Bentham

supériorité des avantages sur les coûts. L’utilitarisme a une dimension collective I- Utilité et ordre social chez Bentham Bentham (1748-1832) : juriste, philosophe anglais qui a vécu à l’époque des Lumières et qui a été influencé en particulier par l’envie de trouver un fondement à la morale qui soit acceptable par tous, en particulier qui soit indépendant des idées religieuses. Bentham cherche un critère universel pour déterminer ce qui est juste/moral. Dans son raisonnement il va partir d’une

à rejoindre Burke dans sa critique, mais sa défense initiale des droits de l'homme constitue un témoignage intéressant du point de vue d'un whig cultivé à cette époque, représentatif de la philosophie libérale issue du siècle des Lumières. Jeremy Bentham, récusant l’idée de droits naturels, critique de son côté les droits de l'homme dans une perspective utilitariste. Thomas Paine réplique aux attaques d'Edmund Burke dans Réflexions sur la Révolution de France, ainsi que dans Rights of Man (« Les

Nations, 1776), optimisme tempéré par le second grand théoricien, David Ricardo (Principe de l’économie politique et de l’impôt, 1817). Le chef de file des utilitariens ou tenants du « radicalisme philosophique » est le juriste et philosophe Jeremy Bentham (1748-1832). Les benthamiens, partant du principe du « plus grand bonheur pour le plus grand nombre » adoptent une démarche avant tout libérale, abstraite et optimiste. Rationalisation, modernisation, individualisme, voilà les trois axes de l’utilitarisme

pragmatisme : privilégier la notion d'expérience et la valeur pratique de toute réflexion. - Utilitarisme : rapporte la valeur d'une idée ou d'une action au bonheur que celle-ci peut apporter, à son utilité pour l'individu ou la communauté. à Jeremy Bentham : le bien, ou le mal, est lié à l'expérience du plaisir, ou du déplaisir. Les plaisirs déterminent donc la valeur morale. - Pragmatisme : la définition qu'il faut donner à une pensée est déterminée par ses effets pratiques. à William James :

Hobbes. Ces enjeux bien compris, le mouvement du texte apparaît clairement. Dans une première partie, Alain évoque une tradition classique (remontant à la République de Platon), remise au goût du jour par les utilitaristes anglais (notamment Jeremy Bentham), laquelle voit dans l'organisation sociale le moyen idéal de répartir les tâches de production selon les aptitudes particulières à chaque citoyen. Dans la République, la division du travail entre spécialistes donne des résultats plus rentables et

ses sentiments, de le comprendre. La sympathie nous permet une certaine impartialité, nous assure une plus grande constance dans nos jugements.               Le courant de l’utilitarisme définit lui aussi la justice par l’utilité. Le juste, selon Bentham, c’est ce qui produit le « plus grand bonheur pour le plus grand nombre, chacun comptant pour un ». La justice repose donc sur ce que chacun recherche en premier lieu pour son bonheur, et cela pourrait bien être l’intérêt personnel. Pour Hume, le

la naissance d’un Droit international. Ce sont alors des relations juridiques qui vont transformer le jeux des grandes puissances. Le terme « international » émerge à la fin du XVIIIe siècle dans la typologie des différents droits du philosophe Bentham, et apparaît dans les relations entre les Etats. Cela contribue à la formation d’une système internationale, interétatique : naissance de plusieurs commissions fluviales (régulation de la navigation) sont les premières formes de coopérations, sur

habitudes, les coutumes qui ont été classées, codifiées, existent pour la plupart encore de nos jours, dans leur même codification, ce sont les précurseurs des règles de Droit approprement parlé. Par là, la codification a figé le droit dans le temps; Bentham, philosophe, Jurisconsulte et réformateur en Angleterre disait que "Le code est à la fois un système est une histoire". Cependant, la codification ne sert pas seulement à inscrire temporellement le droit, il le simplifie sur de nombreux points.

l’époque- un système d’arbitrage et de sanctions : « la grande Alliance armera et agira contre celui qui entre en guerre indûment ». Un plan de « paix perpétuelle et universelle » est aussi envisagé par le célèbre économiste et juriste anglais Jeremy Bentham (1748-1832) pour qui l’origine de la guerre est la rivalité commerciale. Ce plan condamne le système colonialiste mais fait aussi et surtout appel à une limitation des armements. Il met à la tête de son Assemblée des Nations une Cour de justice et

règles inspirées par les dieux (fas) et les règles d’origine humaines (jus). C’est au XVIIIème siècle que la question des rapports entre le droit et la morale, connue ses premiers approfondissements. D’éminents philosophes – THOMASSIUS, KANT et BENTHAM, notamment – tranchèrent alors la question des rapports entre droit et morale dans le sens d’une très nette séparation. Selon ce premier courant de pensée – souvent qualifié de Kantien, du nom de celui qui le systématisa et le symbolise encore aujourd’hui