Rodogune

céré-monie macabre et promet une issue mortelle à l'affrontement social entre des domestiques et une maîtresse détestée. Version moderne de la coupe de poison que la reine Cléopâtre apporte perfidement, à l'acte V de Rodogune, pour assassiner son propre fils et celle qu'il aime, Rodogune. La coupe passe de mains en mains, sous les yeux du spectateur. Les didascalies scandent toute la scène et rendent compte de son funeste « trajet » : « rendant la coupe à Laonice », « l'empêchant de prendre la coupe

représenter les tyrans  que ce soient les genres théâtraux, les registres et les variétés de mise en scène. Dans la tragédie, le genre noble s’il en est, le roi ou la reine se doivent d’être grands jusque dans le crime et la démesure. Ainsi Cléopâtre dans Rodogune de Corneille n’hésite-t-elle pas à envisager le meurtre de ses deux fils pour conserver le pouvoir mais elle le fait dans un monologue en alexandrins, dans un style irréprochable et avec une maîtrise de soi qui terrifie mais qui a du panache, c’est

l'âme ; qu'il agit par des lois générales, et non par des vues particulières : cela me paraît intelligible ; tout le reste est un abîme de ténèbres." Séduit par le théâtre de Molière, il découvre celui de Corneille à travers la lecture de Rodogune, pièce reconnue alors comme "le chef-d'œuvre du théâtre". Le huron ne partage cet avis et précise pourquoi : " Je n'ai guère entendu le commencement ; j'ai été révolté du milieu ; la dernière scène m'a beaucoup ému quoiqu'elle me paraisse peu vraisemblable

élabore, dans la fascination de l'héroïsme, un théâtre qui est une véritable "école de grandeur d'âme" (Voltaire dans ses Commentaires sur Corneille) et où pointe une conception néo-stoïcienne de la vie: Horace (1640), Cinna (1641), Polyeucte (1642), Rodogune (1644), Nicomède (1651). En 1643, il donne une autre comédie le Menteur, et entre à l'Académie française sous Mazarin en 1647, mais l'échec de Pertharite (1651) l'éloigne du théâtre pendant sept ans. Il y revient avec, entre autres, Oedipe (1659)

représenter les tyrans  que ce soient les genres théâtraux, les registres et les variétés de mise en scène. Dans la tragédie, le genre noble s’il en est, le roi ou la reine se doivent d’être grands jusque dans le crime et la démesure. Ainsi Cléopâtre dans Rodogune de Corneille n’hésite-t-elle pas à envisager le meurtre de ses deux fils pour conserver le pouvoir mais elle le fait dans un monologue en alexandrins, dans un style irréprochable et avec une maîtrise de soi qui terrifie mais qui a du panache, c’est

œuvres -L’art poétique de Boileau paraît en : 674 -Le succès de Racine cesse après l’échec de : Phèdre -Les remarques sur la langue française sont une œuvre de : Vaugelas -Les auteurs et leurs œuvres : Molière, L’Ecole des Femmes / Corneille, Rodogune / Pascal, Les Provinciales / Fénelon, Les Aventures de Télémaque / Scarron, Le roman comique / Racine, Esther -Les Fables de La Fontaine ont été publiées de : 1668 à 1694 Introduction: Le XVIIe est un siècle de l'ordre et de la grandeur monarchique

Evènements principaux : Les deux captifs lisent beaucoup de livres. Chacun des livres lui font penser à Mlle de Saint-Yves. Avec Gordon, ils discutent ensuite de leurs avis sur les diverses pièces qu’ils lisent. Cibles de la critique voltairienne : Rodogune était le chef d’œuvre du théâtre à l’époque mais il n’enchante pas du tout l’Ingénu. Voltaire nous apporte son jugement à travers le personnage de l’Ingénu. Procédés d’écriture : C’est un dialogue, un échange d’idée entre les deux amis. Réactions

diffusent à travers les campagnes la littérature pour le grand nombre, des almanachs et des collections populaires. Quelques auteurs du XVII eme siecle et quelqu'une de leurs oeuvres: Boileau: - Satires Corneille: - Cinna - Horace: Le Cid - Rodogune Cyrano de Bergerac : - L’Autre Monde : la polysémie du titre Fénelon: - Les Aventures de Télémaque La Bruyère: -Les Caractères, « De l’homme », « Gnathon » -Les Caractères, « Théodecte » La Fontaine: - Fables: « Le savetier et le financier

quittera plus jusqu'en 1674. 1637: triomphe du CID. Reproché de ne pas avoir respecté les regles de vraisemblance, de bienséance et des trois unités.  Dans ses grandes tragédies des années 1640, Horace (1640), Cinna (1641), Polyeucte (1642) et Rodogune (1644), Corneille ne respecta pas beaucoup les regles du théatre classique. Durant ces années, il connut une carrière brillante, qui lui permit d'être élu à l'Académie française en 1648 , pensionné par le pouvoir, Corneille fut également nommé procureur

Clitandre et comme Le Cid, qui fut son plus grand succès mais qui lui fit aussi modifier son style en le menant sur un côté plus classique. L’auteur complète son œuvre avec des tragédies telles que Médée, Cinna, Polyeucte, Nicomède, La Mort de Pompée, Rodogune… Comme on peut le voir et on le verra encore au long de ce devoir, la première des caractéristiques du classicisme, qui marque le goût de ses auteurs pour la littérature antique, est bien respectée chez Racine comme chez Corneille. Et ce n’est