Sur le processus de civilisation

« mondialisation » est récent, il désigne cependant différentes périodes de l'Histoire, dont certaines anciennes. A) Antiquité. Contestée il y a encore peu, l'idée qu'une sorte de processus assimilable à la mondialisation ait eu lieu durant l'Antiquité est de plus en plus reconnue par les spécialistes. Une première expression de ce processus peut être située à partir du second millénaire avant Jésus-Christ: une vaste zone commerciale s'étendant de l'Indus au monde minoen via les cités du Croissant fertile.

l'expression d 'interpénétration des civilisations. Mais le vocable nord-américain finit par s'imposer. Le mot acculturation a d'ailleurs été pris en deux sens différents. D'une part en psychologie sociale, il désigne le processus d'apprentissage par lequel l'enfant reçoit la culture de l'ethnie ou du milieu auquel il appartient (il vaudrait mieux, pour éviter toute ambiguïté avec le second sens, appeler ce phénomènes de contacts et d’interpénétration entre civilisations différentes (c’est le sens ici

Distinction et civilisation D'après Elias, La civilisation de mœurs (1939) Question → Comment devient-on de plus en plus civilisé, en développant progressivement des mœurs emprunt de tact et de respect ? Enjeux → 1) Sur quoi reposent de bonnes mœurs 2) En creux, ce qui retient dans la barbarie 3) Éclairer le débat sur la prétendu supériorité de certaines civilisations Hypothèses → 1) Il y a un progrès vers des mœurs plus civilisées 2) Cela se constate surtout en regardant l'évolution des

viennent du contexte géographique ou sociologique et non des distinctions anatomiques entre les « noirs », les « jaunes » ou les « blancs ». L’humanité ne se développe pas de manière uniforme mais à travers des modes diversifiés de sociétés et de civilisations. Il n’y a d’ailleurs aucune relation de cause à effet entre les caractères biologiques – observables sur les différents groupements humains – et les caractères intellectuels et sociologiques. Si on arrivait à supprimer totalement les préjugés sur

Compte-rendu d’histoire n° 1 : Samuel Huntington, Le choc des civilisations Plan du compte-rendu : Première partie : un monde divisé en civilisations • Chapitre premier : Le nouvel âge de la politique globale • Chapitre deux : Les civilisations hier et aujourd’hui • Chapitre trois : Existe t-il une civilisation universelle ? Modernisation et Occidentalisation Deuxième partie : l’équilibre instable des civilisations • Chapitre quatre : L’effacement de l’Occident : puissance

Exposé Norbert Elias La dynamique de l’Occident Deuxième partie : Esquisse d’une théorie de la civilisation Chapitre premier : De la contrainte sociale à l’autocontrainte Table des matières Introduction : La civilisation comme processus social. I) Les formes structurelles occidentales : interdépendances sociales et monopolisation. II) Des causes et des effets de l’autocontrainte. A. Les origines de l’autocontrainte. B. Les effets de l’autocontrainte

les grandes aires de civilisation ? Une civilisation est l'ensemble des caractères culturels et matériels (langue, religion, projet politique, organisation matérielle, etc.) communs à de larges groupes humains. On distingue ainsi, à travers le monde, plusieurs grandes aires de civilisation issues d'une longue histoire, avec un fondement religieux encore plus ou moins présent : l'aire de civilisation chinoise, l'aire de civilisation hindouiste, l'aire de civilisation occidentale, etc.

philosophie, puis de sociologie. En 1933, il fuit L’Allemagne avec la naissance du nationalisme nazi et se réfugie en France puis en Angleterre où il va commencer sa carrière de sociologue. C’est en 1935, à Londres, qu’il écrit « Sur le processus de civilisation » en deux volumes, dont « la dynamique de l’Occident ». Son œuvre sera publiée en 1939. Une des thèses fondamentales de Norbert d’Elias est de considérer la sociologie et l’histoire comme deux points de vue, liés entre eux. La notion d’interdépendance

Sigmund FREUD (1929) MALAISE DANS LA CIVILISATION Un document produit en version numérique par Gemma Paquet, collaboratrice bénévole et professeure à la retraite du Cégep de Chicoutimi Courriel: mgpaquet@videotron.ca Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, Bénévole et professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi

cumulative est une histoire qui nous paraît « progressive » et « accumulative », qui grâce à une accumulation de trouvailles et d’inventions, bien articulées, a permis à une civilisation de se développer.Tandis qu’une histoire dite stationnaire, est une histoire qui ne semble pas avoir avancée, qui n’a pas permis à sa civilisation de beaucoup se développer, qui est restée dans un état que certain qualifie de primitif. Cela ne signifie pas que l’histoire a été statique, bien au contraire, elle a pu être