Saint John Perse

recrée le monde, qui renouvelle notre vision habituelle du monde, grâce à un autre langage. «Tu l'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or» Baudelaire «Poète est celui qui rompt pour nous l'accoutumance» (montre le monde sous un autre jour) Saint John Perse «Le vieux corbeau devient un oiseau-lyre» Passage d'un poète, Alain Bosquet «Je me suis baigné dans le poème de la mer» (mer → évasion, voyage, autre monde) Le bateau ivre, Poésies, Rimbaud Le langage poétique n'est pas le langage courant

nouvelle. Ignorants de leur ombre, et ne sachant de mort que ce qui s'en consume d'im- mortel au bruit lointain des grandes eaux, ils passent, nous laissant et nous ne sommes plus les mêmes. Ils sont l'espace traversé d'une seule pensée. -- Saint-John Perse, Oiseaux Dans Paroles, de Jacques Prévert, l'oiseau joue un rdle à la fois symbolique et structural. Il représente surtout la liberté, l'amour, et l 'in- spiration artistique, mais aussi, dans un sens plus général, une certaine vision du

Washington: Museum of American Art, 1991 Raban, Jonathan, ed., The Oxford Book of the Sea, Oxford Un. Press, 1991? Robertson, Bruce, Reckoning with Winslow Homer: His Late Paintings and Their Influence, Washington: Corcoran Gallery, 1991 Seelye, John, Beautiful Machine: Rivers and the Republican Plan, 1775-1825, Oxford 1991?, [vol. 2 of larger series on American rivers] Robert Baldwin, A Bibliography of the Sea, Shipwreck, and Water in Western Literature and Art Published: Bulletin

lui permet d'offrir un tableau tout a fait expressif du monde imaginaire que veut nous faire partager le poète. Comme nous le retrouvons dans ce corpus tout a fait dépaysant , le poème peut être une réelle invitation au voyage comme le fait Saint-John Perse avec le « mur » qui partage les songes d'une île qui le fait rêver et aux plaisirs à profusion ! Tout comme le résume bien le titre du poème de Baudelaire « Invitation au voyage » invitation a un lieu privilégié, d'élection sensé apporté un remède

:mort de huit millions d’européens . Aristide Briant a pris une initiative dans le cadre de la SDN à Genève en 1929 : idée d’association des états européens du point de vue politique. Briant a été chargé de rédiger un momérendun préparer par Saint John Perse: notion de marché commun, des capitaux et des personnes Brian meurt en 1932 et accession au pouvoir d’Hitler 1950 Schuman’ l’Europe n’a pas été faites nous avons eut la guerre » 55 : guerre a entrainé misère destruction de Berlin 55 millions

savent pas l’utiliser, il peut s’en servir comme d’une arme au service de grandes causes. Oubliant sa propre affectivité, il dénonce la guerre, l’injustice ou les tyrans, « Et c’est assez pour le poète d’être la mauvaise conscience de son temps » (Saint-John Perse). • Hugo dans ses Châtiments dénonce violemment Napoléon le Petit et dans « Ultima verba » revendique vigoureusement ce rôle du poète : « Je serai […] / La voix qui dit : malheur ! la bouche qui dit : non ! » Desnos crie « Révolte contre Hitler

intitulé Present and Future Peace of Europe. En 1713 et 1717, l’abbé de Saint-Pierre, plénipotentiaire français aux conférences qui déboucheront sur les traités d’Utrecht (1713-1715) mettant fin à la guerre de la Succession d’Espagne, propose un Projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe et un Projet pour rendre la paix perpétuelle entre souverains chrétiens. Jean-Jacques Rousseau poursuivit la réflexion de l’abbé de Saint-Pierre dans son Jugement sur la Paix perpétuelle (1782), qui prévoit une

laissant plus de liberté à la convenance des termes, à la fluidité du vers ; elle peut se déplacer à l’intérieur d’un vers, disparaître. Joue aussi sur la rime l’intérêt porté aux poètes étrangers ; on lira par exemple le point de vue du poète anglais John Milton (1608-1674), l’auteur du Paradis perdu traduit par Chateaubriand (voir encadré ci-contre). Verlaine est sans doute celui qui en France a le mieux signalé les torts de la rime ; il conseille dans son Art poétique, « De rendre un peu la Rime assagie

poésie du XVIIème siècle 1. La poésie baroque Elle affirme quelques principes communs : goût de la sensualité, des extrêmes, de l’ornementation, du langage à effets. Les poètes notables de l'âge baroque sont Théophile de Viau, Pierre de Marbeuf et Saint-Amant. 2. La poésie classique François de Malherbe codifie au début du siècle les règles de la versification et est salué par Boileau qui brille dans la poésie d’idées avec son Art poétique ou ses Satires. Une œuvre singulière : les Fables de

est surtout présente dans l’œuvre de Charles Péguy (qui mourra lors de la bataille de la Marne, en 1914) qui, ayant perdu la foi, la retrouve et s'en inspire dans ses textes, dont les thèmes récurrents sont le rituel religieux (avec l'évocation des saints, de la mort) et de la commémoration. Il exprimera aussi son avis, en poésie, concernant la création du monde, dans un univers lyrique cependant, la grâce animale qu'il associe à la « grâce de Dieu » ou bien la maternité (avec la Vierge Marie) et la