Sur La Tolérance Montaigne

l'épopée et du roman de chevalerie mais qui préfigurent aussi le roman réaliste et satirique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne. Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix et du retour aux valeurs antiques, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge. Rabelais s'en prend aux abus des princes et des hommes d'Église, et leur oppose la culture populaire, paillarde, « rigolarde

du mal ce qui nous effraie. Le barbare est donc quelqu’un qui tend vers l’inconnu du moins vers mon inconnu, c’est à dire ce que je ne connais pas et peux me sembler nouveau alors que pour d’autre, c’est du déjà vu. Sans oublier ce que disait Montaigne dans ses Essais « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage », ainsi, la barbarie est représenté par ce qui n’a pas d’importance a nos yeux et qui nous parait donc futile et sans aucun intérêt. Ici la barbarie ne passe plus par le sentiment

Friboug. Soucieux, comme tout humaniste, de la concorde au sein de l'Eglise, et malgré ses penchants pour l'Evangélisme, Erasme se garde de prendre radicalement partie pour les idées nouvelles, la future Réforme. Fidèle à ce positionnement de tolérance et de pacifisme, il publie en 1524, un Essai sur le libre arbitre, où il défend l'idée selon laquelle l'homme à la liberté de choisir sa perte ou son salut. Erasme finit sa vie à Bâle, en 1536, tourmenté par la crise idéologique et spirituelle

se rendent compte de leurs travers. A la Renaissance, autre courant de pensée : « le scepticisme » (= pratique le doute, pour preuve : « Que sais-je ? » = il n’y a pas de valeur, toute valeur est relative au moment) → Auteur le plus connu : Montaigne (16ème siècle) ⇒ tiré de l’essai livre 1, chap 1 : « C’est un sujet merveilleusement vain, divers et ondoyant que l’homme. Il est mal aisé d’y fonder jugement constant et uniforme » ⇒ dépeint le « branloire pérenne » = le mouvement permanent avec

générations durant l'ensemble du XVIe siècle. Les chefs de file et les textes fondateurs sont Erasme avec Eloge de la folie et Rabelais avec Pantagruel (1532) et Gargantua (1534). Cependant il existe d'autres oeuvres marquantes comme More avec L'Utopie et Montaigne avec Essais. Les principes et les objectifs de l'Humanisme sont de redécouvrir l'Antiquité gréco-latine et s'en inspirer, adapter à la France les arts et la littérature d'Italie, développer les sciences et les savoir en tous domaines, repenser la

qui a soif de connaissance, de prestige, d’action tout en étant des hommes de studio et homme qui a faim * Homme de la région de la Loire, cote tourelle * Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix et du retour aux valeurs antiques, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge. Gargantua : * Manifeste de l’humanisme, de la Renaissance * Grandgousier : roi qui boit beaucoup (vins) en grand

aussi dire que la culture rend l'homme meilleur ? Pour considérer la culture, il faut aussi prendre en compte le fait qu'il n'existe pas UNE culture mais une diversité. Cette diversité pose parfois problème. Elle peut aboutir soit à un sentiment de tolérance, soit à un rejet de certaines cultures et un manque de cohésion entre ces dernières. II. À la recherche de la nature humaine : À partir du 16e siècle, on s'est posé la question suivante : que serait l'homme s’il n'y avait pas de culture ? 1. Définitions

Méhémet-Hali sur l’immonde, sur « l’impureté des choses ». La lettre XXIV traite le pape de « vieille idole ». La lettre XLVI met en question les disputes théologiques. 2- La relativité des mœurs et des coutumes * Elle est aussi exprimée chez Montaigne (voir texte 1 des Essais), et elle tient à l’observation que fait aisément un observateur étranger de la différence qu’il y a entre les coutumes de son pays et celles du nôtre (voir les parallèles entre les mœurs des femmes françaises et celles des

surnaturelle, ce qui tendait à produire un monde libéré de la superstition, un monde que l'on a pu dire aussi : « désenchanté ». Toutefois, le courant des Lumières se réclamait, non pas de l'athéisme mais de la religion naturelle, du déisme, et de la tolérance conduisant à la liberté de conscience. À la certitude émanant de la lumière d'en haut, se substituaient le doute et les lumières provenant de la connaissance de la réalité. La connaissance n'avait désormais que deux sources : la raison et l'expérience

artistes doivent faire comprendre leurs points de vue de façon implicite. La peinture, la poésie et les textes essentiellement construits sur la métaphore, comme « Misère » (A. d’Aubigné), ou sur la personnification, comme « De la physionomie » (Montaigne), sont donc un moyen efficace pour échapper à la censure, et permettent d’éviter les sanctions. 3. La défense des opprimés. Certains artistes considèrent l’engagement comme un devoir vis-à-vis de la société. Ceux-ci se voient comme les