Rousseau Machine Ingénieuse

est-il une homme ? Une machine ? Un objet ? Ces questions posent problème dans le monde de la philosophie car il est difficile de donner une réponse précise sans donner aux animaux un caractère anthropomorphique, c’est-à-dire qui a la forme, l’apparence d’un être humain. Aujourd’hui, nous allons nous poser une question : l’animal est-il une personne ? II / DÉVELOPPEMENT A / L’ANIMAL N’EST PAS UNE PERSONNE 1) Tout d’abord, nous pouvons parler de la théorie de l’animal-machine, élaborée en premier lieu

pour le cours 3 J.-J. Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes p. 78 : L’animal est comparé à une machine ingénieuse. L’humain aussi, mais il a quelque chose en plus. Quoi? p. 78 : Complétez la citation : « […] la Bête ne peut s’écarter de la Règle qui lui est prescrite, même quand il lui serait ________________ de le faire, et que l’homme s’en écarte souvent à son _____________. » p. 79 : Contrairement à Descartes, Rousseau ne pense pas que ce soit

Malaquais et C. Orsoni. 2008-BAC32-NOR-ME-RE 3/3 SUJET B Questions Les réponses doivent être entièrement rédigées. Une citation à elle seule ne constitue pas une réponse, elle doit toujours être commentée. 1 - Quelle est la thèse défendue par Rousseau ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte. (5 points) 2 - Expliquez le passage suivant : « l’homme s’en écarte souvent à son préjudice ». (5 points) 3 - L’homme est-il libre face à la nature ? (10 points) Vous répondrez à cette

Sujet-texte de Jean-Jacques ROUSSEAU, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes Question 1 Se proposant de réfléchir sur ce qui différencie l’homme de l’animal, une question qui apparaît à première vue difficile à résoudre, mais pour l’auteur, Jean-Jacques Rousseau, un élément ne fait aucun doute et marque la différence essentielle entre l'homme et l'animal, c'est la faculté de se perfectionner qu'il nomme perfectibilité, Jean-Jacques Rousseau se demande dans le présent

chose, nous le donnons (ou le faisons) mais nous ne sommes pas en accord avec la règle. En revanche, quand nous somme obliger, nous connaissons déjà la règle et nous sommes d’accord avec celle-ci d’où notre volonté de répondre à cette obligation. (Rousseau Chapitre 4, Livre I du Contrat Social) L’obligation est un type de soumission comme la contrainte. Paradoxe de la faiblesse de la force car fonder une autorité sur la contrainte c’est fonder une autorité fragile. 7- Articulation entre les deux

elle appartiennent tous les sentiments, toutes les passions qui enlèvent l'homme à lui-même et le transportent dans les sublimes régions de l'idéal, Sur ces ailes de feu qui ravissent une âme Au céleste séjour. (J.-B. Rousseau). La poésie lyrique est peut-être à la pensée ce que le chant est à la parole; et, par l'ampleur, la variété et l'éclat du rythme et des sons, elle tient de près à la musique, cette traduction enivrante et sensuelle de la passion et de la rêverie

humaine par la science. D’un côté en effet, « le langage du chimpanzé, la monogamie du gibbon, l’altruisme de la fourmi, la cruauté de la mante nous destituent et nous laissent désemparés » 4. De l’autre, nous continuons à entendre l’argument de Rousseau, quand il constate que la bête « choisit ou rejette par instinct », là où l’homme choisit ou rejette « par un acte de liberté »5. Les exemples du pigeon et du chat sont là pour nous le montrer : l’un et l’autre mourraient de faim près d’un bassin

valeur. L’homme reconnaitra son reflet dans un miroir, ce qui n’est pas le cas d’un animal Et puis d’un autre coté , Rousseau affirmait « je ne vois dans l’animal qu’une machine ingénieuse à qui la nature a donné des sens pour se remonter, elle même, et pour se garantir jusqu’à un certain point de tout ce qui tient à la détruire » L’animal est contraint de suivre ce que lui dicte son instinct mais

volonté, par intention. (texte « Je ne vois dans tout animal qu'une machine ingénieuse » Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, 1ère partie, 1755, Ed. Nathan 1981) Rousseau distingue l'homme de l'animal en développant une pensée dualiste (sépare nettement le physique et le psychique). Première partie : (l.1à16) Du point de vue du corps, la machine animale est comparable à la machine humaine. Mais alors que l'animal n'agit que par instinct l'homme

animaux, sans le croire de tous, et qu'il y en a plusieurs trop imparfaits pour pouvoir croire cela d'eux, comme sont les huîtres, les éponges, etc.» «Je ne reconnais aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seule compose, sinon que les effets des machines ne dépendent que de l'agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ou autres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grands que leurs