 est prévue par une procédure assez parlementaire. Il va falloir d’abord modifier l’article 90. C’est qu’il faut un vœu émis 4 mois avant. On va ressortir un vœu émis en 55, ou en 56. Le 03/06/58 est adopté 3 lois constitutionnels dont la loi qui permet de modifier la constitution

application et à l’ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires. Adopté et susceptible d’être modifié par une résolution de l’Assemblée nationale, le Règlement organise son fonctionnement interne, précise les procédures de délibération et détermine les règles disciplinaires s’appliquant à ses membres. Le Président de l’Assemblée nationale a la charge de faire respecter le Règlement en s’appuyant en particulier sur les « précédents ». En séance, les députés peuvent

nécessité d’accorder au pouvoir exécutif un pouvoir réel avait été reconnue par la jurisprudence administrative (CE, 1906, Babin) y compris en matière de police (CE, 1919 Labonne) avant même la dérive que constituèrent les trop fréquentes pratiques de délégation législative sous la forme de décrets lois. Par le jeu des partis dans un système parlementaire sans prime majoritaire et par ème la dépossession auto-orchestrée de ses pouvoirs législatifs, le Parlement de la III République a fini par révéler