L’approche néo-classique Les néo-classiques s’intéressent à l’échange, leur délimitation de l’économie est strictement limitée au périmètre des relations s’établissant sur un marché. Leur objet est de montrer que le marché autorégulé est l’institution qui permet d’atteindre l’équilibre et l’optimalité de la situation des différents agents. Les théories néo-classiques se sont élaborées dans les années 1870, avec notamment quatre auteurs considérés comme les fondateurs de …afficher plus de contenu…

La traduction des valeurs en besoins ouvre la voie à une organisation rationnelle de la satisfaction matérielle (fétichisme de la marchandise). La société se conçoit alors comme une organisation utilitaire dont l'économie constitue le fondement. Ainsi, la société devient subordonnée à la logique économique marchande. L’expression « néoclassique » a été fondée par Veblen, un économiste institutionnaliste des années 1930 pour signifier qu’il y a autant d’éléments de rupture que de continuité entre les deux courants de pensée classique et …afficher plus de contenu…

La variation de prix doit pouvoir intervenir spontanément sous l’effet de la concurrence. - L’homogénéité du produit. Le principe est 1 marché = 1 produit, produit homogène et prix unique. Des différences de qualité viendraient brouiller le signal du prix. - Libre entrée et sortie des acteurs sur le marché : il ne doit pas y avoir de barrières à l’entrée ni de limitations à la sortie sur un marché, de sorte que les fonctions d’offre et de demande puissent prendre la forme de fonctions continues. - Parfaite mobilité des facteurs de production : ils doivent pouvoir sans restrictions ni délais se redéployer d’un secteur à l’autre selon les conditions de profitabilité. - Information parfaite : le prix