Bentham

tout savoir des sites que vous fréquentez. On serait alors entrés dans le monde que projetait Jeremy Bentham, « libéral » absolu de la fin du XVIIIème siècle et du début du XIXème qui avait conçu une « prison modèle », le « panoptique », lieu de détention où les gardiens pouvaient observer partout et à chaque instant les prisonniers, sans -bien sûr- que ceux-ci n’aient le même privilège. Bentham avait aussi conçu un modèle de ce type pour l’usine -on dirait aujourd’hui le lieu de travail- (et,

administratifs, les lois, les règlements, les articles, les textes des systèmes pénaux, les journaux et également les essais des réformateurs qui l’ont précédé. L’auteur a également inséré en annexe les plans de prisons, ateliers, tels que pensés par BENTHAM dans son fameux panoptique. Surveiller et punir est une analyse de l’évolution du pouvoir de punir et de surveiller qui se manifeste dans l’individu et dans les prisons. Les technologies du pouvoir se sont mutées du supplice à la discipline passant

de la philosophie prenne à son tour son autonomie : la psychologie. Avec la révolution industrielle du XIXe siècle, c'est un ensemble de courants d'idées davantage axés sur l'économie et la politique qui font leur apparition, tels l'utilitarisme (Bentham, Mill), le pragmatisme (Peirce, James) et le socialisme (Proudhon, Marx). La fin du XIXe siècle est marquée par des penseurs qui bouleversent radicalement les anciennes doctrines (Nietzsche, Marx, Freud). Au XXe siècle, un courant de pensée majeur

y a une opposition naturelle entre la poésie et la vérité : celle-ci n’est que fausse morale et nature fictive. Le poète a toujours besoin de quelque chose de faux. […] sa grande affaire est de stimuler nos passions, et d’exciter nos préjugés » Bentham, Rationale of Reward, livre III, chap. I, Works, éd. Bowring, vol. II, p. 253-254 « SOCRATE – Accepterais-tu, toi Protarque, de vivre ta vie entière dans la jouissance des plus grands plaisrs ? PROTARQUE – Et pourquoi pas ? SOCRATE – Penserais-tu

Avignon, France) est un philosophe, logicien et économiste britannique. Il fut l'un des penseurs libéraux les plus influents du XIXe siècle. Il était un partisan de l'utilitarisme, une théorie éthique préalablement exposée par son parrain Jeremy Bentham, dont Mill proposa sa version personnelle. En économie, il est avec Karl Marx l'un des derniers représentants de l'école classique. Des chercheurs contemporains associent à son nom celui de son épouse Harriet Taylor, qui aurait converti son mari à

cuit pas son pain par bonté d'âme pour ses clients, mais en vue d'un profit personnel - ce faisant, il permet à ses clients de se nourrir. Donc La recherche de l'intérêt individuel est le plus sûr moyen d'accroître la richesse des nations. • Bentham : l’utilitarisme → la recherche de l'intérêt général consiste à maximiser le bonheur individuel du plus grand nombre des membres d'une société. Il jugeait les comportements individuels ou publics comme forme d’utilité sociale. Pour reprendre la

13. -         Le critère de l’utilité : Pour Hume, les devoirs sont des conventions adoptées par les hommes en raison de leur utilité (le respect de la propriété d’autrui permettant par exemple à chacun de jouir de ses biens sans inquiétude). Pour Bentham et Mill, les seules actions obligatoires sont les actions qui provoquent un accroissement du bonheur. 14. 15. Kant est le philosophe du devoir : pour lui, agir moralement, c'est agir par devoir. Il développe ce point de vue dans les fondements

envisage de lui faire. Ainsi, si on se mettait à la place de la compagnie, on ne voudrait pas se voir interdire nos publicités. Donc, l’action moralement acceptable est celle où le gouvernement n’intervient pas. Enfin, le principe d’utilité de Bentham, philosphe anglais du 18e siècle défend la position où le gouvernement légifère afin d’interdire ce type de publicité. En effet, une action est moralement acceptable si elle produit le plus de bonheur possible, c’est-à-dire le plus grand excédants

Utiitarisme classique ou moyen ? (a) Utilitarisme classique : Une société rationnelle devrait maximiser son bien-être total, c'est-à-dire la somme des niveaux de bien-être de ses membres, tout comme un individu rationnel maximise son bien-être total. (Cf Bentham) Mais implique que nous avons un devoir (individuel et collectif) d'accroître la population mondiale tant que le bien-être dont sont supposés jouir les individus supplémentaires dépasse la (potentielle) diminution nette de bien-être des autres individus

dans la structure sociale de l'ordre hétéronome. Dans ce mouvement, l'utilité qui se concevait d'un point de vue collectif et moral devient individuelle et affranchie des limites du vivre-ensemble. La pensée utilitariste telle qu'initiée par Bentham (1748-1832) est construite sur le postulat selon lequel est réel ce dont l'existence se vérifie par les sens. En tant qu'être sensible, l'homme ressent plaisir et douleur. A partir de là, ses actions sont déterminées par son intérêt individuel