Ruy Blas Quel Comique

caricature de Victor Hugo qui paraît dans Le Charivari du 5 octobre 1835, est donc déjà connue du public. L’intérêt que porte, dans cette charge, le sculpteur à la phrénologie est évident. On serait tenté de reproduire le commentaire de l’Almanach comique (1848) : « Presque toute la charge de Dantan a porté sur le front célèbre qui, pour n’être pas en réalité de taille à causer d’aussi grandes dégradations dans les appartements, n’en est pas moins très vaste, et doit offrir un beau sujet d’examen à

Le comique au théâtre …C’est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. Molière I° les différentes catégories de comiques : ►►Le comique de gestes : le langage du corps Le corps a une fonction extrêmement importante au théâtre et on peut véritablement parler de langage du corps lorsqu’il s’agit faire rire le spectateur . →Il consiste en grimaces, maladresses, coups, chutes…. Mouvements divers mais toujours exagérés Ces gestes perceptibles aux spectateurs

Nous allons analyser le comique de situation. Ce procédé du comique repose sur le caractère inattendu ou décalé d'une situation, comme nous le montre Beaumarchais, dans la scène du fauteuil du Mariage de Figaro: l'arrivée du Comte, dans la chambre de Suzanne, entraîne la dissimulation de Chérubin derrière le fauteuil. Ce premier, entendant Bazile arriver, se cache, à son tour derrière le fauteuil. Suzanne cache alors le petit page sous sa robe. De plus, ce type de comique repose sur un renversement

différente de celle du spectateur qui a lu l’œuvre. Cela créé donc une intéressante confrontation d’idées. Par exemple, la pièce de L’Avare, toujours de Molière, offre différentes façon de représenter le héros Harpagon. Certains le montrent sous un jour comique, ridicule, alors que d’autres mettent en avant son côté menaçant pour sa famille. On peut donc dire que la représentation est la continuité inévitable de la lecture. En effet, la lecture seule ne rend pas l’œuvre théâtrale à sa juste valeur. Le

2. Molière : Le Malade imaginaire, acte I, scène V, 1673 3. Marivaux : L'Ile des Esclaves, scène III, 1725 4. Beaumarchais : Le Mariage de Figaro, acte III, scène V, 1780 5. V. Hugo : Ruy Blas, acte III, scène V, 1838 6. J. Genet : Les Bonnes, extrait, 1947. Deux axes d'étude sont proposés. Un axe culturel met en perspective les liens entre chaque couple formé par le maître et son serviteur, et le couple modèle

d’Attila) ; • si elle rapetisse un héros préoccupé de grands intérêts ; • de même pour l ‘amour passion : s’il accapare la vie de l’esprit, peut-on concevoir un héros à la fois préoccupé de la gloire et de l’amour (cf . les incohérences d’Hernani, de Ruy Blas) ? En outre, l’amour passion nous paraît inférieur à l’héroïsme, non seulement selon la hiérarchie cartésienne et cornélienne, mais du fait qu’il est plus commun, plus usé par les dramaturges, qu’il tend à une morale moins haute ; enfin, il provoque

Votre pratique du théâtre vous permet-elle de discuter ce propos de Bernard Maris Koltès "Le théatre ce n'est pas la vie". INTRO THESE Le théâtre de composition, Shakespeare, où il n'y a aucune part de vérité, juste de la comédie. L'illusion Comique de Corneille, aussi, met en scène un magicien. La tragédie met en scène des nobles, on ne peut pas dire qu'elle reflète réellement la vie. Tout y est accéléré etc... Le théâtre de l'absurde, très théâtral, sans réel lien avec la réalité. ANTITHESE

ambiguë ? I) Le mélange de comique et de gravité 1. Le comique tourne autour de Sganarelle .Le comique de caractère : - pleutrerie (peureux) : (l.72)" la crainte en moi fait l'office du zèle" - logorrhée : longueur de phrases - pédanterie : (l.92) "inter nos", (l.1) "Aristote" - superstitions : (l.55) "Qui ne croit ni Ciel, ni Saint" .Le comique de mots : - insultes : (l.53) "le plus gd scélérat" - registre religieux - contraste du vocab de Gusman et Sganarelle .Le comique d'incongruité : - l'éloge

d’Antigone. Et dans la pièce reprise par Anouilh on aime à se replonger dans l’action, à se retrouver nous-mêmes confrontés à choisir entre les lois divines ou les lois humaines, entre mourir et vivre. L’engagement est le même pour les personnages comiques, sinon qu’il est peut-être plus important car plus accessible que l’aura qui entoure les personnages tragiques. L’emphase et le caractère solennel des tragédies font place à une langue riche en calembours, jeux de mots et autres fantaisies verbales

Objet d’étude : le théâtre : texte et représentation. Textes : Texte A : Pierre Corneille, Le Cid, I, 3, 1636. Texte B : Pierre Corneille, Horace, II, 3, 1640. Texte C : Victor Hugo, Ruy Blas, IV,5, 1838. Texte A Le vieux Don Diègue, père du jeune Rodrigue, vient d’obtenir du roi la charge de précepteur du prince que la Comte (père de Chimène, bien aimée de Rodrigue) espérait aussi. LE COMTE Enfin vous l’emportez, et la faveur du roi Vous élève en un rang qui n’était dû qu’à