Socrate Obeir Aux Lois

combat intérieur entre la partie rationnelle de l’âme qui pose la loi et la partie désirante , qui se refuse à lui obéir. Le mythe de l’attelage dans le Phèdre montre que dans ce combat un recourt à la force est nécessaire pour rendre la loi effective mais seule la raison est à même, car elle connaît le bien, de dicter au désir ses limites. Dans le Gorgias, Calliclès s’oppose à Socrate sur ce point en identifiant la force du désir :la loi (nomos) n’est qu’une qu’une convention imposée par la masse

Jean-Marie Paisse Socrate et Descartes In: Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°2-3, Juin-octobre 1968. pp. 241-257. Citer ce document / Cite this document : Paisse Jean-Marie. Socrate et Descartes. In: Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°2-3, Juin-octobre 1968. pp. 241-257. doi : 10.3406/bude.1968.3019 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bude_0004-5527_1968_num_1_2_3019 Socrate et Descartes Socrate et Descartes ont profondément rénové la pensée philosophique

III - CHOIX DES CITOYENS QUI DOIVENT COMMANDER OU OBÉIR (412c-419b, pp. 164-168) - A - 412c-414c, pp. 164-166. - Choix de l'élite : 1) [412c] Recrutement des chefs parmi les meilleurs des vieillards, ceux qui ont de l'intelligence, de l'autorité et du dévouement à l'intérêt public. Ils sont issus des gardiens. 2) [413c] Les gardiens futurs chefs devront posséder trois qualités nécessaires au bien de la Cité : - ne pas être ambitieux sous l'effet du temps ou du raisonnement ; - ni sous l'effet

Dialogue traduit par Victor Cousin SOCRATE, PHÈDRE. [227a]SOCRATE. Où vas-tu donc, mon cher Phèdre, et d’où viens-tu ? PHÈDRE. Socrate, je quitte en ce moment Lysias, fils de Céphale, et vais me promener hors des murs, car j’ai passé chez lui la matinée entière, toujours assis ; et, pour obéir à notre ami commun Acuménos[1], je me promène de préférence sur les chemins : cela délasse mieux, dit-il, que de faire le tour d’un [227b] drôme[2]. SOCRATE. Et il a raison. Mais, à ce que

international du comportement éthique. I QU’EST-CE QUE l’ETHIQUE DES AFFAIRES? a- L éthique: un concept philosophique. Notion fondamentale de philosophie Du grec : lieu de vie, habitude, mœurs Du latin : eticus: la morale SOCRATE, PLATON, ARISTOTE: notion dominée par le concept de vertu. DESCARTES: morale plus individuelle. b- Qu’est-ce que l’éthique des affaires? Champ très vaste Nombreux intervenants (les “stakeholders”) Plusieurs notions liées à ce concept :

Définition des termes du sujet: -L'autorité, pouvoir de s'imposer à autrui, de se faire obéir. C'est un pouvoir (=capacité de transformer la réalité, d'agir sur le réel.). Tout pouvoir n'est pas autorité, l'autorité n'est pas forcément lié à la violence. L'autorité dépend du consentement de celui sur lequel elle s'exerce. Ce consentement peut aussi relever du respect des lois, de la morale (le sage; ex: Socrate), du savoir faire (le disciple par rapport au maitre). Dans une œuvre intitulé « Le

rouges attribuée au peintre Codrus, vers 430 av. J.-C.) 4 L’enseignement des sophistes 5 Les éphèbes au service de la cité Protagoras est un sophiste, maître chargé d’enseigner la rhétorique, c’est-à-dire l’art de la parole. Il expose à Socrate son programme d’enseignement : « Protagoras : Celui qui vient me trouver n’aura pas à craindre ce que lui aurait fait subir la fréquentation de quelqu’autre sophiste ; car les autres maltraitent les jeunes. Contre leur gré, ils les abreuvent de savoirs

d'aspiration Bergson souligne un deuxième type de morale : la morale ouverte, qui est une morale d'aspiration. La morale ouverte consiste en un appel du Héros, de l'homme supérieur qui entraîne les hommes à sa suite. Bergson en donne quelques exemples : Socrate, Jésus-Christ et les saints du christianisme. Il ne s'agit pas d'une pression mais d'un appel, lié à l'émotion que ces personnages communiquent et qui « pousse derrière eux les multitudes enflammées, avides de les imiter ». L'appel du héros est également

été mise en péril par le peuple. Pour garantir les droits de ces populations, on a pris un certains nombre de règles de droit et on a des grands législateurs (a Athènes il y a Dracon qui a pris des lois pénales très sévères et Solon qui a annulé les dettes des personnes privées) ; a la suite de ces lois protectrices c’est produit un phénomène : la Tyrannie ; le tyran c’est celui qui s’appuie sur le petit peuple pour asseoir son pouvoir (certains disent que ces tyrans sont populistes) , un tyran c’est

Pour l'instant, retenons que le droit se présente comme une série d'énoncés normatifs ou de règles qui instituent des devoirs en prononçant l'interdiction de certains comportements, ou l'obligation d'autres. d'en adopter d'autres Ajoutons que les lois peuvent aussi éventuellement énoncer ce qui est simplement permis. Ainsi, pour revenir à la distinction qui sert de titre à cette partie du cours, l'idée de droit entretient-elle essentiellement une relation critique vis-à-vis des faits, ou de ce que