Superstition Est Elle Toujours Irrationnelles

dynamisme des roturiers à l'inaction de ceux qui se sont seulement « donné la peine de naître » : Le paysan parvenu de Marivaux et le mariage de Figaro( 1784) 3)La foi dans le Progrès Dans la lutte contre toutes les formes d'obscurantisme et de superstition : Les sciences jouent un rôle important et la diffusion du savoir est perçue comme la base même de toutes les transformations l'Encyclopédie est l'ouvrage majeur du siècle : Somme des connaissances de l'époque, elle se veut oeuvre de vulgarisation

religions. Voilà comment le bouddhisme est une religion : c'est que, à défaut de dieux, il admet l'existence de choses sacrées, à savoir des quatre vérités saintes et des pratiques qui en dérivent 2 . [. ..] Les croyances proprement religieuses sont toujours communes à une collectivité déterminée qui fait profession d'y adhérer et de pratiquer les rites qui en sont solidaires. Elles ne sont pas seulement admises, à titre individuel, par tous les membres de cette collectivité; mais elles sont la chose

de la loi ». Dans les mêmes années Verri commence à rassembler du matériel qui se posera à la base de son ouvrage le plus important, « Observations sur la torture ». « OBSERVATION SUR LA TORTURE » (1776) La question des prisons et des détenus a toujours intéressé Pietro Verri, qui pendant les années 1751-52 a recouvert la charge de « Protecteur des prisonniers », dont le devoir était assurer le respect des lois et des ordres qui concernaient les détenus dans les prisons milanaise et de dénoncer

se montre pas plus rais onnable que son père. Celui-ci saisit toujours l’occasion de redoubler le mal, d’exagérer dans le mauvais sens. Non content de ne pas croire son fils, il le chasse. Et, comme cel a lui paraît encore insuffisant, il le déshérite. Pour que le mal soit vraiment définitif, il fait de Tartuffe son héritier. Et, pour faire bonn e mesure, il maudit Damis. Mariane a le même genre de réaction irrationnelle mais en l’occurrence parfaitement explicable par le dépit qu’elle

majeure partie de la population. Ce qui prouve que, malgré les découvertes scientifiques comme la classification de Linné ou encore la théorie sur l’évolution de Darwin, la science n’a pas réussi à éradiquer les croyances car l’Homme a encore et toujours besoin de croire, d’avoir la foi. En outre, en revendiquant son autonomie vis-à-vis de la religion, la raison ne va-t-elle pas s’orienter vers une attitude critique ? Au XVIIIe, on voit, par exemple, apparaitre des contestations vis-à-vis d’une

narrateur à Ille. Décrit à plusieurs reprises comme « un savant », il représente Paris, la science, la modernité par opposition au milieu et aux gens qu’il y rencontre. On sent qu’il se distancie volontiers des habitants, de leurs croyances et superstitions. Par ailleurs, les portraits de ses hôtes qu’il nous livre sont très négatifs, voir méchants : « Je me trouvais bientôt en présence de M. de Peyrehorade. C’était un vieillard vert encore et dispos, poudré, le nez rouge... Sa femme, un peu trop

qui laissent Usbek désemparé. La satire La monarchie : contre le despotisme. La critique s'organise d'abord autour de l'absolutisme de droit divin : vieillesse d'un monarque usé, idolâtrie des courtisans, arbitraire royal fondé sur des superstitions. Cette dénonciation du despotisme passe par la constatation navrée de l'avachissement des Parlements et de la confusion des pouvoirs. Au contraire, l'éloge des Troglodytes, bien que cantonné dans l'utopie, propose un idéal démocratique basé

La foi s'oppose-t-elle à la raison ? * D'où vient la force des religions ? Pourquoi le progrès scientifique n'a-t-il pas fait disparaître les religions ? Ici on peut aussi s'interroger sur les mythes et illusions contemporaines : rumeurs, superstitions, légendes urbaines, etc. * Peut-on ne croire en rien ? Faut-il tout soumettre à la raison ? La science est-elle l'ennemie de la religion ? Des conflits indéniables Commençons donc par cette question. A priori, oui, il y a une guerre, parfois

2Dissertation d’histoire : Se préparer à l’au-delà dans un temps de malheurs (XIVème-XVème siècle) De nombreuses œuvres d’arts réalisées aux XIVème et XVème siècles traduisent une représentation de plus en plus fréquente de l’au-delà par les fidèles. Ainsi est peinte en 1424 la Danse macabre du cimetière des Innocents à Paris qui constitue la première « danse macabre » ; une farandole de squelettes qui entraîne les Hommes, membres du clergé et laïques, riches

gérer ce n'est pas le savoir, mais les croyances et les opinions car on ne peut pas ne pas en avoir. Et comme elles portent sur tous les sujets il faut s'en méfier, elles peuvent être rationnelles et vraisemblables, donc logiques. Or d'autres sont irrationnelles et il faudra les éliminer et les trier. Elles ont aussi une portée morale ou éthique, elles sont malsaines. La croyance est une attitude d'esprit, parfois nommée « créance », qui débouche le plus souvent sur des jugements : « je crois que »