Rire et Châtiment

distingue la métaphore |ex.1, métaphores annoncées : | | | |annoncée (ex.1) où le comparé et le comparant sont présents et la |« Son rire de pluie fraîche » (Julien Gracq) | | | |métaphore directe (ex.2) dans laquelle le comparé est sous-entendu,|« Vieil Océan, ô grand célibataire » (Comte

(XVII°) "castigat ridendo mores": corriger les mœurs par le rire Il recourt donc à une anecdote qui prend la forme d'un récit: il constitue le corps de la fable - situation initiale peu développée (exposition), péripéties très rapides (action) et situation finale. Il respecte donc le schéma du récit mais subit par le même temps l'influence de l'écriture dramatique. La situation finale correspond au dénouement et met en scène le châtiment de la grenouille qui perd la vie. - on retrouve les temps

(et toutes les femmes séduites par le libertin), la première femme de Dom Juan qui apparaît dans la pièce et qui est abandonnée. Sa réplique « Le Ciel dont tu te joues me saura venger de ta perfidie » dans la scène 3 de l’acte I annonçait déjà son châtiment. La didascalie « Le Spectre change de figure, et représente le temps avec sa faux à la main » ligne 19 montre l’intervention d’une métamorphose qui va également être expliquée par Sganarelle. La première réplique du Spectre « Dom Juan […] sa perte

recueil poétique constitue également un autre lieu de l’argumentation. Victor Hugo, par exemple, se sert de son talent de poète pour critiquer ouvertement celui qu’il considère comme un tyran, Napoléon III, dans son recueil Les Châtiments. Sous l’Ancien Régime, le rire de la comédie sert également la critique sociale. Dans Le Mariage de Figaro et sous les traits d’une comédie légère, Beaumarchais dissimule une critique de la société et de ses injustices : dans son long monologue Figaro se plaint

et le comparant sont présents et la métaphore directe (ex.2) dans laquelle le comparé est sous-entendu, d'où une grande force de suggestion mais aussi un risque d'incompréhension qui rend nécessaire le contexte ex.1, métaphores annoncées : « Son rire de pluie fraîche » (Julien Gracq) « Vieil Océan, ô grand célibataire » (Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror, Chant I) ex.2, métaphore directe : « Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes »

; le sang des suppliciés est moins rouge que la grenade figurée sur tes toiles ; la vermine des villages m'empêche de voir la beauté des rizières ; la chair des femmes vivantes me répugne comme la viande morte qui pend aux crocs des bouchers, et le rire épais de mes soldats me soulève le coeur. Tu m'as menti, Wang-Fô, vieil imposteur : le monde n'est qu'un amas de taches confuses, jetées sur le vide par un peintre insensé, sans cesse effacées par nos larmes. Le royaume de Han n'est pas le plus beau

corbeaux. Mais ces nouveaux Chrétiens8 qui la France ont pillée, Volée, assassinée, à force9 dépouillée, Et de cent mille coups tout l'estomac battu10, Comme si brigandage était une vertu, Vivent sans châtiment, et à les ouïr dire, C'est Dieu qui les conduit, et ne s'en11 font que rire. 1. L’auteur s’adresse ici à la reine, Catherine de Médicis. 2. ressemble. 3. poitrine. 4. se rit. 5. Et encore. 6. deux syllabes. 7. tortures. 8. Protestants ; valeur péjorative du mot «nouveaux» = étranges

Fable ou Histoire Dans Les Châtiments, poèmes de l'exil parus en 1853, Hugo "ajoute à sa lyre une corde d'airin". Ce recueil est un acte de résistance du poète contre le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (le 2 décembre 1851). 1 Un jour, maigre et sentant un royal appétit, Un singe d'une peau de tigre se vêtit. Le tigre avait été méchant, lui, fut atroce. Il avait endossé le droit d'être féroce. 5 Il se mit à grincer des dents, criant

dramatisation ; 2° entrée par toutes les issues + hurlement de C qui « fait face avec un rire fou », mais comme sans surprise (jeu ?) - enchaînement rapide des actions d’une violence extrême soulignées par les didascalies : « hoquets/ rire,/râle, /hurlements »   B)            Une mort tragique a)            gestuelle symbolique - C n’a pas fui  mais semble dans une attitude de défi entre  démence et hystérie « fait face avec un rire forcé » (cf fin de Dom Juan de Molière) - Frappé en 3 temps symboliques :

comparant sont présents et la métaphore directe (ex.2) dans laquelle le comparé est sous-entendu, d'où une grande force de suggestion mais aussi un risque d'incompréhension qui rend nécessaire le contexte | ex.1, métaphores annoncées : « Son rire de pluie fraîche » (Julien Gracq) « Vieil Océan, ô grand célibataire » (Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror, Chant I) ex.2, métaphore directe : « Ce toit tranquille, où marchent des colombes,Entre les pins palpite, entre les tombes »