Sublime Et Grotesque Dans Le Drame Romantique

maintenant à la théorie du mélange des genres dans le théâtre, et plus particulièrement dans le théâtre romantique. Elle vise à rendre le réel et à représenter la vie dans sa complexité et sa diversité. Dans la préface de Cromwell, Victor Hugo nous dit que « le caractère du drame est le réel, le réel résulte de la combinaison toute naturelle de deux types, le sublime et le grotesque, qui se croisent dans le drame comme ils se croisent dans la vie et dans la création. ». Enfin, voyons la théorie du quatrième

La famille dans Hernani et Ruy Blas Table des matières 1. Introduction 1 2. Le couple 1. La reine : sans roi et sans mari 3 2. Le vieillard et doña Sol : obligations familiales 5 3. La passion romantique : amour sublime et monstrueux 7 3. Fraternités  3.1 Le double fraternel : porteur d’une fatalité mortifère 11 3.2 Retrouvailles : de « vrais » frères  13 3.3 Relations familiales au service du pouvoir : les cousins et la cour 14 4. Paternités

relativisme historique, pas comme un lecteur de 2008 qui est habitué à toute une série d’images littéraires. Il faut se remettre dans l’esprit d’un lecteur du temps. Par exemple pour le théâtre : c’est l’oeuvre qui a le plus mal vieilli. Incarnation du drame romantique, qui ne nous parle plus aujourd’hui. Ce qui est important, c’est ce qui a pu présider à l’écriture de ces textes. Hugo, par rapport à l’esthétique classique, a été au-delà des préceptes du classicisme qui avait fait autorité jusqu’alors. Il faut

interdit tout autre travail. Et lorsqu’il doit forcer sa plume pour en tirer de l’argent, l’inspiration lui fait défaut. C’est une des grandes figures symboliques du poète romantique : un génie, un individu à part pour qui la valeur reine est l’imagination, mais également un être malheureux, atteint par ce que les romantiques appellent le mal du siècle. Le personnage de Chatterton participera à créer le stéréotype du poète maudit, très vivace dans la seconde moitié du XIXe siècle. Kitty Bell : 

utilise est le dialogue, pendant la scène Cyrano va poser beaucoup de questions et Roxane y répond puis inversement . Cyrano:« affreux ?» v9 , Roxane :« affreux !» V10 . Cyrano : « défiguré?» v11 , Roxane :« défiguré ! » V12 . Roxane :« un esprit sublime ?» v33 , Cyrano : « oui Roxane! »v34 . 2) La structure du texte est séparée en 3 grandes parties : 1- Du vers 1 au vers 15 : Cyrano pense comprendre que rien n'est perdu entre Roxane et lui et qu'une histoire d'amour peut naître . Roxanne n'aime

présente deux personnages grotesques, deux fantoches, Maître Blazius et Dame Pluche. Mais des ombres planent : les portraits des protagonistes semblent trop parfaits et l’éducation de chacun d’eux semble les éloigner l’un de l’autre. En outre, quelques détails pourraient être considérés comme annonciateurs du retournement de la pièce et du glissement progressif dans le tragique. Donc, la scène d’exposition de cette œuvre mélange à la fois le sublime et le grotesque. Le grotesque étant illustré par les

politique, l’écrivain se sent seul contre tous, puisqu’il n’adhère pas au pouvoir en place. Cela explique en partie pourquoi, dans ce courant, on retrouve souvent, en thème fondateur, la volonté de parler de soi, de se replier sur soi-même. Les Romantiques restent cependant des observateurs très curieux de l’histoire, mais ils se sont pour la plupart sentis mis à l’écart des événements essentiels que la France connaissait. C’est alors qu’apparaît « le mal du siècle », qui est fait d’une impuissance

personnages. A la période classique, elles sont peu nombreuses (17ème s.). A partir du drame romantique (19èmes.) avec entre autres Victor HUGO, par exemple Hernani en 1830, les didascalies se multiplient jusqu'à atteindre la caricature avec « Actes sans paroles » de Samuel BECKET en 1958. Contenu des didascalies : Le nom des personnages : au début de la pièce et avant les répliques Le genre de la pièce : comédie ballet, drame, etc., parfois la date de la première représentation Le découpage de la pièce :

dictionnaire de la langue française, suite à la proposition de Gozlan. En 1838, Balzac, confiant dans la fortune littéraire d’Hugo, n’hésite pas à fonder une société en participation pour ses œuvres, et il lui dédie en 1842 ses Illusions perdues. Les romantiques comptent Balzac dans leurs rangs, même si celui-ci éreinte copieusement Hernani dans ses Feuilletons des journaux politiques1, stigmatisant son invraisemblance, son outrance et, surtout, son absence de réalisme : « Tous les ressorts de cette pièce

célèbre représentant. Le drame bourgeois, né au milieu du xviiie siècle, se situe entre la comédie et la tragédie. Il insiste sur la condition sociale et les problèmes liés à la famille et à la réalité économique, plutôt que sur la peinture des caractères. Son objectif n'est pas de susciter l'horreur ni le rire, mais l'émotion qui naît du combat, suivie de la victoire de la vertu contre le vice. Le drame romantique est le fruit d'une contestation, par la génération romantique, de toutes les règles