Beccaria La Torture

des condamnés est terrible. Elle l’est aussi pour leurs proches. Même si les normes internationales ne considèrent pas l’exécution d’un être humain comme un acte de torture, je sais par les lettres de mon ami, que c’en est une. Qu’est-ce pour un être humain qu’attendre la condamnation à mort et l’exécution, si ce n’est la pire des tortures ? Quand on parle de « peine de mort », on fait donc référence à un « châtiment » appliqué à deux types de personnes. D’une part, il existe une peine de mort légale

tel individu sans motif précis à cet enjôlement. C’est un droit brutal, mais on en est plus aux ordalies et aux duels judiciaires : interrogatoire du prévenu, mais cet interrogatoire est effectué grâce à l’usage de la torture. C’est la phase de la question, c'est-à-dire qu’il est torturé pour qu’il avoue la commission de l’infraction. Les sanctions également sont brutales : la prison n’est pas une sanction pénale en tant que telle, les sanctions pénales sont l’amende, le bannissement, les travaux forcés

exemple de la légitime défense. Les révolutionnaires, qui ont connu l’ancien régime veulent rompre avec ce dernier il veulent rompre avec la sévérité et l’inégalité. Ils sont épris des idées des Lumières, à savoir Montesquieu 1748 Esprit des Lois et Beccaria 1764, Traité des délits et des peines. Ainsi ils vont poser 4 grands principes du Droit Pénal dans la DDHC : {draw:frame} Légalité des délits et des peines {draw:frame} Non rétroactivité de la loi pénale plus sévère. {draw:frame} Nécessité

comparable à une vie sans sommeil → la conscience a besoin du sommeil, en son absence elle s'effondre. Jankélévitch va nous rappeler que le sommeil et la vie sans la mort serait insupportable, une existence indéfinie serait peut être la pire des tortures → « l'enfer c'est l'impossibilité de mourir ». Deux positions philosophiques s'affrontent : •La mort comme une limitation. •La mort comme un accomplissement de toutes les potentialités de la vie qui nous permettent de penser, de transmettre → renvoie

droit a un avocat, l’audience criminelle se fait a huit clos, l’accusé n’a même pas accès a son dossier. Il y a l’existence de la torture, comme preuves légales, une des preuves parfaite est l’aveu. La torture est possible a deux moments, on peut torturer pendant l’enquête, pendant l’instruction, pour faire avouer avec la question préparatoire ; on peut aussi torturer après le procès et même après le prononcé d’une peine, pour la question préalable (avant qu’on exécute la peine). Le magistrat n’avait

représentés par des observateurs: Département des opérations de maintien de la paix, Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, y compris le Sous-Comité pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, UNODC, Représentant spécial du Secrétaire général sur la violence à l’encontre des enfants, Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie

pénal de 1810 prévoyait d’autres types de peine: - les travaux forcés à perpétuité - les travaux forcés à temps limité de 5 à 20 ans - la déportation pour raisons politiques - la réclusion dans une prison La peine de mort n’était plus assortie de tortures, cependant les peines précédemment citées pouvaient être accompagnées des châtiments : - le marquage au fer chauffé indiquant la nature de la peine ou du crime - l’exposition publique durant un ou plusieurs heures sur un pilori ou un échafaud avec

repris, considérablement allongé, modifié, etc. La reprise de Bug-Jargal : Il va rajouter une intrigue amoureuse, en introduisant le personnage de Marie. Le nom du personnage principal va changer : Delmar va s’appeler Dauvernet, héros romantique torturé par la jalousie. Aussi, avec l’introduction de l’intrigue amoureuse, on voit l’aspect idéologique et exotique passer au second plan et diminuer la portée idéologique du roman. En revanche, en 1826, lors de cette réécriture, il introduit le personnage

de faire justice par exemple. * La procédure : procédure très formaliste. Chaque partie doit accomplir certains rites ex : formules toujours dans le bon ordre. * Mode de preuve : variée par exemple l’aveu qui pouvait être obtenu sous la torture, le témoignage, on trouve également le serment. Ces 3 preuves sont considérés comme supérieur à l’écrit car on se méfie de l’écrit = époque des faux. 4ème mode de preuve : l’Ordalie : vote de preuve irrationnel dans le but d’obtenir la volonté divine

criminelle. Il faut que l’auteur potentiel d’un crime connaisse par avant la peine à laquelle il s’expose, tel infraction : tel peine. Mais aussi égalité des citoyens dans et par la loi : c’est-à-dire des citoyens devant la loi. Enfin, on supprime la torture et les châtiments corporels. On va avoir des peines humaines qui vont être examiné en fonction de la gravité de la situation. Un autre auteur va compléter l’Ecole Classique, un anglais, Jeremy Bentham, il reprend les mêmes idées mais il insiste