Rire et Châtiment

avoir des ménageries ? Pas de bourreau où le geôlier suffit. Mais, reprend-on, - il faut que la société se venge,  que la société punisse. - Ni l'un, ni l'autre. Se venger  est de l'individu, punir est de Dieu. La société est entre deux. Le châtiment est au- dessus d'elle, la vengeance au-dessous. Rien de si  grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas « punir  pour se venger » ; elle doit corriger pour améliorer. Trans- formez de cette façon la formule des criminalistes,  nous la

avec être de chair DJ • Matière a connotation de immuable, froideur / antithèse avec H éphémère • 'Grâce' rappelle 'miséricorde' que DJ a jusqu'au bout rejetée • Délivre pas ultime avertissement mais prononce jugement (péché => mort) et exécute châtiment • Geste qui signe fin est main donnée : emblématique du lien, contrat que DJ a repoussé pendant pièce et qui, littéralement, va l'entraîner • Ordre cérémonieux dernière réplique (présent de vérité générale, article défini) a. Pourquoi ce mélange

de mot à propos du spectre : « Ah monsieur c’est un spectre » et dans la scène finale « Ah mes gages … » rappelant son statut de valet.Sganarelle conclue sans aucune émotion sur le registre de la comédie, comme pour mieux brouiller les pistes et de rire du dispositif scénique baroque mis en place.Sganarelle parle au nom de la morale mais au moment du danger il désavoue son maître dont il a été le complice et le double : Don Juan n’est pas plus qu’un employeur indélicat qui part sans payer ses employés

Anti-utopies et principe espérance dans Les Châtiments de Victor Hugo  Cette communication prolongera la réflexion sur le romantisme et l’utopie amorcée à l’occasion de mes recherches sur Nerval. Elle sera l’occasion de faire le point de mes recherches sur la poétique de l’utopie au XIXe siècle. Je replacerai Les Châtiments dans l’histoire de la relation complexe qu’entretient le romantisme avec l’utopie. Mon propos ne sera pas centré sur le prophétisme, sujet déjà abordé par Sheila Gaudon[1]

aucune pour lors qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m’étaient ancrées dans l’esprit n’étaient non plus vraies que les illusions de mes songes." Victor Hugo : "C'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout." Les Châtiments (1853) Les Contemplations (1856) "Demain, dès l'aube..." La Légende des siècles (1859) "Épopée humaine, immense, âpre, écroulée..." Les Odes (1822) Les Orientales (1828) [préface des Orientales] "livre inutile de pure poésie." ; "en poésie

personnage d'arnolphe comme l'avare est un personagge escessif et caricatural. Ce discour est semé d'hyperbole : «Austeres devoirs...la tout puissance...moitié supreme...profond respect... » Peut a peu en s'echauffant il en vient a menacer agnes de chatiments effrayant en s'appuyant sur des clichés pour les representation de l'enfer : la metaphore « chaudiere bouillante » est suivi d'une image saisisante « ou l'on plonge a jamais des femmmes mal vivante ». Des vers 40 a 45 il emploi le futur pour d'ecrire

et ainsi mon travail est ouvert à tous, presque universel. Après je n’ai rien contre ceux qui travaillent la question de l’homme à l’écrit ! Je suis admiratif devant beaucoup d’auteurs qui ont dénoncé la société dans leurs œuvres, Hugo dans Les Châtiments manie les mots avec une souplesse extraordinaire. Moi j’essaye d’égaler son travail avec des coups de crayon. Puis je ne met pas l’écrit à l’écart, n’avez-vous pas remarqué que mes dessins sont toujours accompagnés de texte dans une bulle ou alors

genres et des domaines d'une remarquable variété. Il est à la fois poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d'automne (1832) ou Les Contemplations (1856), mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877). Il est également un romancier du peuple qui rencontre un grand succès populaire avec Notre-Dame de Paris (1831) ou Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie

pas se servir de l'avaleuse. Elle n'est pas assez précise. - Monsieur Saito, sans l'avaleuse, il me faudrait des heures pour en venir à bout. - Où est le problème ? sourit-il. Vous manquiez justement d'occupation. Je compris que c'était mon châtiment pour l'affaire des calendriers. Je m'installai à la photocopieuse comme aux galères. A chaque fois, je devais soulever le battant, placer la page avec minutie, appuyer sur la touche puis examiner le résultat. Il était quinze heures quand j'étais

maquillée, elle était fort admirable. De l’autre côté de la rue, dans la pénombre, un voleur, un gredin, il venait de voler du pain. Il était vêtu de vieux habits raccommodés et de chaussures trouées. Il allait entrer dans la gendarmerie pour son châtiment. Sans doute que cet homme avait faim, qu’il voulait nourrir sa famille. Mais personne n’y songea une seule seconde, l’important était de respecter la loi après tout, la loi quitte à en mourir ! Cet homme qui avait faim ne pouvait s’empêcher de regarder