Régis Debray

milieu d’un paysage grandiose Une fin d’après-midi, sous le soleil, comme l’indique l’ombre du soldat. Une paysage majestueux et désolé d’Andalousie… Un bel endroit pour mourir ? Dans son livre L’Oeil naïf, le philosophe et écrivain français, Régis Debray se dit surpris par l’éclairage et les nuages rondelets, tout autant que par la chaleur de la terre et l’immensité des horizons : “Il y a autour de ce sacrifice lumineux, suspendu en plein ciel, quelque chose de solaire et d’océanique, qui le soustrait

faut-il dire avec les pessimistes que la loi de la civilisation technicienne est : « Ce qui peut être fait le sera » ou « Toutes les combinaisons possibles entre les techniques disponibles seront exhaustivement tentées » ? Loi dite de Gabor. Régis Debray montre dans des analyses très fines que les objets techniques sont les embrayeurs de nouveaux mondes culturels. La découverte de l’imprimerie ouvre la période qu’il appelle graphosphère (dont la Réforme, la Révolution de 1789 et de 1917 sont les

le monde s'arrangeait pour ne pas payer d'impôts, il n'y aurait plus de gendarmes, ni de lycées, ni d'hôpitaux, ni d'éboueurs, ni d'éclairage public, parce qu'il faut de l'argent à l' Etat ou à la ville pour entretenir tous ces services..." Régis DEBRAY "La République expliquée à ma fille" Le Seuil 1998 Document 2 Une manifestation Manifestation de syndicats et d'associations de chômeurs à Paris, le 7 janvier 1998. La phrase figurant sur le panneau reprend les termes du Préambule de

progrès des sciences et techniques, aient affaibli la dimension irrationnelle des croyances, leur potentiel de violence. « L’acte de croire est universel et nécessaire là où il y a des hommes réunis sur un quelconque arpent de terre », constate Régis Debray (7). Mais de quel type de croyance s’agit-il ? La civilisation des Lumières était bien fondée sur la croyance en un « progrès » qui ne paraît plus revendiqué comme une instance fondamentale ; cependant, elle était porteuse de valeurs universelles

(Traduction [pic]Identité et violence : L'illusion du destin (Broché) de Amartya Sen (Auteur), Sylvie Kleiman-Lafon (Traduction [pic]Un mythe contemporain : le dialogue des civilisations (Broché) de Régis Debray (Auteur [pic]Ce que nous voile le voile : La République et le sacré par Régis Debray (Poche - 16 février 2006) [pic]Histoire de l'islam et des musulmans en France du Moyen Age à nos jours par Mohammed Arkoun et Collectif (Relié - 27 septembre 2006) [pic]Qu'est-ce que la démocratie

de son complément naturel, accentué par l'annonce du résultat, simultanément et dans le même cadre. Membres de l’académie du prix Goncourt Bernard Pivot, Edmonde Charles-Roux, Didier Decoin, Robert Sabatier, Patrick Rambaud, Tahar Ben Jelloun, Régis Debray, Françoise Chandernagor,Jorge Semprun, Françoise Mallet-Joris, Prix Goncourt lycéen Le prix Goncourt des lycéens est un prix littéraire français créé en 1988 par la Fnac, en collaboration avec le rectorat de Rennes et avec la bienveillance

l’extérieur est précisément ce qui manque au monde contemporain, vidé de toute dimension sacrée, qu’elle soit divine ou profane, selon Régis Debray (Les communions humaines). Faire l’apprentissage de la beauté c’est également faire l’apprentissage du sacré et croire en une quête de l’idéal dans un monde en situation d’ « anorexie mythologique » (Régis Debray). C’est en ce sens que Malraux aurait affirmé que les musées seront les cathédrales de demain. A défaut, la beauté et l’art permettent

reconstruction et de la modernisation de la France après la guerre. Avec une grande diversité de regards que souligne bien l’exposition que leur consacre la BNF, elles contribuent, entre autres, à la construction d’une imagerie nationale, ou de ce que Régis Debray, dans L’Œil naïf, a nommé un « musée des nostalgies urbaines ». André Garban Cluis (Indre). Mariage 1951, D.R. Exposition Publication Fiche pédagogique Du 31 octobre 2006 au 28 janvier 2007 Bibliothèque nationale de France Site Richelieu

et davantage moins s’il n’est qu’une transmission non vécue. « On découvre à chaque génération, mais pour l’oublier aussitôt, qu’il existe des problèmes définitivement sans solution ». On n’aurait pu trouver meilleur résumé que cette phrase de régis Debray dans le Courrier de L’Unesco. L’Histoire se répète inévitablement, les mêmes problèmes reviennent. L’Histoire n’est donc pas indispensable à l’évolution d’une société. Une autre idée renforce cette conclusion, celle qui fût l’une des dernières

assiste parallèlement au report de ce rôle de barrière aux confins de l’Union européenne, chargés de contrôler l’entrée des flux. Parallèlement, se développe une idéologie cosmopolite animée par la passion des « sansfrontières ». Non sans ironie, Régis Debray, dans son Eloge des frontières (2012), dépeint l’engouement contemporain pour l’étiquette « sans-frontières » : médecins, avocats, miss, footballeurs… « Douaniers sans frontières, c’est pour demain » dit-il. La diatribe renoue avec les 3