Sur Le Meurtre D Eratosthène

lui restait durant son exil. De retour à Athènes, il exerce la profession de logographe, écrivant pour ses clients leurs discours judiciaires. C’est en tant que logographe que Lysias écrit sur le Meurtre d'Eratosthène. Le défendeur s’appelle Euphilétos ; il est accusé d’avoir tué un certain Eratosthène, qui – affirme-t-il – était l’amant de sa femme. Il s’est fait ainsi justice lui-même ; invoquantd’anciennes lois, qui légitime cette vengeance. Cependant les lois de Solon, apparues plus tard, proposaient

crime qu’elle n’a pas commis ne serait qu’accepter et scander l’incongruité. Si sa culpabilité est soutenue, c’est alors que chaque homme, moi y compris, mérite de passer devant vous et de ne quitter ces lieux que pour se rendre en prison ; car Ératosthène fut de loin l’homme le plus vertueux, non seulement dans cette affaire, mais aussi durant sa vie : il faisait preuve de tous les mérites qu’un homme puisse porter, et le condamner au nom d’une loi quelconque, pour un crime qu’il n’a pas commis

Commentaire : Contre Ératosthène Lysias, l’un des plus grands orateurs attiques, a été, en tant que métèque, victime de la tyrannie des Trente, et a vu plusieurs membres de sa famille assassinés et ses biens confisqués. Une fois la démocratie restaurée, il intente un procès à Ératosthène, l’un des principaux responsables de ce qu’il s’est passé, et prononce un discours, le Contre Ératosthène, dont nous avons ici un extrait, et dans lequel il fait un tableau des méfaits dont il a été victime

2) Les évolutions scientifiques et techniques : . Les populations prirent conscience que la Terre était ronde, notamment grâce aux grecs Ptolémée, Aristote et Eratosthène. La découverte de nouvelles terres changea la représentation du monde. . EN PEINTURE : La peinture se caractérise par un grand intérêt pour l’Homme. La peinture était le plus souvent des portraits de l’Homme dans une image méliorative. L’art du nu se met également en place (retour à l’Antiquité) pour montrer

Vie d’AlexandreVie d’AlexandrePlutarque« Nous n’écrivons pas des Histoires, mais des vies »« … privilégier les signes distinctifs de l’âme et de dessiner d’après ces traits la vie de ces deux personnages, en laissant les grands évènements et les combats. »Alexandre et le divin« Alexandre du côté paternel, descendait d’Héraclès, par Caranos, et, du côté de sa mère, il se rattachait aux Eacides, par Néoptolème… »« Elle portait en son sein un fils bouillant au cœur de lion.. »« ..il s’éloignât d’une

aux recettes du ménage, la mère d'Euripide par exemple vendait des légumes sur l'agora. Elles peuvent se recevoir entre elles mais les seules occasions de paraître en public sont certaines fêtes religieuses ou cérémonies familiales. (Lysias, Sur le meurtre d'Eratosthène[5]) Par rapport à l'"oikos" - terme qui signifie à la fois la cellule familiale et le patrimoine - leur fonction est double. Elles doivent d'abord assurer la continuation de la famille en donnant à l'époux une descendance légitime,

croyances et de vérités qui sont a priori toujours vraies car elle est enseignée comme étant la vérité absolue. De ce fait, surmonter les déterminismes culturels est difficile mais pas impossible. Nous en avons la preuve avec, par exemple, Eratosthène qui est arrivé à prouver, que la terre était ronde et non plate allant contre les croyances de l’église de l’antiquité. Ou bien, encore, avec Copernic et Galilée, qui, par de nombreux calculs savants montre que ce n’est pas la terre qui est

mirroir inversé). Ils veulent se purifier par ces reflets, et négatifs (catharsis) 2.3 Imaginaire vs. réalité Les mythes et les légendes sont-ils un mirroir qui représentent réel ? On parle toujours du problème du réel à l’Odyssée. D’après Eratosthène, les lieux du voyage d’Ulysse sont purement imaginaires et il est impossible de les situer dans l’espace réel. Dans l’Antiquité grecque, il fut un temps où les épopées homériques étaient tenues pour véridiques. Bien sûr, personne ne croyait un

fidélité à l’épouse est exigée. En effet, en cas de flagrant délit d’adultère, le mari trompé a le droit de tuer sur le champ son rival, sa femme ou sa concubine. Le cas du plaidoyer de Lysias à propos du meurtre d’Eratosthène en est un exemple. Les faits sont les suivants : un particulier, nommé Ératosthène, s'était introduit chez un nommé Euphilète à son insu : il avait séduit sa femme, et avait avec elle une relation amoureuse. Euphilète, averti par une servante de ce qui se passait dans sa maison, se

de la nourriture carnée était un sujet très affectionné. Que pensait l’homme qui le premier fit « sa nourriture de membres d’animaux qui peu auparavant bêlaient, mugissaient, marchaient et voyaient ? Comment ses yeux purent-ils souffrir de voir un meurtre ? De voir tuer ? Écorcher, démembrer une pauvre bête ? […] Recevoir le sang et le suc sortant des plaies mortelles d’autrui ? »6. Dans son livre Le Silence des bêtes. La philosophie à l’épreuve de l’animalité . Elisabeth de Fontenay explique que l’abstinence