Traité théologico-politique

droits de l'homme tels qu'ils ont été déclarés dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Nous avons vu qu'être juste consisterait à obéir aux lois. Néanmoins, quand est-il des régimes dictatoriaux, ces régimes où le pouvoir politique est illégitime et abusé ? Est-ce "juste" de simplement obéir face à un gouvernement tyrannique ? Ne faudrait-il pas, au contraire, désobéir et se révolter ? Toute la contraction entre obéir ou non face à un gouvernement juste ou non repose là dessus

III) LA REFUTATION DE LA VIOLENCE � Argument 1 : la violence n’est pas innée elle est sociale. � Explication : la violence est le fruit des réalités sociales. � Citation : « l’homme nait bon, mais c’est la société qui le déprave » Emanuel Kant, traité de la pédagogie. � Explication : ce sont les imperfections de la société qui rendent l’homme violent. � Argument 2 : la violence de l’homme traduit la véritable image de la société. � Explication : l’homme est le résultat de la société. Si elle

Metaphysica. Mais lui, Spinoza, n'eut point peur de son Esprit et s’y livra tout, avec la naïveté admirable d'un lecteur de la Bible. Si vous lisez la Bible, vous ne vous empêcherez pas de penser que l'unique religion est là, et le seul Dieu, et la vraie politique. J'ai souvent dit et je répète ici que ceux qui ont grandi en familiarité avec la Bible ont une immense avance sur leurs contemporains ils savent adorer et ils savent mépriser ; d'où leur est venue cette persécution continue qui, en les séparant

lumière naturelle de la raison par opposition à la connaissance révélée que constitue la foi. Contre le fidéisme, il demande que les articles de la foi et les Écritures elles-mêmes soient soumis à l'examen rationnel. Spinoza, dans le Traité théologico-politique, développe une lecture critique de l'Ancien Testament. Descartes, dans la préface « aux Doyens et docteurs de la faculté de théologie de Paris » qui précède les Méditations métaphysiques, affirme que « tout ce qui se peut savoir de Dieu

monté sur trône par « héritage et acquisition » : il avait du faire conquête du roy qui lui revenait en vertu des lois fondamentales comme successeur légitime d'H3. Cette conquête ne fut pas aussi triomphale que l'affirma postérité : contribua à fixer traits du nveau règne, de la nouvelle dynastie et de la monarchie refondée qu'HIV légua. Ambiguïté fondamentale : dans les faits, avec concessions, avait négocié prise de pouvoir avec adversaires à qu'il avait donné faveurs et pensions. Dans lge de la monarchie

laisse pas enfermer dans aucune organisation. Mais en quoi justement la spiritualité se distingue-t-elle de la religion? En quoi les gens confondent ces deux notions? Qu'est-ce qui fait que le sacré est au coeur de l'expérience humaine? Nous allons traiter ces questions du meilleur de notre connaissance. LA RELIGION ORGANISÉE Le mot religion peut s'interpréter comme ce qui relie, et ce qui est lié à nouveau. Ce qui établit un pont ou rétablit une ancienne alliance. Dans la pensée populaire, ce

roman historique, 'Notre-Dame de Paris', et en 1838 son chef-d' oeuvre romantique 'Ruy Blas'. En 1841, il est élu à l'Académie française. En 1843, la mort de sa fille Léopoldine le déchire et le pousse à réviser son action. Il entame une carrière politique. Elu à l'assemblée constituante en 1848, il prend position contre la société qui l'entoure : la peine de mort, la misère, l'ordre moral et religieux. C'est en 1862 que Victor Hugo termine 'Les Misérables', immense succès populaire à l'époque. Fervent

| | | |Sophiste |GF | | | |Le politique |GF | | | |Hippias majeur |GF |Ell

paix et de développement de l’humanité. La critique hobbesienne des faux emplois du langage est motivée par la lutte contre la base sur laquelle se développe tout genre de superstition qui crée une puissance maléfique à des fins de manipulation politique. Nous voudrions montrer que l’optimisme hobbesien que révèle cette capacité de l’homme d’agir sur son monde par le biais de l’artifice est contrecarré par un pessimisme aigu dû à la possibilité concrète d’un emploi maléfique du langage que Hobbes

Mais lui, Spinoza, n'eut point peur de son Esprit et s’y livra tout, avec la naïveté admirable d'un lecteur de la Bible. Si vous lisez la Bible, vous ne vous empêcherez pas de penser que l'unique religion est là, et le seul Dieu, et la vraie politique. J'ai souvent dit et je répète ici que ceux qui ont grandi en familiarité avec la Bible ont une immense avance sur leurs contemporains ils savent adorer et ils savent mépriser ; d'où leur est venue cette persécution continue qui, en les séparant