Théatre Corneille Valeurs Morales

Corneille, La Place royale, V, 3, 1356-1397 Quelle subversion de son principe depuis qu’Alidor prônait la supériorité de la liberté sur l’amour à l’Acte I, 2, v. 212 «Je veux que l’on soit libre au milieu de ses fers». Ce rythme parfaitement binaire de cet alexandrin semblerait bien marquer la détermination d’Alidor à ne plus aimer son amante, Angélique, et à la céder à son ami Cléandre. Cette volonté fut mise à exécution par deux duperies successives: à l’Acte II, 1-2, où Polymas, valet d’Alidor

la Réforme, où un art Protestant se développera. L’Angleterre restera en outre un important centre de refus tout comme la France. Le terme «baroque» devient courant dès lors qu’on veut parler d’un art qu’on n’arrive pas à définir. La métaphore du théâtre du monde parcourt toute la période baroque depuis la fin du XVIème siècle jusqu’au milieu du XVIIIème. Dans un monde ébranlé par les conflits et les affrontements et les guerres de religion, le gigantesque spectacle instaure comme une trêve. Les arts

Le mouvement littéraire et culturel du 17 siècle : Le Classicisme Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. Le classicisme concerne la littérature du XVIIe siècle, en particulier le théâtre mais aussi d'autres arts comme la musique, la peinture ou l'architecture. L'adjectif classique est ancien. Il désigne dans la Rome antique un "citoyen de

L’illusion Comique. Cette pièce est une œuvre de jeunesse de Corneille (1606-1684), en effet ce dernier la écrit à l’âge de 29 ans, cela explique le fait qu’elle sera remaniée tout au long de sa vie et qu’elle soit fortement influencer par le baroque. Les trois éditions principales sont celle de 1635 (la première) qui est la plus baroque, celle de 1660 qui elle est plus conforme à la morale et pour finir la dernière édition du vivant de Corneille, celle de 1684. Cette pièce semble avoir une intrigue

l’influence du contexte familial dans lequel évolue l’individu - décrire les fléaux sociaux, comme l’alcoolisme ou la prostitution, qui menacent l’ensemble de la société Formes privilégiées : Le roman et la nouvelle, mais aussi l’adaptation au théâtre des uvres romanesques Thèmes essentiels : - les malheurs du peuple, amplifiés par l’urbanisation et le capitalisme naissant - les instincts et les pulsions que l’individu ne peut contrôler - l’exploration de l’univers nouveau créé par la Révolution

l’irruption prochaine de l’événement (qui fait partie de son horizon d’attente). c) quand dire, c’est faire • Le texte même commence par la thématique de la parole : deux mots / Parle. Abbé d’Aubignac, dans sa Pratique du théâtre, a noté un des premiers qu’au théâtre, le discours est « comme des actions de ceux qu’on y (= sur scène) fait agir, car là parler, c’est agir », et aussi « toute représentation ne consiste qu’en discours ». • Pragmatique du discours de Rodrigue : se montrer, provoquer

avec les chefs-d'œuvre» et recueilli dans LeThéâtre et son double (1938) Antonin Artaud écrit : «Les chefs-d'œuvre du passé sont bons pour le passé : il ne sont pas bons pour nous». Partagez vous cette affirmation en ce qui concerne les pièces de théâtre classiques que vous connaissez ? En France, on note deux événements qui exercent une rupture entre le passé et l'époque moderne: la révolution de 1789 qui instaure un changement radical sur beaucoup de plans; les guerres du XXème siècle qui laisseront

apparaît au XVIème siècle avec le sens d'«écrivain de premier ordre», mais ce sont les Romantiques qui, en définissant leur esthétique, imposeront a posteriori le sens que nous donnons aujourd'hui au mot «classicisme» : Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme », créé a Versailles en 1660, et se caractérise par une élégance à la fois extérieure et intérieure, signe distinctif d'une société qui a érigé la discipline et l'urbanité en

pièces à offrir une illusion parfaite source de plaisir. Règle de bienséance : Les bienséances font partie du désir d’accorder le spectacle avec les exigences intellectuelles et morales qui sont celles du public. Il en existe deux types : * Externe : Elle correspond aux désirs de ne jamais choquer les principes moraux des spectateurs, comme ne jamais représenter la sexualité, la violence et la mort. * Interne : Elle correspond à la garantie de la vraisemblance des personnages avec l’histoire

Introduction : On a coutume de considérer la littérature en général comme étant un art qui emprunte ses sujets et ses thèmes de prédilection à la réalité. Le théâtre par exemple est par définition, en tant qu’art de la mimésis, c’est-à-dire en grande partie de l’imitation et donc de la représentation, le vecteur des passions et des souffrances humaines. Cependant, force est de constater que, la plupart du temps, ses effets permettent un grossissement de la réalité qui semble transfigurer celle-ci