Cas Pratique La Liquidation Successorale

par Ibrahim NAJJAR Professeur à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques De l’Université Saint-Joseph de Beyrouth Avocat à la cour Un survol même superficiel du paysage juridique arabe prouve à l’évidence que, si l’expression et la pratique du droit des obligations et des contrats internationaux sont dominées par l’utilisation des langues arabe et anglaise, le droit privé sous-jacent est souvent d’inspiration française. Ce constat est aussi vérifiable en droit public, dans les pays

LIBERALITES INTRODUCTION A) L'environnement du droit des successions et des libéralités 1. Une approche intérieure On va répondre à 2 questions : ⁃ Pourquoi on rassemble le droit des successions et libéralités ? Quand on dit droit successoral c'est le droit qui regroupe le droit des successions et des libéralités. Il faut définir chacun des 2 termes et trouver leurs convergences. Droit des successions : droit qui a pour objet d'organiser la dévolution des biens aux héritiers à la mort

reconnaissance d’une vocation à la totalité de l’usufruit peut être de nature à répondre à cette attente, celle d’une vocation à une quote-part de la succession en propriété parait beaucoup moins propice à satisfaire un tel objectif. Dans nombre de cas, la succession se limite, en effet, au logement et à quelques économies en sorte que la vocation du quart en propriété reconnue au conjoint en présence de descendants ne lui permettra pas de se maintenir dans les lieux si ceux-ci requièrent la partage

spécificités qui le diffèrent du mariage. Tout d’abord, aucune formalité n’est exigée pour sa formation. En outre, le concubinage permet de s’affranchir des obligations inhérentes au mariage. De même, les concubins ne détiennent aucune vocation successorale l’un envers l’autre et que les libéralités qu’ils se concèdent sont réputées faites entre étrangers. Toutefois, ces derniers peuvent prévoir une clause dite d’accroissement ou tontine qui consiste prévoir lors de l’acquisition d’un bien. Puisque

reconnaissance d’une vocation à la totalité de l’usufruit peut être de nature à répondre à cette attente, celle d’une vocation à une quote-part de la succession en propriété parait beaucoup moins propice à satisfaire un tel objectif. Dans nombre de cas, la succession se limite, en effet, au logement et à quelques économies en sorte que la vocation du quart en propriété reconnue au conjoint en présence de descendants ne lui permettra pas de se maintenir dans les lieux si ceux-ci requièrent la partage

FICHE N°4 : LA SUCCESSION ORDINAIRE Les droits légaux du conjoint survivant Le CS s’entend du CS non-divorcé, peu importe qu’il soit en instance de divorce ou en séparatº de corps (à préciser lors d'un cas pratique) → le mariage ne doit Ø être dissout à l’ouverture de la successº (le conjoint divorcé n’hérite jms mais le conjoint séparé de corps hérite). Section I : La dévolution de la succession en présence du CS §1 : Les droits du CS en concours avec des descendants 757 distingue

bien les problèmes qu'on rencontre dans le droit successoral, problèmes qui touchent de très près la population et quisont susceptibles de créer la discorde au sein même du noyau familial. Il s'agit donc d'une matière qui doit être manipulée avec la plus grande précaution par le législateur. La rareté des réformes à ce sujet en est la plus grande preuve, le législateur se doit, en la matière, d'agir avec sagesse et retenue. Le droit successoral est, comme le dit F. Lalière, un « jeu de mikado

Aujourd'hui, le JAF est appelé à connaître de l'homologation judiciaire, du changement de régime matrimonial, pr les demandes relatives au fonctionnement des régimes matrimoniaux, également pacs et concubinages, sous reserve qu'il y ait un incapable, dans ce cas le juge des tutelles reste compétent (juge d'instance). Si le régime matrimonial est dissout par décès, le JAF n'est pas compétent. L'art. 14 est ample puisqu'il donne compétence au JAF pour la fixation de la pension alimentaire en matière de divorce

Il convient de souligner que cette définition n’est pas rigoureusement exacte : en effet, dans le domaine des libéralités, il n’est pas nécessaire qu’existe un lien familial entre le gratifiant et le gratifié, même si c’est la plupart du temps le cas. Une fois ces considérations énoncées, il convient de préciser la notion de patrimoine, qui se trouve au cœur de cette matière juridique. 1 A) La notion de patrimoine Bien qu’il soit à la mode d’invoquer la notion de patrimoine dans les situations

Personne Physique : une personne physique est un être humain doté, en tant que tel, de la personnalité juridique. Pour jouir directement et pleinement de sa capacité (ou personnalité) juridique, une personne physique doit être majeure (sauf en cas d'émancipation avant l'âge de la majorité) et ne pas être en incapacité partielle ou totale (mise en tutelle ou curatelle) ; sinon cette capacité est exercée en son nom par un représentant légal. À toute personne physique, s'attachent : - des « droits