Texte D Alain Sur Le Déterminisme

Sujet : “Peut-on dire, avec Alain, qu’être libre ce n’est pas avoir le choix ? Intro Il existe une multitude de définitions de la liberté, mais généralement on retient que cela consiste à pouvoir faire ce que bon nous semble sans être contraint/affecté par des événements du monde extérieur. Pour les grecs c’est ne pas être soumis à quelqu’un d’autre. Le déterminisme est une notion philosophique qui a poussé au débat des philosophes qui considèrent que nous ne sommes pas vraiment libres

philoD’après cet extrait des Eléments de philosophie, l'auteur Alain s'interroge sur le bien-fondé des théories freudiennes et construit une critique argumentée de l'inconscient précisément. Il y développe ainsi ses convictions quant à la conscience chez l'homme, par la pensée, puis par rapport au corps. En effet, Alain se demande si l'inconscient freudien a vraiment la place qui lui est donnée dans le fonctionnement de l'homme et si cette notion ne serait pas plutôt source d'erreurs qu'il jugerait

dans un second temps les limites d’une telle thèse pour souligner que nos actes et nos pensées sont aussi le résultat d’influences extérieures. Dans un troisième temps nous nous efforcerons de dépasser la contradiction apparente entre liberté́ et déterminisme pour penser une liberté́ qui ne soit pas illusoire. I- LA LIBERTE NE SEMBLE PAS ETRE UNE ILLUSION A- L’être humain est libre parce qu’il est doué́ de raison Le libre arbitre est une notion fondamentale de la liberté. En effet celui-ci est une volonté

Liberté et nécessité Déterminisme et fatalisme La liberté est-elle une illusion ? Textes de St Thomas d’Aquin p.155 n°1 et Spinoza p.224 n°5. Deux textes contradictoires : * Aquin : l’homme est libre car il agit avec sa raison * Spinoza : l’homme se croit libre mais il ne l’est pas, il agit par nécessité  Se pose pour eux la question de la liberté de l’homme, est-il libre ? Le problème * Comment faisons-nous des choix ? impulsions et sentiments sont-ils les causes mécaniques de

: là se trouve logée la faute capitale. Un autre Moi me conduit qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. « Voilà mon père qui se réveille ; voilà celui qui me conduit. Je suis par lui possédé ». Tel est le texte des affreux remords de l'enfance : de l'enfance qui ne peut porter ce fardeau : de l'enfance qui ne peut jurer ni promettre ; de l'enfance, qui n'a pas foi en soi, mais au contraire terreur de soi. On s’amuse à faire le fou. Tel est ce jeu dangereux

différentes influences qui sont que l’on se rend compte détermine nos choix ? Peut-être avons-nous seulement l’illusion de posséder un libre arbitre ? SPINOZA P174 Ce texte donne plusieurs exemples d’illusion du libre-arbitre. La racine de cette illusion tient au fait qu’on est déterminé à agir, mais on ne ressent pas ce déterminisme. On est contraint d’agir d’une certaine façon mais on ne ressent pas la contrainte. On se sent libre et du coup, on se croit libre, mais Spinoza justement nous incite

effet, avec le concept de l’inconscient l’homme n’est pas un sujet régi par la seule conscience, il n’est pas maître de son monde intérieur qui échappe à la conscience, sa liberté n’est donc pas envisageable. La liberté se voit donc niée par un déterminisme tel que l’inconscient qui la limite. On peut le remarquer dans certains jugements : certaines personnes ne sont pas jugées libres de leur actes car elles sont soumises à des instincts irréguliers comme des maladies mentales. Selon son analyse

profondément notre identité. On cherche ce qui est vrai de tout sujet humain indépendamment de l’histoire contingente de chaque être humain. Il y a sujet libre & actif et il y a être assujetti qui est un sujet contraint & passif > activité d’un coté, déterminisme de l’autre > ambiguïté : qu’elle est la part du sujet humain ? Le sujet connait ce qui est devant lui: l’objet. Le sujet peut-il se prendre pour objet de connaissance? PEUT ON SE CONNAITRE SOI- MEME ? *La conscience que le sujet à de lui-

| |A la lettre, ce que l'on suppose, ce que l'on place dessous un phénomène pour expliquer, déplier, le processus qui l'a engendré:| |l'hypothèse implique donc la croyance au déterminisme selon lequel tout phénomène a des conditions antécédentes de son | |apparition. Un ordre régit l'enchaînement, une loi physique ou une loi morale expression d'un je veux et d'un je pense, | |qu'un raisonnement vigilant peut toujours

liberté subjective mais deux questions s'imposent, d'une part, le sujet vit dans une condition objective donnée. Cette condition n'a t-elle pas d'influence sur ce que nous sommes? Le sujet se fait-il lui-même comme le prétend Sartre? (II. Liberté ou déterminisme?) D'autre part, nous pouvons nous demander si la conscience permet au sujet de se connaître vraiment lui-même. Qui parle alors quand je dis « je »? (III. L’inconscient) I. La conscience