Transmutation

C’est dans un contexte de mise en question de la vraie définition et sur le but réelle de la poésie que Pierre Reverdy (écrivain français du XXème siècle) publie en 1929 sa vision sur le but final de la poésie dans son essai La Poésie est une Transmutation de Valeurs, paru en 1929. Pour lui il est essentiel qu’un poète exprime des sentiments à travers le language. Mais le but au-delà de l’expression des sentiments est de réveler l’essence insoupçonnée de l’objet ou d’un être. D’ une part il affirme

cette vision presque hallucine de certaine scène ordinaire comme ici la fugacité du levé du jour. Une illumination est une lumière qui n’est jamais très loin de la folie et qui transforme les éléments, les transfigurent comme dans une opération de transmutation des métaux vile en métaux précieux (une alchimie). Ici la première lueur de l’aube est métaphorisé incarne par une femme et une déesse, d’où la métaphore la chevelure « wasserfall blond qui s’échevela » symbole de la sensualité féminine. Mais

s’allonge).  Charles Lyell (géologue) émet l’hypothèse que la Terre se transforme au fur et à mesure de l’érosion et des éruptions volcaniques (ce qui indiquerait que la Terre a bien plus que 6000 ans !). En 1837, Charles Darwin écrit un Carnet sur la transmutation des espèces qui reprend ses observations et ses principales réflexions. Le 29 janvier 1839, Darwin et Emma Wedgwood se marient à Maer   En 1842, Darwin publie The Distribution of Corals Reefs, véritable compilation de ses observations sur les récifs

(peut-on/voudrait-on vraiment comprendre ce qu'est l'amour ?) Baudelaire, Ebauche d'un épilogue à la 2e édition des FdM : "Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or" => transmutation alchimique d'un matériau en un autre. · Cette façon différente d'utiliser le langage produit une émotion particulière, "l'émotion poétique" (c'est dans ce sens que l'on parle d'un "paysage

liquide »). Correspondances entre le haut et le bas. -  Le vocabulaire mystique, abstrait et relatif à l’auteur « âme rêveuse », « je crois boire (incertitude), « qui parsème d’étoiles mon cœur » montre que pour lui l’amour physique est proche d’une transmutation alchimique. Les indices présents dans le texte étant « les yeux sont deux bijoux froids ou se mêle l’or avec le fer ». - La poétique Baudelairienne est ici bien illustrée. Les axes verticaux et horizontaux (correspondances) : axe horizontal :

extraire la beauté du mal, de la souffrance, de la boue à la faveur d'un travail poétique sur la langage lorsqu'il dit « Tu m'as donné la boue et j'en ai fait de l'or. ». Il compare donc sa poésie au travail de l'alchimie destinée à réaliser la transmutation des métaux vils en métaux nobles, lui Baudelaire transforme la mal qui l'entoure et l'envahit en beauté, un idéal. Cette transformation apparaît d'ailleurs dès le titre «  Les fleurs du mal » suggérant une tranformation du mal en fleur. D'autres

contre lui-même. Cette violence est liée à son ennuie. Baudelaire a dédicacé son recueil à Théophile Gautier.Alchimie poétique : C’est une science qui remonte à l’Antiquité où les alchimistes cherchent trois choses : Premièrement la transmutation des animaux avec la pierre philosophale qui transforme n’importe quels matériaux en or. Ensuite la panacée qui est le remède contre les maux. Puis enfin, l’élixir de longue vie. L’équivalent de l’alchimiste en féminin est la sorcière. L’alchimie

débarrasser de nos impuretés, de nos imperfections. Comme le sel qui se dissout dans l’eau mais ne se détruit pas le Franc-maçon se dissous dans sa démarche maçonnique, ne se perd pas. Comme le sel il accomplit inéluctablement le cycle permanent des transmutations pour renaitre, cristallisé, à une nouvelle existence, identique mais différent. Franc-maçon souvenez vous qu’a toute heure «  Vous êtes le sel de la terre » A toute heure conservons ce grain d’humilité qui nous lie à ce qui est en bas, mais

il est accablé d'une sensation de pesanteur. Sa vision du monde est traversée par l'oxymore baroque : "ô pesante légèreté " (I,1). Reprenant une métaphore alchimique, il se dépeint avec "un coeur de plomb" (I,4), comme s'il attendait quelque transmutation. Le champ lexical de la gravité - "mes propres peines pèsent sur un coeur déjà lourd " - l'attache définitivement à la terre. B - Le malaise existentiel. Ce mal - être semble en corrélation avec le question de l'identité : "Je ne sais pas

propice à la révélation de la nature fantastique du vélo.    Conclusion :      A l’instar de Francis Ponge dans Le Parti pris des choses, Jacques Réda propose de redécouvrir les objets du quotidien, éclairés sous un jour nouveau grâce à la transmutation du langage poétique. Toutefois la beauté des choses ne peut apparaître qu’au prix d’un ralentissement auquel invite le cadre de cette expérience sensorielle.