Arendt Il Semble

un mode d’action et de production qui suppose et met en œuvre d’autres facultés en relation avec le corps : intelligence, imagination, ruse, comme habileté, force. La capacité technique étant universelle dans l’humanité (elle est transculturelle) semble naturelle, cependant la manière dont elle s’exprime est conventionnelle étant donné la variété de ses formes et de ses développements. Il y a différents systèmes techniques, c’est un des traits de différenciation de la technique. Il y a une disposition

que les tâches subalternes étaient un travail. Dans la Bible elle-même on retrouve une telle approche : d’une part l’homme est invité par Dieu à dominer la nature et d’autre part il est condamné à gagner sa vie à la sueur de son front. Hannah Arendt clarifie ainsi la distinction entre activité noble et travail jusqu’au cœur de nos sociétés modernes : « Plus proche, également décisif peut-être, voici un autre événement non moins menaçant. C’est l’avènement de l’automation qui, en quelques décennies

quels motifs ? (comme dans « Pourquoi pleures-tu ?) ⋄ qu’est-ce qui nous pousse à vouloir être libres ? C’est peut-être d’abord le fait de ne pas l’être. C’est sans doute d’ailleurs un présupposé de la question : si nous voulons être libres, cela semble indiquer que nous ne le sommes pas : soit pas initialement, et la liberté est une fin à atteindre ; soit pas du tout, et la liberté est un leurre. Cf. critique spinoziste du libre-arbitre (Lettre à Schuller) : c’est par vanité, par orgueil métaphysique

avec le temps. Par ailleurs, il nous est utile de la considérer au présent dans le cadre des sociétés actuelles, puisque qu'elle tend aujourd'hui à s'encrer dans un contexte polémique, notamment par rapport au monde Occidental, dans lequel elle semble régresser, face au culte nouveau de la modernité. C'est alors dans cette optique que nous pourrons nous demander : la tradition à l'heure d'aujourd'hui : source d'obstacles ou de vérité ? Question à la lueur de laquelle nous considérerons dans

discutent les actions, et est caractérisé par le jugement. Il semble important de nuancer la réalité de la démocratie durant cette époque. En effet, l’égalité et le droit de vote dans la cité n’étaient pas accordés aux femmes et aux esclaves, sans oublier que le rapport entre citoyens et « élites» durant les votes à l’ecclésia était disproportionné, soit 4000 citoyens à contre-partie de 40 000 agents de la haute hiérarchie. Selon Arendt, l’espace public exprime une fragilité vu le développement et

Il annonce alors les résultats qui en découlent et réponds sommairement aux questions que peuvent se demander les lecteurs en lisant ces lignes. Pour expliquer ce phénomène d’obéissance, l’auteur illustre ses propos par les écrits d’Hannah Arendt à propos d’Eichmann lors de son procès. Milgram insiste sur la banalité des statuts des sujets et sur le fait que beaucoup de ceux qui lisent l’expérience disent « je ne serais pas allé jusque là » alors qu’en réel, leurs actions seraient différentes

....................................................................... 89 Méthode d’analyse d’un texte : texte de Hegel ............ Texte de Diderot ............................................................................. Texte de Hannah Arendt ............................................................. 90 93 93 La dissertation • Sujets de dissertation L’explication de texte • Sujet 1 • Sujet 2 • Sujet 3 Les échanges Synthèse des concepts rencontrés dans les textes ..............

détermine par définition le devoir de répondre de nos actes, toute circonstances et conséquences comprises. Si nous agissons, nous sommes responsables. Mais jusqu’où va cette responsabilité? En effet peut-on poser une limite à ceci dans le mesure où cela semble définir une des propriétés des hommes? Cela le distingue d’un animal: l’homme a une conscience, il sait pourquoi comment et dans quel but il agit. Sa volonté d'agir lui donne une totale responsabilité sur sa façon de se comporter. Mais un problème

griffes du lion, ni les crocs du chien, mais seulement les mains), tous les divertissements qui peuvent rendre la vie agréable, même son intelligence et sa prudence et aussi bien la bonté de son vouloir, doivent être entièrement son oeuvre. La nature semble même avoir trouvé du plaisir à être la plus économe possible, elle a mesuré a dotation animale des hommes si court et si juste pour les besoins si grandi d’une existence commençante, que c’est comme si elle voulait que l’homme dût parvenir par son

On peut se demander quelles contradictions opposent les deux grands principes démocratiques ? Qu’est-ce qui peut rendre difficile l’expression de la volonté d’un peuple ? 2.1. Les auteurs de référence : A. de Tocqueville, R. Aron, Hannah Arendt. Les peuples démocratiques préfèrent l’égalité Le goût que les hommes ont pour la liberté et celui qu’ils ressentent pour l’égalité sont, en effet, deux choses distinctes, et je ne crains pas d’ajouter que, chez les peuples démocratiques