Ruy Blas Quel Comique

comment elle apporte un enseignement. Peut-être la littérature sert-elle avant tout à donner du plaisir. C'est évidemment le cas chaque fois que l'auteur manie le registre comique, par exemple dans On ne badine pas avec l'amour, lorsque Bridaine, ce parasite glouton, chassé par le baron, s'adresse dans un monologue comique à la « noble table » qu'il ne verra plus. Ce passage, qui ne fait pas avancer l'action de la pièce, n'est là que pour ridiculiser cet abbé trop gras et amuser le spectateur à

Définitions Chap.2 : Ruy Blas *genre comique : comédie des mœurs, d’intrigue, de caractère *genre dramatique : le drame bourgeois (en prose, note pathétique et moralisatrice) et le drame romantique (mélange de sublime et grotesque, triomphe du cœur sur la raison, désespoir existentiel). *genre tragique : repose sur la conscience de la fatalité (sentiments du public = terreur/pitié/admiration). *tragédie classique : XVII° s. / forme : vers (alexandrins) – mythologie – conforter *drame romantique :

pièce au premier coup d'œil, ce qui sert d'entrée en matière efficace et pertinente à la pièce et nous fait comprendre l'essentiel : qui ? Où ? Quand ? Dans quelle atmosphère se déroule l'action ? Exemples « petite maison sombre » de l'acte V de Ruy Blas ; Dom Juan est vêtu en maître, Sganarelle en valet (Molière) et, au premier coup d'œil, les rapports sociaux entre les deux protagonistes de la pièce sont instaurés (si le costume ne le dit pas, le spectateur peut être perdu). C'est surtout valable

mouvements et contribuent ainsi à l’effet comique, « Il lui veut donner un soufflet et la manque. » ou encore dans Ruy Blas de Victor Hugo, « Il va à la porte, l’entrouvre et revient. » , dans Le roi se meurt de Ionesco, « Le Médecin va jusqu’au milieu du plateau ». Ainsi, dans presque toute si ce n’est toute les pièces de théâtre on retrouve des didascalies, la plupart du temps, de mouvements comme précédemment mais aussi de sentiment, d’expression, Ruy Blas « avec amertume », « avec emportement »

des défauts de son entourage et de la société pour ensuite les corriger: comme par exemple Molière (1622-1673) qui écrit Tartuffe ou L’avare où il dénonce certes l’avarice mais aussi la tyrannie domestique, le sexisme et l’égoïsme sous une forme comique et divertissante. Nous pouvons ainsi nous poser un bon nombre de questions sur ces œuvres où les auteurs n’expriment pas explicitement le message qu’ils souhaitent faire passer, qu’ils souhaitent partager: Qu’est ce que cachent les œuvres ? Jusqu’où

- B) Micromégas page 6 à 8 - C) La princesse de Clèves page 8 à 10 - D) Manon Lescaut page 10 à 12 -E) Les fausses confidences page 12 à 14 -F) Ruy Blas page 14 à 16 -G) Les fleurs du mal page 16 à 19 -H) Le parti pris des choses page 19 à 202- Un journal du bord sur l’une des œuvres page 213- Diverses citations tirés des œuvres page

les rimes

II. Mais la gestuelle/le décor joue aussi un rôle important dans le théâtre occidental.     1) L'importance de la mise en scène En Occident, une pièce de théâtre est "définie" aussi bien par son texte que par sa mise en scène.
ex : Ruy Blas de V. Hugo
> très nombreuse répliques, beaucoup de précisions sur les costumes, les décors et les mouvements    2) Et là je sèche ... I. Certes la parole joue un rôle important dans le théâtre occidental Les pièces classiques et baroques réprésentent

il permet d’accentuer la tonalité comique dans le Barbier de Séville puisque s’opposent chez Bartholo l’attitude du médecin qui « tâte le pouls » de façon répétitive et ses tentatives pour récupérer la missive du comte- du moins c’est ce qu’il croit. Hugo est le seul des auteurs du corpus à faire jouer un rôle majoritairement symbolique à la lettre. Associée à la « fleur » et à « la dentelle », elle est métonymiquement la représentation du scripteur, Ruy Blas. La métaphore récurrente qui l’associe

poète », puis « mon ami » par Le Bret, il retrouve son identité et sa dignité lorsque Roxane l’appelle par son nom « Cyrano » : petit rappel (clin d’œil à) Ruy Blas, le héros du drame romantique de Victor Hugo qui, bien qu’empoisonné, ne mourra que lorsque la reine lui aura rendu son identité et l’appellera pour la première par son vrai nom « Ruy Blas » qui est celui d’un valet et non pas par le nom de son usurpation Comte de Garofa pour lequel il se fait passer pendant toute la pièce. Le héros fantastique :

refusent aussi d'appliquer la bienséance ( la moral) ils veulent montrer sur scène des choses moins glorieuses comme les meurtres, les suicides, les duels, etc. comme dans Chatterton, Ruy Blas, ou encore Hernani . Ils mélangent les genres en refusant ainsi qu’il n’y ait que du tragique dans une tragédie, que du comique dans une comédie, et mélangent les genres : Tragi-Comédie comme Le Cid par exemple 2 - Le drame est souvent écrit en prose, mais lorsqu'il est en vers, Victor Hugo veut briser la