Anarchie, État et utopie

libérale. Si on prend au sérieux les idées de Hobbes, Locke et Rousseau, aucune inégalité ne pourrait être fondée en nature. On peut même affirmer, comme Rousseau le fait, que les inégalités n'ont pas d'autre fondement social, mais dans un mauvais état social. Non seulement, le contrat social n'est légitime que le citoyen conserve dans l'état civil autant de liberté qu'il en avait l'état de nature, mais encore faut-il que les différences naturelles ne soient pas transformées en inégalités sociales

montre que la liberté selon les Grecs, les Allemands vise à une participation à la souveraineté alors que pour les Anglais, la liberté civile selon la Constitution britannique met en avant la sûreté, la sécurité de la famille contre tous les pouvoirs (Etat ou Eglise)La priorité ets donnée à la liberté de conscience qui est le facteur déclenchant du libéralisme. le droit de propriété est constitutif de la liberté religieuse de la famille selon Locke pour qui la famille doit pouvoir célébrer son Dieu dans

produits commerciaux et nouveaux marchés porteurs. C'est aussi à l'état d'assurer à chacun, dans une certaine mesure, les moyens de survivre. Mais la frontière est souvent floue entre la nécessaire intervention et l'interventionnisme excessif d'un Etat trop éloigné des réalités et des hommes qu'il aspire à représenter. Peut-être la régulation de l'économie devrait elle découler plutôt d'une autorégulation de chaque homme dans ses exigences d'horaires, de consommation, de profit.... ? 2 L'homme

par les hasards de la vie, il n’aurait dès lors que le nom de palais, et non l’aspect, et c’est l’infortune serait l’origine de sa construction.Le manque d’action humaine fait croire qu’il est délaissé et c’est peut être pour cela qu’il est dans cet état. La « face changeante »vers 20 du palais se délabre au gré des éléments. Cela semble être un palais englouti par les sables mouvants qui semblent s’élever. La caractéristique insulaire du palais explique peut être son isolement. L’aspect magique est

Introduction Inventée au 16è s. par More, l’ « utopie » est un « ailleur idéal », une perfection sociale, une cité parfaite, la possiblité d’une alternative. Le mot « utopie » se généralise après la parution de l’ouvrage de Thomas More, désignant un projet irréalisable, une conception imaginaire d’un gouvernement idéal. L’utopien est l’habitant du pays de l’utopie. Deux adjectifs en découlent : « utopique » qui souligne le caractère impossible d’un souhait, d’une intention / « utopiste »,

Libertés et démocratie aussi victimes collatérales de cette guerre. Avertissement prophétique d’Alexander Hamilton (père fondateur des EU) : « La destruction violente des vies et des biens que cause la guerre et l’inquiétude permanente qu’entraîne un état de danger permanent obligeront les nations les plus attachées à la liberté à chercher le calme et la sécu auprès d’institutions qui tendent à détruire leurs droits civiques et politiques. Pour être plus protégées, elles finissent par accepter le risque

Socialisme : ensemble des doctrines cherchant à améliorer la vie des prolétaires et à obtenir de la justice sociale. Les utopistes sans proposer de solutions réalisables dénoncent les dangers de la société industrielle. Anarchie : c'est également une utopie qui accuse l'état et la loi qui protègent les riches. Les anarchistes préconisent la grève générale. Le marxisme : Karl Marx: 1818-1883 > Lutte entre 2 classes : les exploiteurs et les exploités. Pour Marx > prolétaire

aux malades de mourir lorsqu’ils considèrent avoir assez souffert, où suivront nous les traces de ses pays qui se bornent à laisser les patients souffrant endurer leur calvaire jusqu’au bout? ----------------------- [1] Robert Nozick, Anarchie, État et utopie, Paris, PUF, 1988, p.9

XIXe siècle, reposant sur le postulat que les hommes sont par nature bons et sociables et que l’organisation des masses en communautés est spontanée rejetant par conséquent l’intervention de l’Etat voire se donnant pour objet la destruction de cet Etat « Ni Dieu, ni maître, chacun n’obéit qu’à sa propre volonté » (J. Grave). La société et l’Etat soumettant le Moi à des obligations et des lois en détruisent l’unicité et l’objet (Max Stirner, L’Unique et sa propriété). Mouvement de pensée partagée

Je suppose, Rhédi, qu'on ne souffrît dans un royaume que les arts absolument nécessaires à la culture des terres, qui sont pourtant en grand nombre, et qu'on en bannît tous ceux qui ne servent qu'à la volupté ou à la fantaisie; je le soutiens : cet État serait un des plus misérables qu'il y eût au monde. Quand les habitants auraient assez de courage pour se passer de tant de choses qu'ils doivent à leurs besoins, le peuple dépérirait tous les jours, et l'État deviendrait si faible qu'il n'y aurait